samedi 28 juillet 2007

Chapitre 13: Chapitre 13

Chapitre 13

La commission d’enregistrement des Sang-de-Bourbe

A

h, Mafalda” dit Ombrage, regardant Hermione. “C’est Travers qui vous envoie n’est-ce -pas?”
“Oui”, dit Hermione
“Mon dieu, vous serez très bien” Ombrage parlait au sorcier en noir et or. “ Le problème est résolu. Monsieur le ministre, si Mafalda peut -être épargnée pour enregistrer nous pourrions commencer immédiatement.” Elle consulta son carnet. “10 personnes aujourd’hui dont la femme du ministre engagées! Hum, hum... même ici, au coeur du ministère!” Nous irons droit au but, Mafalda, vous trouverez tout ce dont vous avez besoin dans la salle d’audition du tribunal. Bonjour Albert, vous n’allez pas bien? Elle fit un pas dans l’ascenseur avec Hermione, de même que les sorciers qui avaient écouté la conversation d’Ombrage avec le ministre.” Allons-nous dehors?”
“Oui, biensûr” dit Harry avec la voix profonde de Runcom.
Harry fit un pas hors de l’ascenseur. Les grilles d’or résonnèrent derrière lui en se fermant. Jetant un coup d’oeil par -dessus son épaule, Harry vit le visage inquiet d’Hermione soutenant son regard, un grand sorcier de chaque côté, les cheveux de velours d’Ombrage s’arrêtant au niveau de ses épaules.
“Qu’apportez-vous ici Runcom? demanda le nouveau ministre de la magie. Ses longs cheveux et sa barbe noirs striés d’argent surplombant un grand front ombrageaient ses yeux brillants, donnant à Harry l’impression d’un crabe regardant par dessous une roche.
“Besoin d’un mot court avec. Harry hésita une fraction de seconde. “Arthur Weasley, quelqu’un a dit qu’il était au dessus du niveau 1.”
“Ah dit Plum Thickness, Il s’est fait remarqué avec une personne indésirable?
“Non, dit Harry, la gorge sèche, rien de ce genre”
“ Bien, c’est juste une question de temps, dit Thickness. Si vous voulez mon avis, les traîtres de sang sont aussi mauvais que les moldus. Bonne journée, Runcom”
“ Bonne journée, monsieur le ministre”
Harry regarda Thickness marcher le long du couloir tapissé. Dès que le ministre fut hors de vue, Harry tira sa cape d’invisibilité de dessous sa lourde cape noire, s’en recouvrit et partit dans la direction opposée. Runcom était si grand qu’Harry était forcé de s’arrêter pour s’assurer que ses grands pieds étaient cachés. La panique tordait le creux de son estomac. Il passait devant des portes brillantes, chacune portant une petite plaque portant le nom et la fonction de l’employé; la puissance du Ministère, sa complexité, son impénétrabilité semblait se refermer sur lui de sorte que le plan qu’il avait établi soigneusement avec Ron et Hermione ces quatre dernières semaines semblait enfantin. Ils concentraient tout leurs efforts pour rester à l’intérieur sans se faire détecter: Ils n’avaient pas pensé à ce qu’ils feraient s’ils étaient séparés. Maintenant Hermione était coincée devant la cour du tribunal ce qui prendrait certainement des heures, Ron luttait pour faire de la magie qui était, Harry en était sûr,
au dessus de son niveau, la liberté d’une femme dépendant des résultats, et lui, Harry déambulait à l’étage du dessus sachant parfaitement que sa carrière se jouait au niveau inférieur..
Il s’arrêta de marcher, s’appuya contre un mur et essaya de décider quoi faire. Le silence le pressait. IL n’y avait aucune animation ou conversation ou marche- pieds rapides, ici les tapis pourpres étaient aussi silencieux comme si le sort de Muffliato avait été jeté à cet endroit. Son bureau doit être là, pensa Harry.
Il semblait peu probable qu’Ombrage veuille garder ses bijoux dans son bureau, mais
d’une autre part, il serait bête de ne pas s’en assurer. Il revint donc dans le couloir, il ne passait personne mais un sorcier qui murmurait des instructions à une cannette flottant devant lui fronça les sourcils gribouillant d’un trait un parchemin.
Regardant attentivement les noms sur les portes, Harry tourna au coin. A mi-chemin de ce nouveau couloir, il émergea sur un large espace ouvert où une douzaine de sorcières et de sorciers assis devant des rangées de bureau ressemblant à ceux des écoles mais poli et sans graffitis. Harry s’arrêta pour les regarder, l’effet était assez hypnotisant. Ils étaient tous ondulant et tripotant leurs baguettes magiques à l'unisson et des carrés de papier colorés volaient dans tous les sens comme des petits cerf-volant roses. Après quelques secondes, Harry s’aperçut que ces démarches suivaient un certain rythme, que tous ces papiers formaient le même motif et après quelques secondes de plus, il réalisa que ce à quoi il assistait était en fait la création de brochures- que les carrés de papier étaient des pages qui assemblées, pliés en un certain endroit, tombaient en piles ordonnées derrière chaque sorciers et sorcières.
Harry se mouva avec plus d’habileté même si les ouvriers étaient absorbés par ce qu’ils faisaient et Harry doutaient qu’ils remarquent .......... et il glissa une brochure complète de la pile d’une jeune sorcière. Il l’examina en-dessous de sa cape d’invisibilité. La couverture rose était ornée d’un titre doré:


