mardi 24 juillet 2007

Le chapitre trois : Le départ des dursley

Le chapitre trois : Le départ des dursley

L

e bruit du claquement de la porte d’entée fit écho vers le haut des escaliers et une voix hurla,

« Oh !Toi ! »

Seize ans passées à être appelé ainsi ne laissait par conséquent à Harry pas de doute sur le fait que son oncle l’appelait, néanmoins, il ne répondit pas immédiatement. Il était toujours avec l’étroit fragment dans lequel, pendant une fraction de seconde, il avait cru apercevoir l’oeil de Dumbledore.

Ceci étant jusqu'à ce que son oncle crie, « MON GARÇON ! », Harry se leva lentement de son lit et se dirigea vers la porte de la chambre, faisant une pause pour ajouter le morceau de miroir cassé au sac à dos rempli des choses qu'il prendrait avec lui.

-Tu as pris ton temps ! hurla Vernon Dursley quand Harry apparu en haut des escaliers, Descends ici.

Je veux te dire un mot !

Harry descendit les marches, ses mains profondément enfouis dans les poches de son pantalon.

Quand il examina la salle de séjour il y trouva chacun des trois Dursleys. Ils étaient en tenue de voyage ; Oncle Vernon dans une vieille veste déchirée et Dudley, le grand, blond, musclé cousin d’Harry, dans sa veste en cuir.

-Oui ? demanda Harry.

-Assieds-toi ! dit oncle Vernon. Harry haussa les sourcils. « S’il te plaît ! » ajouta oncle Vernon, grimaçant légèrement comme si ce mot lui avait entaillé la gorge.

Harry s'assit. Il pensait connaître ce qui suivrait. Son oncle commença à arpenter la pièce de long en large, tante Petunia et Dudley, suivant son mouvement avec une expression anxieuse. Finalement, son gros visage pourpre se crispa avec concentration. Oncle Vernon s'arrêta devant Harry et parla.

- J'ai changé d'avis, dit-il.

- Quelle surprise, dit Harry.

- Ne prend pas ce ton la… commença tante Pétunia avec une voix aiguë, mais Vernon Dursley lui fit signe de se taire.

- C’est un tas de baratin, dit oncle Vernon, lançant à Harry des regards furieux depuis ses petits yeux porcins. « J'ai décidé de ne pas en croire un mot. Nous restons ici, nous n’irons nulle part. »

Harry leva les yeux vers son oncle et senti un mélange d'exaspération et d'amusement. Vernon

Dursley avait changé d'avis toutes les vingt-quatre heures depuis les quatre dernière semaines, chargeant et déchargeant et rechargent la voiture à chaque changement d’humeur. Le moment préféré de Harry avait été quand oncle Vernon, ignorant que Dudley avait ajouté ses haltères à sa valise depuis la dernière fois qu’il avait remplie, avait essayé de la hisser dans le coffre et s'était effondré avec un jappement de douleur et un paquet de jurons.

- Selon toi, dit Vernon Dursley réargentant maintenant la pièce de long en large, nous - pétunia,

Dudley, et moi - sommes en danger. – A cause de, de…

-…d'une partie des gens de « mon espèce » ? dit Harry

- Bien je ne le crois pas, répéta oncle Vernon, faisant encore une halte devant Harry. Je suis resté réveillée la moitié nuit, à réfléchir, et je crois que c'est un complot pour obtenir la maison.

- La maison ? répéta Harry. Quelle maison ?

- Cette maison ! s’écria oncle Vernon, la veine de son front commençant à palpiter. Notre maison !

Les prix de logements montent en flèche dans les environs ! Tu nous veux à l'écart pour faire un peu d'abracadabra et avant que nous le sachions, les contrats seront a ton nom…

- T’as perdu la tête ? demanda Harry. Un complot pour avoir cette maison ? Es-tu vraiment aussi stupide que tu y parais ?

- Je te défends…! Couina tante Petunia, mais encore une fois l’oncle Vernon lui fit signe de se taire.