Sang -de- Bourbe
et les Dangers qu’ils représentent
pour la société des purs sang pacifistes

Sous le titre se trouvait une photo d’une rose rouge avec un visage...... au milieu des pétales étranglée par une herbe verte à l’air et aux crocs menaçants. Il n’y avait pas le nom de l’auteur sur la brochure mais tandis qu’il l’examinait, Il crut sentir les cicatrices de sa main droite palpiter. Et la jeune sorcière à côté de lui confirma ses intuitions quand elle dit continuant de tourner et d’onduler sa baguette:
« La vieille sorcière va être interrogées par les sang de bourbe toute la journée, non?
Quelqu’un est-il au courant? »
“Prudence, dit le sorcier à côté d’elle, jetant un oeil inquiet alentour, une de ses pages glissa et tomba à terre.
“Quoi, elle a des oreilles magiques en plus des yeux maintenant!”
La sorcière regarda la porte d’acajou brillante face à la salle des brochuriers.
Harry regarda aussi, et la rage se dressa en lui tel un serpent. Là où aurait dù être la serrure se trouvait un oeil, grand et rond avec un iris bleu lumineux; un oeil familier pour quiconque avait connu Alastor Maugrey. Pendant un quart de seconde, Harry oublia où il était et ce qu’il était en train de faire, il oublia aussi qu’il était invisible.
Il se rendit directement à la porte et examina l’oeil. Il ne bougeait plus, le regard fixe comme congelé.
La plaque en dessous indiquait:


Dolores Ombrage
Sous-secrétaire du ministre

En dessous, une nouvelle plaque, légèrement plus brillante que la précédente où l’on pouvait lire:

Directeur de la commission d’enregistrement
des Sang de Bourbe

Harry regarda derrière lui la douzaine de brochuriers: Bien qu'ils aient été attentifs à leur travail, il pouvait à peine supposer qu'ils ne réagiraient pas si la porte d'un bureau vide s'ouvrait devant eux. Il retira donc de sa poche intérieure un objet insolite avec de petites jambes ondulantes et un klaxon de caoutchouc pour le corps. Se couchant sous sa cape, il plaça le faux détonateur à terre. Celui-ci fila immédiatement vers les jambes der sorciers et des sorcières devant lui. Après un court instant, pendant lequel Harry attendait la main sur la poignée de porte, un gros bang retentit et une fumée âcre s’éleva d’un coin. La jeune sorcière au premier rang cria: des pages roses volaient dans tous les sens tout comme elle et les autres sautaient regardant alentour pour voir quelle était la source de cette soudaine agitation. Harry tourna la poignée et entra dans le bureau d’Ombrage et ferma la porte derrière lui.
Il eu l’impression de retourner dans le passé. La pièce était exactement identique au bureau d’Ombrage à Poudlard. Les rideaux de dentelle, les fleurs séchées et les napperons emplissaient la pièce. Les murs arboraient les mêmes assiettes décoratives, chacune d’une couleur vive figurant des chatons gambadant d’un charme écoeurant. Le bureau était couvert d’un tissu plein de fleurs. Derrière l’oeil de Maugrey, un appareil télescopique permettait à Ombrage d’observer les ouvriers de l’autre côté de la porte. Harry y jeta un oeil et vit qu’ils étaient tous rassemblés autour du faux détonateur. Alors il arracha le télescope laissant un trou béant, retira le globe occulaire et le mit dans sa poche. Il se retourna, souleva sa baguette et murmura « Accio casier ». Rien ne se passa, mais il s’y attendait, il n’y avait aucun doute qu’Ombrage connaissait tous sur les sortilèges et formules magiques. Il se glissa derrière le bureau et commença à ouvrir tous les tiroirs. Il vit des canettes, des cahiers, des trombones enchantés enroulés autour des papiers comme des serpents, une petite boîte de noeuds et d’agrafes pour les cheveux mais aucune trace de coffre(cadenas). Il y avait un meuble d’archives derrière le bureau : Harry l’examina. Tout comme le casier de Rusard à Poudlard, il était rempli de chemises chacune portant un nom différent. Harry n’avait pas regardé toutes les chemises que quelque chose l’arracha de ses observations. Il le sortit et l’ouvrit.