Les insultes dans leur aspect personnel n’étaient apparemment rien comparées au danger qu’il avait repéré.

- Juste au cas où vous oublieriez, dit Harry, j'ai déjà une maison que mon parrain m’a léguée. Alors pourquoi je voudrais celle-là ? Pour les bons souvenirs ?

Il y eu un silence. Harry pensa qu'il avait plutôt impressionné son oncle avec cet argument.

- Tu prétends, dit oncle Vernon, commençant à faire les cents pas encore une fois, que ce Lord machin -

- Voldemort, dit Harry qui s’impatientait, et nous avons abordé ce sujet environ cent fois déjà. Ce n'est pas ce que je prétends, c’est un fait. Dumbledore vous l’a dit l’année dernière, et Kingsley et M.

Weasley -

Vernon Dursley voûta ses épaules de colère, et Harry devina que son oncle essayait de chasser les souvenirs de la visite inattendue, quelques jours pendant les vacances d'été d’Harry, de deux sorciers pleinement adulte. L'arrivée sur le seuil de Kingsley Shacklebolt et d'Arthur Weasley était apparue comme choc le plus désagréable pour les Dursleys. Harry dû admettre cependant qu’il ne pouvait pas s’attendre a ce que la réapparition de M. Weasley, qui avait par le passé démoli la moitié de la salle de séjour, détende oncle Vernon.

- Kingsley et M. Weasley l'ont expliqué tout aussi bien, poursuivit Harry impitoyablement, une fois que j'aurai dix-sept ans, le charme protecteur qui me garde sauf sera rompu, et cela vous expose autant que moi. L'ordre est sûr que Voldemort vous prendra pour cible, pour vous torturer pour essayer de découvrir où je suis, ou parce qu'il pense qu’en vous prenant en otage je viendrais et j’essayerai pour vous sauver.

Les yeux d’Harry et d’oncle Vernon se croisèrent. Harry était sûr qu’en cet instant il était tous deux en train de se demander la même chose. Dès lors oncle Vernon se remit en marche et Harry repris.

- Vous devez vous cacher et l'ordre veut aider. Il vous est offert une serieuse protection, la meilleure qui soit.

Oncle Vernon ne dit rien mais continua à faire les cents pas. Au dehors le soleil était bas à l’horizon au dessus des haies de Privet Drive. La tondeuse du voisin s’arrêta de nouveau.

- Je pensais qu’il y avait un ministère de la magie ? demanda Vernon Dursley abruptement.

- Il y en a un, dit Harry, étonné.

- Bien, alors, pourquoi ne peuvent-ils pas nous protéger ? Il me semble, en tant que victimes innocentes, coupables de rien plus que l’hébergement d’un homme marqué, nous devons bénéficier de la protection du gouvernement !

Harry ri ; il ne pourrait pas s'aider. Il était tellement typique de la part de son oncle de remettre ses espoirs dans la fonction publique, même si c’est dans le monde qu'il dédaigne et dont il se méfit.

- Vous avez entendu quel M. Weasley et Kingsley ont dit, répondit Harry. Nous pensons que le ministère a été infiltré.

Oncle Vernon marcha de nouveau vers la cheminée et il respira si fortement que sa grande moustache noire ondula sur sa face encore rouge de concentration.

- Bien, dit-il, s arrêtant devant Harry encore une fois. Très bien, disons que pour le plaisir de la discussion nous acceptons cette protection. Je ne vois toujours pas pourquoi nous ne pouvons pas avoir ce type Kingsley.

Harry était parvenu à ne pas rouler les yeux, mais avec la difficulté. Cette question avait également été posée une demi-douzaine de fois.

- Parce que je vous l’ai dit, dit-il les dents serrées, Kingsley protège le mol... je veux dire, votre premier ministre.

- Exactement - il est le meilleur ! dit oncle Vernon, se dirigeant vers l'écran blanc de télévision. Les

Dursleys avaient repéré Kingsley pendant les nouvelles, marchant au côté du premier ministre moldu pendant qu'il visitait un hôpital. Ceci, et le fait que Kingsley avait maîtrisé le talent de s'habiller comme un Moldu, pour ne pas mentionner un certain côté rassurant dans sa voix lente et profonde, faisaient se comporter les Dursleys avec Kingsley d'une manière dont elles ne l'auraient certainement jamais fait avec aucun autre sorcier, bien qu'il ait été vrai qu'ils ne l’avait jamais vu avec sa boucle d’oreille.

- Bien, il est pris, dit Harry. Mais Hestia Jones et Dedalus Diggle sont plus qu’au point dans ce travail…

- Si on avait pu voir les CVs… commença oncle Vernon, mais Harry perdit patience. Se levant, il avança vers son oncle, ne se dirigeant pas vers l'ensemble TV lui-même.

- Ces accidents ne sont pas des accidents – les crashs et les explosions et les déraillements et quelque soit ce qui s'est produit depuis que nous avons vu pour la dernière fois les nouvelles. Des gens disparaissent et meurent, et il est derrière tout ça - Voldemort. Je vous répète ça énième, il tue des

Moldus pour s’amuser. Même le brouillard - est provoqué par des détraqueurs, et si vous ne pouvez pas vous rappeler ce qu’ils sont, demandez à votre fils !

Les mains de Dudley jaillirent pour se mettre devant sa bouche. Sous le regard de ses parents et celui de Harry, il les abaissa lentement encore et demanda, « il y en a…plus que ça ? »

- Plus ? Harry ri. Plus que les deux qui nous ont attaqués, tu veux dire ? Naturellement il y a les centaines, peut-être même des milliers ces temps ci, voyant à mesure qu’ils s’alimentent de la crainte et du désespoir.

- Bien, bien, fanfaronna Vernon Dursley. Tu marques un point …

- J’espère bien, dit Harry, parce qu'une fois que j'aurais dix-sept ans, tous les mangemort, les Détraqueurs, peut-être même les Inferi - ce qui signifie les corps morts envoutés par un sorcier du mal - seront capable de vous trouver et vous attaqueront certainement. Et si vous vous rappelez la dernière fois où vous avez essayé de vous opposer à des sorciers, je pense vous conviendrez que vous avez besoin d'aide.

Il y avait un bref silence dans lequel l'écho éloigné de Hagrid fracassant une porte d’entrée en bois semblait se répercuter au cours des années qui s’étaient écoulées entre-temps. Tante Petunia regardait oncle Vernon ; Dudley regardait fixement chez Harry. Enfin oncle Vernon laissa échappé,

- Mais qu’en est-il de mon travail ? Qu’en est-il de l'école de Dudley ? Je ne pense pas que se genre de chose importe a une bande de sorciers feignants -

- Vous ne comprenez pas ? cria Harry. Ils vous tortureront et vous tueront comme ils l’ont fait avec mes parents !

- Papa, dit Dudley dans une voix forte, papa - je vais avec ces personnes de l’ordre.

- Dudley, dit Harry, pour la première fois de ta vie, tu dis quelque chose de censé.

Il a su que la bataille était gagnée. Si Dudley était assez effrayé pour accepter l'aide de l'ordre, ses parents l'accompagneraient. Il ne pouvait être question d’être séparer de leur dudlouney. Harry jeta un coup d'oeil sur la pendulette au dessus de la cheminée.

« Ils seront là d’ici cinq minutes, dit-il et au moment un des dursley allait répondre, il quitta la pièce.

La perspective du départ - probablement pour toujours - de sa tante, de son oncle, et de son cousin était quelque chose qu’il pouvait contempler gaiement mais il flottait néanmoins un certain gène dans l’air. Que diriez-vous à quelqu’un au bout de seize ans d’aversion ?

De retour dans sa chambre, Harry tripota distraitement son sac à dos puis pris deux noix pour hibou et les lança a travers les barreaux de la cage d’Hedwige. Ils tombèrent dans un son mat au fond de sa cage où elle les ignora.