Arthur Weasley
Sang: Sang pur mais opinions pro-moldus inacceptables
Position: Connaît des membres de l’Ordre du Phoenix

Famille: marié (sang pur), sept enfants dont les deux plus
jeunes à Poudlard. Plus jeune fils soigné à domicile,
maladie sévère, confirmé par les inspecteurs du
ministère

Mesures de sécurité Dépisté, mouvements surveillés, indésirable
1 :forte probabilité d’entrer en contact avec (a séjourné chez la
famille)


« Indésirable numéro 1 »murmura Harry d’un soufle pendant qu’il remettait la chemise en place et refermait le tiroir. Il pressentait qu’il connaissait la personne en question. Il se redressa et jeta un dernier coup d’oeil dans le bureau et soudain aperçut une affiche sur le mur marquée « Indésirable numéro 1 » au dessus d’un coffre.
Une petite note rose était collé dessus avec dans un coin un chaton. Harry s’approcha pour le lire et vit ce qu’Ombrage avait inscrit: « à punir ».
En colère comme jamais, il tata les vases et les corbeilles de fleurs séchées mais il ne fut pas surpris de ne pas trouver la clé. Regardant une dernière fois au cas où quelque chose lui aurait échappé, son coeur fit un bond. Dumbledore le regardait fixement à travers un petit miroir rectangulaire, posé au sommet d’une bibliothèque.
Harry traversa la pièce en courant et se saisit de l’objet en question, mais il réalisa au moment où il le touchait qu’il ne s’agissait pas du tout d’un miroir. Dumbledore souriait mélancoliquement derrière un livre à la couverture glaçée.
Harry n’avait pas immédiatement noté le titre vert brrant son chapeau de sorcier: La vie et les mensonges d’Albus Dumbledore, ni l’écriture plus fine en-dessous:« par Rita Skeeter, auteur bestseller d'Armando Dippet : Maître ou débile ? »
Harry ouvrit le livre au hasard et vit une photographie recouvrant une page entière, représentant deux garçons adolescents, tous les deux riant excessivement, les bras autour des épaules de chacun. Dumbledore, les cheveux de longs, s'était laissé pousser une barbe minuscule qui rappelait celle de Krum qui gênait tant Ron . Le garçon qui s’amusait silencieusement près de Dumbledore était allègre et sauvage. Ses cheveux d'or tombaient au niveau des épaules. Harry se demanda si c'était un jeune Doge, mais avant qu'il ait pu vérifier la légende, la porte du bureau s'ouvrit..
Si Thicknesse n'avait pas regardé au-dessus de son épaule au moment où il entrait, Harry n'aurait pas eu le temps de tirer sa cape d'invisibilitée et de s’en recouvrir. Il se demanda si Thicknesse pouvait avoir vu un mouvement, parce que pendant un moment ou deux il resta immobile, regardant fixement curieusement à l'endroit où Harry venait de disparaître. Peut-être décida-t’il que tout ce qu'il avait vu était Dumbledore se grattant le nez sur la couverture du livre comme Harry l'avait remplacé à la hâte sur l'étagère. Thicknesse finalement marcha jusqu’au bureau et dirigea sa baguette magique vers la cannette se tenant dans le pot d'encre. Il commenca à écrire une note à Ombrage. Très lentement, osant à peine respirer, Harry se rapprocha du bureau et regarda la pièce de l’autre côté.
Les brochuriers étaient encore groupés autour des restes du faux détonateur, qui continait à hululer faiblement autant qu‘il fumait. Harry se précipita vers le couloir et entendit la jeune sorcière dire:je parie qu'il a parti qu’ils s’agit de charmes expérimentaux, ils sont si négligent, utiliser ce canard toxique ? » Revenat en arrière vers les ascenseurs, Harry passa en revue ses options. Il n'avait jamais été probable que le médaillon ait été ici au ministère. Leur priorité maintenant était de quitterr le ministère avant qu'ils ne soient repérés, et réessayer encore un autre jour. La première chose à faire était de trouver Ron, et alors ils pourraient établir un plan pour récupérer Hermione du tribunal. L'ascenseur était vide quand il arriva. Harry sauta dedans et retira la cape d'invisibilitée pendant qu'il commençait sa descente. À son grand soulagement, quand l’ascenseur stoppa au niveau deux, Ron le visage humide et sauvage observa Harry. « Bon Bonjour, » bégaya-t’il à Harry pendant que l'ascenseur repartait . « Ron, c‘est moi, Harry ! » « Harry ! Mince, j'ai oublié à quoi tu ressemblais. Pourquoi Hermione n’est pas avec toi ? » « Elle a dû descendre aux auditoires de tribunal avec Ombragege, elle ne pouvait pas refuser, et .. Mais avant que Harry ait pu finir l'ascenseur s'était arrêté une fois encore. Les portes s’ouvrirent et M. Weasley entra , parlant à une vieille sorcière dont les cheveux blonds étaient tel qu’ils lui donnaient l’air d’une grosse fourmis. « … Je comprends tout à fait ce que vous dites, Wakanda, mais j'ai peur que je ne puisse partir - « M. Weasley s’interrompu ; il avait remarqué Harry. Il était très étrange de voir la lueur d’aversion dont M. Weasley le gratifiait . Les portes d'ascenseur se fermèrent et les tous les quatre s’enfonçèrent un peu plus profond encore. « OH bonjour » dit M. Weasley, regardant les gouttes régulières tombant de la robe longue de Ron. « Votre épouse a-t’elle été interrogée aujourd'hui ? Heu - que vous est-t’il arrivé ? Pourquoi êtes vous si humide ? » Il pleut dans le bureau de Yaxley » dit Ron s’empressant de se cacher derrière son épaule. Harry était certain que Ron était inquiet à l’idée que son père puisse l’identifier s’il le regardait droit dans les yeux. « Je ne pouvais pas l'arrêter, aussi j’ai demandé à ce qu’ils m’envoient Bernie Pillsworth, je pense qu'il avait plus urgent. « Oui, beaucoup de bureaux ont été innondés récemment, » dit M. Weasley. « Avez-vous essayé Meterolojinx Recanto ? Cela a fonctionné pour Bletchley. » « Meteolojinx Recanto ? » Ron répondit. « Non, Merci, papa - je veux dire, merci, Arthur. » Les portes d'ascenseur s’ouvrirent ; la vieille sorcière avec les cheveux de fourmis sortit, et Ron attendit qu’elle soit hors de vue. Harry l’ incita à la suivre, mais trouva son chemin bloqué par Percy qui entrait lui aussi dans l'ascenseur, son nez plongé dans quelques journaux . Jusqu'à ce que les portes soient fermés Percy ne réalisa pas qu'il était au côté de son père. Il releva le nez et vit son père . Le teint rouge tournant à la couleur d’un radis il essaya de sortir dès que les portes s’ouvrirent. Pour la deuxième fois, Harry essaya de sortir, mais cette fois trouva son chemin bloqué par le bras de M. Weasley. « Un moment, Runcorn. » Les portes d'ascenseur se fermèrent et l‘ascenseur reprit sa course. M. Weasley dit, « j'ai entendu que vous avez eu des informations sur Dirk Cresswell. » Harry eu l'impression que la colère de M. Weasley était accentué en raison de la présence de Percy. Harry décida que sa meilleure chance était d'agir stupide. « Désolé ? » dit-il. « Ne feindez pas, Runcorn, » reprit M. Weasley violemment. « Vous avez dépisté le magicien qui a truqué son arbre de famille, non ? » « Comment cela? » dit Harry. « Ainsi Dirk Cresswell est dix fois le magicien que vous êtes, » adit M. Weasley tranquillement, car l'ascenseur est descendait . « Et s'il survit à Azkaban, vous devrez lui répondre, pour ne pas mentionner son épouse, ses fils, et ses amis - « « Arthur, » Harry interrompu, « vous savez que vous êtes dépistés ? » « Est-ce une menace, Runcorn ? » dit M. Weasley le ton de plus en plus fort. « Non, » dit Harry, « c'est un fait ! Les portes d'ascenseur s‘ouvrirent.