- Nous partirons bientôt, vraiment bientôt, lui dit Harry. Et alors tu pourras voler de nouveau.

La sonnette tinta. Harry hésita, puis sortit de sa chambre et dévala les marches. Il était trop pour s'attendre à ce que Hestia et Dedalus fassent face au Dursleys tous seuls.

- Harry Potter ! Glapi une voix excitée, au moment où Harry avait ouvert la porte ; un petit homme avec un chapeau mauve qui se courba d’une basse révérence. « Un honneur comme toujours ! »

- Merci, Dedalus, dit Harry, accordant un petit sourire embarrassé vers la sombre chevelure d’Hestia.

C’est vraiment bien de votre part de faire ça… Ils sont part là, ma tante et oncle et cousin… »

- Bonjour a vous, les parents de Harry Potter ! » Dit Dedalus arpentant joyeusement la salle de séjour. Les Dursleys n’avaient pas l’air ravis d’être appelés de cette manière ; Une partie d’Harry avait attendu un autre changement de comportement. Dudley se resserra tout prés de sa mère à la vue de la sorcière et du sorcier.

- Je vois que vous êtes préparés et prêts. Excellent ! Le plan, comme vous l’a dit Harry, est simple, dit

Dedalus, sortant une énorme montre de poche hors de son gilet et l'examinant. Nous partirons avant

Harry. En raison du danger d'utiliser la magie dans votre maison - Harry n’ayent toujours pas l’âge requis cela pourrait fournir au Ministère une excuse pour l’arrêter- nous conduirons par exemple pendant 20 kilomètres avant de disparaitre vers l'endroit sûr que nous avons sélectionné pour toi.

Vous savez conduire, je présume ? demanda-t-il poliment à oncle Vernon.

« Savoir quoi- ? Evidement que je sais conduire ! Cracha oncle Vernon.

- Quelle intelligence, monsieur, quelle intelligence. Je serais personnellement serais tout à fait déboussolé par tous ces boutons et les boutons et manette, dit Dedalus. On avait clairement l’impression qu’il était en train de flatter Vernon Dursley, qui perdait visiblement confiance du plan à chaque mot de Dedalus.

- Ne peut pas même conduire, murmura-t-il dans un souffle, sa moustache ondulant avec indignation, mais heureusement ni Dedalus ni Hestia ne sembla l'entendre.

-Toi, Harry, continua Dedalus, « attends ici sur tes gardes. Il y a eu un changement dans l’organisation

- Que voulez-vous dire ? dit Harry immédiatement. Je croyais que Fol-OEil devait venir et me prendre par le transplanage d’escorte (merci lunatea ;) ?

-Peut pas l’faire, dit Hestia laconiquement, Fol-OEil t’expliquera.

Les Dursleys, qui avait tout écouté avec des regards d'incompréhension totale sur leurs visages, sursautèrent lorsqu’il qu’une voix sonore s’écria, « dépêchez-vous ! » Harry regarda tout autour de la pièce avant de réaliser que la voix provenait de la montre de la poche de Dedalus.

- Tout est bien, on est dans un programme très serré, dit Dedalus inclinant la tête vers sa montre et la remettant de nouveau dans son manteau. « Nous essayons de synchroniser ton départ de la maison avec la disparition de ta famille, par conséquent Harry lorsque le charme se rompra tu sera en sûreté Il se tourna vers les Dursleys, tout est emballé vous êtes prêts a y aller ?

Aucun d’eux ne lui répondit. Oncle Vernon regardait toujours fixement le renflement de la poche de

Dedalus.

- Peut-être devrions-nous attendre dehors dans le hall, Dedalus, murmura Hestia. Elle avait clairement sentit qu’il serait dépourvu de tact qu’ils restent dans la pièce pendant qu’Harry et les

Dursley échangeraient leur amour et peut leur adieux déchirant.

- C’n’est pas la peine, murmura Harry, mais oncle Vernon rendu toute autre explication inutile en s’exclamant,

- bien, c'est au revoir mon garçon.

Il lava son bras droit pour serrer la main de Harry, mais au dernier moment sembla incapable de lui faire face, et ferma simplement son poing et qu’il commença à balancer d’avant en arrière comme un métronome.

- Prêt, Diddy ? demanda Petunia, vérifiant de manière confuse l'agrafe de son sac à main afin d'éviter d’avoir à regarder Harry.

Dudley ne répondit pas mais se tint là, sa bouche légèrement entrebâillée, rappelant à Harry le géant, Graup.

- Allez maintenant, dit oncle Vernon.

Il avait déjà atteint la porte de la salle de séjour quand Dudley marmonna, - je ne comprends pas.

- Qu’est ce que tu ne comprends pas, Popkin ? demanda pétunia levant les yeux vers son fils.

Dudley souleva une grande main, telle un jambon pour se diriger vers Harry.

- Pourquoi ne vient-il pas avec nous ?

Oncle Vernon et tante Pétunia se figent sur place regardants fixement Dudley comme s'il venait juste d’exprimé le désir de devenir une ballerine.

- Quoi ? dit Vernon d’un ton fort.

- Pourquoi ne vient-il pas aussi ? demanda Dudley.

- Bien, -il ne le veut pas, dit oncle Vernon, jetant à Harry un regard menaçant et ajouta, tu ne le veux pas n’est-ce pas ?

- Pas le moins du monde, dit Harry.

- Voilà, dit oncle Vernon à Dudley. Maintenant nous sommes parti

Il sortit de la pièce. Ils entendirent la porte d’entrée s’ouvrir, mais Dudley ne bougea pas d’un yota et après quelque pas hésitants Pétunia s’arrêta aussi.

- Qu’est ce qu’il y a maintenant ? Aboya oncle Vernon, réapparaissant sur le pas de la porte.

Il semblait que Dudley luttait avec des idées trop difficiles à mettre en mots. Après plusieurs minutes de lutte interne apparemment douloureuse il dit, mais où va-t-il aller ?

Tante Pétunia et oncle Vernon échangèrent des regards. Il était clair que Dudley les effrayât. Hestia

Jones rompis le silence.

« Mais… vous savez sûrement où va votre neveu ? demanda-t-elle semblant déconcertée.

- Certainement nous le savons, dit Vernon Dursley. Il est en contact avec une partie des gens de votre espèce, n'est-ce pas ? Très bien, Dudley, va à la voiture, tu a entendu l'homme, nous sommes pressées.

Une fois encore, Vernon Dursley marcha jusqu’à la porte d’entrée, mais Dudley ne suivit pas.

- En contact avec une partie de « notre espèce » ?

Hestia sembla outragée. Harry avait déjà été confronté à l’attitude de sorcières et sorciers qui semblait étonné que la famille encore vivante de Harry ait si peu d’intérêt pour le célèbre Harry

Potter.

- Ca va » la rassura Harry. Ce n’est pas grave, honnêtement.

- Pas grave? répéta Hestia, sa voix s’élevant considérablement. Ces personnes ne réalisent-elles ce que tu as traversé ? Dans quel danger tu es ? La position unique que tu tiens au sein du mouvement anti-Voldemort ?

- Heu - non, ils ne la savent pas, dit Harry. Ils pensent je suis un gaspillage d’espace, en fait j’ai l’habitude…

- je ne pense pas que tu es un gaspillage d'espace

Si Harry n'avait pas vu le mouvement des lèvres de Dudley, il ne l’aurait pas cru. Il regarda fixement

Dudley pendant plusieurs secondes avant d'accepter le fait que c’était son cousin qui avait parlé ; pour fait, Dudley rougit. Harry était embarrassé et étonné.

- Bien… heu… merci, Dudley.