Les portes d'ascenseur s'ouvrirent. Ils avaient atteint l'atrium. M. Weasley lança à Harry un regard méprisant et sortit de l'ascenseur. Harry resta sur place, secoué. Il regrettait de ne pas jouer le rôle de quelqu'un d'autre que Runcorn... Les portes d'ascenseur se refermèrent.
Harry prit sa cape d'invisibilité et l'a remis sur lui. Il allait essayer de dégager Hermione tout seul tandis que Ron s'occuperait du bureau dans lequel il pleuvait. Quand les portes s'ouvrirent, il sortit par un passage en pierre éclairé par des torches tout à fait différent des couloirs des étages supérieur en-bois-lambrissés et tapissés. Comme à sa gauche cliquetait lointainement, Harry trembla légèrement, regardant vers la porte noire éloignée qui marquait l'entrée du Département de Mystères.
Il ressortit, sa destination n'était pas la porte noire, mais le couloir à sa gauche, qui donnait sur des escaliers menant vers le bas aux chambres de cour. Son esprit envisageait les différentes possibilités pendant qu'il s'approchait de l'une d'elles : Il avait toujours un couple de leurres explosifs, mais peut-être vaudrait-il mieux frapper simplement à la porte d'auditoire de tribunal, d'entrer en se faisant passer pour Runcorn, et de demander un mot rapide avec Mafalda ? Bien sûr, il ne savait pas si Runcorn était suffisamment important pour l'en faire sortir et même s'il se débrouillait bien, la non-réapparition d'Hermione pourrait déclencher une recherche avant qu'ils ne soient libres du Ministère.
Perdu dans ses pensées, il ne remarqua pas immédiatement le froid artificiel qui rampait au-dessus de lui, comme s'il descendait dans le brouillard. Cela devenait de plus froid et plus froid à chaque pas qu'il faisait; un froid qui avait atteint le fond de sa gorge et déchirait ses poumons. Et alors il s'aperçut que le sentiment de désespoir le remplissait, augmentant à l'intérieur de lui…
- Détraqueur, pensa-t-il.
Et comme il atteignait le pied des escaliers et tournait à sa droite il vit une scène effrayante. Le passage sombre à l'extérieur des salles d'audience était rempli de grandes silhouettes capuchonnées de noir, leurs visages complètement dissimulés, leurs souffles loqueteux étaient le seul son de l'endroit.