De nouveau, Dudley sembla s'attaquer a des pensées trop difficiles à mettre en mot avant de marmonner,

-tu m’as sauvé la vie,

- pas vraiment, dit Harry. C’était ton âme que le detraqueur aurait pris

Il regarda curieusement son cousin. Ils n'avaient eu pratiquement aucun contact pendant cet été ou le dernier, alors qu’Harry retournait a Privet Drive si brièvement et qu’il s’enfermait dans sa chambre ( a verifier). Maintenenant il vint a l’esprit de Harry que la tasse de thé froid sur laquelle il avait marché ce matin n’était peut être pas un piège du tout. Bien que plutôt touché il fut néanmoins soulagé que Dudley sembla avoir épuisé sa capacité à exprimer ses sentiments. Après avoir ouvert sa bouche une fois ou deux fois plus, Dudley écarlate garda le silence.

Tante Pétunia éclatât en sanglots. Hestia Jones lui jeta un regard d’approbation qui se changea en outrage pendant que tante Pétunia courrait embrasser Dudley au lieu de Harry.

- S-si bon, Duddlounet… sanglota-elle contre sa massive poitrine. t-tel adorable g-garçon… d-disant merci…

- Mais il n'a pas dit merci du tout ! s’indigna Hestia. Il a seulement dit qu’il ne pensait pas qu’Harry était un gaspillage d’espace !

- Ouais mais venant de Dudley c’est comme un « je t'aime, » dit Harry, déchiré entre l'ennui et un désir de rire pendant que tante Pétunia continuait à prendre Dudley comme s’il venait juste de sauver Harry d’un bâtiment en feu.

- On y va ou pas ? hurla oncle Vernon, réapparaissant encore une fois à la porte de salle de séjour. Je croyais que nous avions un programme serré!

- Oui - oui, on arrive, dit Dedalus Diggle, qui avait observé la scène d’un air perplexe et qui semblait maintenant se recomposer. Nous ne devons pas rester en contact. Harry...

Il s’avance et secoua la main de Harry entre les sienne.

- Bonne chance. J'espère que nous nous rencontreront encore. Les espoirs du monde de la Magie reposent sur tes épaules.

- L'Oh, dit Harry, c’est vrai. Merci.

- A bientôt, Harry, dit Hestia étreignant également sa main. Nos pensées t’accompagnent. »

- J’espère que tout ira bien, dit Harry avec un regard vers tante Pétunia et Dudley.

- Oh je suis sûr que nous finiront en meilleurs copain, (à vérifier) dit Diggle d’une voix légère, agitant son chapeau alors qu’il quittait la pièce. Hestia le suivi.

Dudley se libera doucement de l’emprise de sa mère et marcha vers Harry qui a dû réprimer l’envie de le menacer avec la magie. Alors Dudley lui tendit sa grosse main rose.

- Mince alors, Dudley, dit Harry alors que Tante Pétunia ravalait ses sanglots, Les détraqueurs ont-ils insufflé une personnalité différente en toi?"

-Dunno, marmonna Dudley, Au revoir, Harry.

-Ouai … dit Harry, serrant la main à Dudley. Peut-être. Faits attention, Big D.

Dudley esquissa un sourire. Ils avancèrent lourdement dans la pièce. Harry entendit ses pas lourds sur l’allée couverte de graviers, puis une porte de voiture claquer.

Tante Pétunia dont le visage avait été empêtré dans son mouchoir regarda autour d’elle, après le bruit. Elle ne pas semblait pas avoir pris en compte l’éventualité de se trouver seul avec Harry. À la hâte rangeant son mouchoir humide dans sa poche, elle dit,

- bon - au revoir et se dirigea vers la porte sans le regarder.

- Au revoir dit Harry.

Elle s’arrêta et regarda en arrière. Pendant un moment Harry a eu le sentiment très étrange qu'elle voulait lui dire quelque chose ; Elle lui jeta un regard étrange et timide et sembla sur le point de parler, mais ensuite, avec un peu de sa tête, elle sortit de la pièce après son mari et son fils.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Lol génial le passage à la fin

Anonyme a dit…

Sympa la traduction :)
Un petit détail à corriger (yen a d'autres mais celui là m'a sauté aux yeux) :
-Dunno, marmonna Dudley, Au revoir, Harry.
Dunno = Don't know = Je sais pas, j'en sais rien.