Les Nés-moldus pétrifiés amenés ici pour interrogatoire étaient assis blottis et frémissant sur des bancs de bois dur. La plus part d'entre eux cachaient leur visage dans leurs mains, peut-être dans une tentative instinctive de se protéger de bouches avides des détraqueurs. Quelques uns étaient accompagnés de leurs familles, d'autres seuls. Les détraqueurs glissaient de haut en bas devant eux, et le froid, et l'absence d'espoir, et le désespoir du lieu s'étendaient eux-mêmes sur Harry comme une malédiction …


Combat-le, se dit-il, mais il savait qu'il ne pouvait pas invoquer un Patronus ici sans se découvrir instantanément. C'est pourquoi il avança aussi silencieusement qu'il le pouvait et avec à chaque pas qu'il faisait la torpeur semblait s'emparer de son esprit, mais il se força à penser à Ron et Hermione qui avaient besoin de lui.


Et ensuite, brusquement et shockingly au milieu du froid silence, une des portes du donjon sur la gauche du couloir s'ouvrit avec force et des cris se répercutèrent vers l'extérieur.
“Non, non, je suis un sang-mêlé, je vous dis ! Mon père était un sorcier, il l'était, vérifiez, Arkie Alderton, c'était un dessinateur de manche à balai bien connu, vérifiez, je vous dis - retirez vos mains de moi, retirez vos mains -“


“Ceci est votre dernier avertissement,” dit la douce voix d'Ombrage qui, amplifiée par magie, raisonnait ainsi clairement par dessus les cris désespérés de l'homme.
“Si vous résistez, vous serez soumis au baiser des Détraqueurs.”


Les cris de l'homme s'atténuèrent mais des sanglots secs résonnaient à travers le couloir.
“Emmenez-le,” dit Ombrage.


Deux Détraqueurs apparurent sur le seuil de la salle d'audience, leurs mains putrides et écorchées cramponnant le bras au dessus d'un sorcier qui semblait défaillir. Ils descendirent le couloir avec lui en glissant, et les ténèbres qu'ils trainent derrière eux l'engloutirent.
“Suivant - Mary Cattermole,” appela Ombrage.


Une petite femme se leva ; elle tremblait de la tête aux pieds. Ses cheveux noirs étaient tirés en arrière en chignon et elle portait une longue robe ordinaire. Son visage était complètement exsangue. Alors qu'elle passait les Détraqueurs, Harry vit son tressaillement.
Il le fit instinctivement, sans aucune sorte de plan, parce qu'il détestait la voir marcher seule dans le donjon. Comme la porte commença à osciller pour se fermer, il se glissa dans la salle d'audience derrière elle.
Ce n'était pas la même salle que celle où il avait été interrogé pour usage inapproprié de la magie. Celle-ci était beaucoup plus petite, pourtant le plafond était presque aussi haut, cela donnait un sentiment claustrophobe d'être coincé au fond d'un puits profond.

Il y avait plus de Détraqueurs ici, déversant leur aura glaciale dans ces lieux ; ils se tenaient debout comme des sentinelles sans visages dans le coin le plus éloigné de la haute plate-forme surélèvée. Ici, derrière une balustrade, était assise Ombrage, avec Yaxley à côté d'elle, et Hermione, presque aussi blanche que Cattermole, de l'autre côté. Au pied de la plate-forme, un chat bightsilver à poils longs rôdait ça et là et Harry réalisa qu'il était là pour protéger le procureur du désespoir qui émanait des Détraqueurs : c'était la façon dont devait se sentir les accusés, non les accusateurs.
" Asseyez-vous,” dit Ombrage de sa voix douce et soyeuse.
Mrs. Cattermole stumbled to the single seat in the middle of the floor beneath the raised platform. The moment she had sat down, chains clinked out of the arms of the chair and bound her there.
“Vous êtes Mary Elizabeth Cattermole?” demanda Ombrage. Mrs. Cattermole fit un seul et tremblant mouvement de tête.
“Marriée à Reginald Cattermole du Département de Maintenance Magique ?”
Mrs. Cattermole fondit en larmes.
“ Je ne sais pas où il est, il était sensé me rejoindre ici !” Ombrage l'ignora.
"Mère de Maisie, Ellie et d’Alfred Cattermole?”
Mrs. Cattermole sanglota plus fort de jamais.
"Ils sont effrayés, ils pensent que je ne pourrais pas venir à la maison-"
"Nous épargnons," la demi-guêtre Yaxley. "Les gamins des sang-de-bourbe n'entrent pas dans nos sympathies."
Les sanglots de Mme. Cattermole masquèrent les pas d'Harry pendant qu'il avançait soigneusement en direction de la plate-forme. Dès qu'il eu passé l'endroit où le Patronus en forme de chat patrouillait, il senti le changement de la température : c'était chaud et confortable ici. Le Patronus, il en était sûr, était celui de Ombrage, et il rougeoyait brillamment car elle était si bien ici, dans son élément, confirmant des lois tordues qu'elle avait aidé à écrire. Lentement et très soigneusement il avança sur le passage le long de la plate-forme derrière Ombrage, Yaxley, et Hermione, prenant un siège derrière cette dernière. Il s'inquiéta en voyant Hermione sursauter. Il pensa à lancer le charme Assurdiato sur Ombrage et Yaxley, mais murmurer même le mot pourrait donner l'alarme sur Hermione. Alors Ombrage augmenta sa voix pour s'adresser à Mme. Cattermole et Harry saisi sa chance.
« Je suis derrière toi, » chuchota-t-il dans l'oreille d'Hermione. Comme il l'avait prévu, elle sursauta tellement violemment qu'elle renversa presque la bouteille d'encre avec laquelle elle était censée enregistrer l'entrevue, mais Ombrage et Yaxley étaient concentrés sur Mme Cattermole, et ne s'en aperçurent pas.
"Une baguette magique a été prise sur vous à votre arrivée au Ministère aujourd'hui, Mme Cattermole, " continua Ombrage. "“ 8 cm ¾ , cerise, brin de cheveux de licorne. Reconnaissez-vous cette description ? "
Mme. Cattermole inclina la tête, essuyant ses yeux sur sa manche.
"Pourriez-vous s'il vous plaît nous dire qui est la sorcière ou le sorcier à qui vous avez prise cette baguette magique ?"
"P-prise ?" sanglota Mme. Cattermole. "Je ne l'ai pas p-prise à quelqu'un. Je l'ai a-acheté quand j'avais onze ans. E-elle m'a choisi."
Elle pleura plus fort que jamais.
Ombrage rit avec sa voix de jeune fille qui donna à Harry l'envie de l'attaquer. Elle se pencha en avant sur la barrière, pour mieux pour observer sa victime et quelque chose en or se balança aussi en avant et pendait dans le vide : le médaillon.
Hermione l'avait vu; elle libera un grincement (mais Ombrage et Yaxley, toujours attentif à leur proie, étaient sourd pour tout le reste.
« Non, » dit Ombrage, « non, je ne pense pas ça, Mme Cattermole. Les baguettes magiques choisissent seulement des sorcières ou des sorciers. Vous n'êtes pas une sorcière. J'ai vos réponses au questionnaire que vous avez envoyé ici - Mafalda, passez les moi. »
Ombrage tendit une petite main : Elle ressemblait tellement à un crapaud à ce moment qu'Harry fut tout à fait étonné de ne pas voir des palmes entre ses doigts trapus. Les mains d’Hermione tremblaient sous le choc. Elle tâta une pile des documents équilibrés sur la chaise près d’elle, retirant finalement une liasse de parchemin avec le nom de Mme Cattermole dessus.
"C'est - c'est joli, Dolores," dit-elle, indiquant le bijou brillant dans les plis du chemisier d'Ombrage
"Quoi ?" cassa Ombrage, jetant un coup d'œil en bas. "Oh oui - un vieil héritage familial," dit-elle, tapotant le médaillon se trouvant sur sa grande poitrine. "Le S représente Serpentard…. Je suis lié au Serpentards… En effet, il y a peu de familles de sang-pur à qui je ne suis pas rapproché …

A la pitié," elle continua d'une voix plus forte, feuilletant le questionnaire de Mme. Cattermole, "la même chose ne peux pas être dites de vous.

Professions de Parents : Marchands de fruits et légumes'. "
Yaxley ri moqueusement. Au-dessous, le chat argenté patrouillait en haut et en bas, et les détraqueurs se tenaient dans le coin attendant.

Ce fut le mensonge d'Ombrage qui produit l’augmentation de sang dans le cerveau d’Harry et effaça son sens d'attention.
Le médaillon qu'elle avait pris par une peau de vin d'un petit criminel, était employé pour soutenir ses propres qualifications de pur-sang. Il souleva sa baguette magique, ne se souciant pas de la maintenir cachée dans la cape d’invisibilité, et dit « Stupefix »

Il eu un flash de lumière rouge ; Ombrage chiffonna et son front frappa le bord de la balustrade: Les papiers de Mme Cattermole's glissèrent recouvrant le plancher et, vers le bas ci-dessous, le chat argenté vagabondant disparu. L'air glacé les frappa comme un vent approchant : Yaxley, confus, regarda autour pour trouver la source du trouble et la main désincarnée tenant baguette magique d’Harry qui la pointa sur lui. Il essaya de tirer sa propre baguette magique, mais trop tard : « stupefix ! » Yaxley glissa à terre courbé sur le plancher.

"Harry!"
"Hermione, si tu pensais que j’allais rester assis ici et la laisser feindre"
"Harry, Mme. Cattermole!"
Harry tourna sur lui-même, rejetant sa cape d'Invisibilité; en bas, le détraqueurs avait bougés de leurs coins; ils glissaient vers la femme enchaînée à la chaise : peut-être parce que le Patronus avait disparu ou parce qu'ils avaient sentis que leurs maîtres n'avaient plus le contrôle, ils ont semblé avoir abandonné la contrainte. Mme. Cattermole libéra un cri perçant épouvantable de crainte comme un gluant, porta la main a son menton et refoula son visage.
"EXPECTO PATRONUM!”
Le cerf argenté sorti du bout de la baguette magique de Harry et sauta vers les détraqueurs, qui tombèrent en arrière et partirent dans les coins sombres de nouveau. La lumière du cerf, plus puissante et plus de réchauffant que la protection du chat, rempli le cachot souterrain entier pendant qu'il avançait au petit galop autour de la pièce.
"Prends l'Horcruxes," dit Harry à Hermione.
Il revint en courant en bas, mettant la cape d'Invisibilité sur son dos et s'approcha de Mme. Cattermole.
"Vous ?" chuchota-elle, regardant son visage. "Mais - mais Reg a dit que vous étiez celui qui a soumis mon nom pour l'interrogation!"
"Moi ?" murmura Harry, tirant sur les chaînes liant ses bras, "Bien, j'ai changé d'avis. Diffindo!" Rien ne se produisit. "Hermione, comment je me débarrasse de ces chaînes ?"
"Attends, j'essaye quelque chose ici"
"Hermione, nous sommes entourés par des détraqueurs!"
"Je sais cela, Harry, mais si elle se réveille et que le médaillon est plus la - je dois en faire un double - Geminio! Là … Cela devrait la tromper."
Hermione revint en courant en bas.
« Voyons…. Relashio ! »
Les chaînes tintèrent et se retirèrent dans les bras de la chaise. Mme. Cattermole a semblé aussi effrayée que jamais auparavant.
“Je ne comprends pas,” soupira-t-elle.
“Vous allez partir d'ici avec nous,” dit Harry en la mettant sur ses pieds, “Rentrez chez vous, prenez vos enfants, et quittez le pays si vous pouvez le faire. Déguisez-vous et fuyez. Vous avez vu comment c'est, vous n'obtiendrez rien en vous présentant juste aux auditions ici…”
"Harry, dit Hermione, “comment allons-nous sortir d'ici avec tous ces Détraqueurs à l'extérieur de la porte ?”
“Les Patronus,” dit Harry, pointant sa baguette sur le sien. Le cerf ralentit et marcha, toujours miroitant brillant, vers la porte. “Plus nous en avons mieux ce sera, fait le tiens, Hermione.”
“Expec - Expecto patronum,” dit Hermione. Rien ne se passa. “C'est le seul sort avec lequel elle a toujours eut des ennuis...” Harry raconta à une Mrs. Cattermole complètement stupéfiée. “Un peu fâcheux, réellement … Allez vas-y, Hermione….”
‘Expecto patronum!”
Une loutre d'argent naquit de l'extrémité de la baguette d'Hermione et vola gracieusement dans l'air pour rejoindre le cerf.
"v-venez" dit Harry, et il mena Hermione et Mme Cattermole à la porte.
Quand les Patronus glissèrent hors du cachot souterrain il y eu des cris choqués des gens attendant à l'extérieur. Harry regarda autour de soi; les détraqueurs tombaient en arrière des deux côtés d'eux, se mêlant dans l'obscurité, se dispersant avant les créatures d'argent.
"Il a été décidé que vous devriez tous aller chez vous et entreprendre de cacher vos familles," dit Harry a l'intention des nés-moldus, qui étaient ébloui par la lumière des Patronus et se recroquevillaient toujours légèrement. "Allez à l'étranger si vous pouvez. Allez juste bien loin du Ministère. C'est le - euh - la nouvelle position officielle. Maintenant, si vous suivez juste les Patronus, vous serez capables de quitter l'Atrium. "
Ils avaient réussi à se lever sans être interceptés, mais pendant qu'ils se rapprochaient des ascenseurs Harry commença à avoir des pressentiments. S'ils apparaissaient dans l'Atrium avec un cerf d'argent et la loutre montant en flèche et à côté de cela environ vingt personnes, la moitié d'entre eux a accusé des nés-moldus, il ne pouvait pas s'empêcher d'estimer qu'ils attireraient l'attention indésirable. Il venait d'arriver à cette conclusion importune quand l'ascenseur résonna à la porte qui se trouvait devant eux.
“Reg!” s'écria Mrs. Cattermole, et elle se jeta dans les bras de Ron. “Runcorn sort moi d'ici, il a attaqué Ombrage et Yaxley, et il m'a dit que nous devions tous quitter le pays. Je pense que nous ferions mieux de le faire, Reg, je le pense vraiment, dépêchons-nous de rentrer à la maison et allons chercher les enfants - pourquoi es-tu tout mouillé ?”
“Eau,” marmonna Ron, en s'écartant. “Harry, ils savent qu'il y a des intrus dans le ministère, quelque chose à propos d'un trou dans la porte du bureau d'Ombrage. Je suppose que nous avons cinq minutes si ça -"
Le patronus d'Hermione s'évanouie avec un pop alors qu'elle tournait un visage frappé d'horreur vers Harry.
“Harry, si nous sommes piégés ici - !”
“Nous ne le serons pas si nous bougeons rapidement,” dit Harry. Il s'adressa au groupe silencieux derrière eux, qui était tous badaudant à lui.
“Qui a sa baguette ?”
A peu près la moitié d'entre eux leva la main.
“Ok, tous ceux qui n'ont pas de baguette doivent s'attacher à quelqu'un qui en a une. Nous devons nous dépêcher avant qu’ils nous arrêtent. Allez-y.”
Ils parvinrent à se tasser dans deux ascenseurs. Le Patronus d'Harry se tenait en sentinelle devant les grilles dorées pendant qu'il les fermait et l'ascenseur s'éleva.
“Niveau 8,” dit la voix impavide d'une sorcière, “Atrium.”
Harry su immédiatement qu'il avait des ennuis. L'atrium était plein de gens allant d'une cheminée à l'autre pour les sceller.
"Harry, dit Hermione, "Qu'allons nous faire - ?"
"STOP !" tonna Harry et la puissance voix de Runcon retentit dans l'Atrium. Les sorciers scellant les cheminées se figèrent. "Suivez-moi, souffla-t-il au groupe de nés-moldus terrifiés qui avança à nouveau en petit groupe, guidés par Ron et Hermione.
" Qu'est-ce qui se passe, Albert " dit le même sorcier chauve qui avait suivit Harry hors de la cheminée un peu plus tôt. Il avait l'air nerveux.
"Ce lot doit partir avant que vous ne scelliez les sorties," dit Harry avec toute l'autorité il pouvait rassembler.
Le groupe de magiciens devant lui se regardèrent.
"On nous a dit de sceller toutes les sorties et pas laissent quelqu'un-"
"Me contredisez-vous ?" dit Harry déchaîné.

"Voudriez-vous que je fasse examiner votre arbre généalogique, comme j'ai fait avec Dirk Cresswell ?"
"Désolé!" haleta le magicien avec une calvitie naissante, reculant. "Je n'ai voulu dire rien, Albert, mais j'ai pensé … j'ai pensé qu'ils étaient là pour l'interrogatoire et …"
"Leur sang est pur," dit Harry et sa voix profonde répercutée de façon impressionnante par le hall. "Plus pur que beaucoup des vôtres, j'ose dire. Vous pouvez y aller " a-t-il grondé au Nés-moldus, qui se précipitèrent en avant dans les cheminées et commencèrent à disparaître par deux.
Les magiciens de Ministère restèrent en arrière, avec un regard confus, d'autres effrayés et craintif.
Lorsque :
"Marie!"
Mme. Cattermole regarda au dessus de son épaule. Le vrai Reg Cattermole, ne vomissant plus mais pâle et blême, venait de sortir étant en courant d'un ascenseur.
“R- Reg?"
Elle regarda son mari puis Ron, qui avait juré fort.
Le magicien avec une calvitie naissante avait ouvert la bouche, sa tête se tournant risiblement d'un Reg Cattermole à l'autre.
"Hé - qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce que c'est ?"
"Scellez la sortie! SCELLEZ LA!"
Yaxley était sorti d'un autre ascenseur et courait vers le groupe à côté des cheminées, dans lesquelles tout le nés-moldus était mais Mme. Cattermole avait maintenant disparu. Comme le magicien avec une calvitie naissante avait soulevé sa baguette magique, Harry leva son énorme poing et le frappa, l'envoyant voler dans les airs.


« Il était en train d’aider les Nées-Moldu à s’échapper, Yaxley ! » cria Harry.
Les collègues du sorcier chauve déclenchèrent un tumulte, dont l’occasion permis à Ron de saisir Mme Cattermole, de la pousser dans une cheminée encore ouverte, où ils disparurent. Confus, Yaxley regarda tour à tour Harry et l’homme assommé, alors que le vrai Reg Cattermole criait, « mon épouse ! Qui était ce avec mon épouse ? Que se passe-t-il ? »


Harry vit la tête de Yaxley se tourner, vit un soupçon naissant de vérité se dessiné sur son visage de brute.
« Avance ! » cria Harry à Hermione; il saisi sa main et ils sautèrent dans la cheminée ensemble pendant que le sort de Yaxley sifflait au-dessus de la tête de Harry. Ils tournèrent pendant quelques secondes avant d'atterrir dans des toilettes dans une cabine. Harry sur la porte pour l’ouvrir : Ron se tenait là près des lavabos, luttant toujours avec Mme. Cattermole.
« Reg, je ne comprends pas -
« Laissa tomber, je ne suis pas votre mari, vous devez rentrer chez vous ! »
Il y eu un bruit dans la cabine derrière eux ; Harry regarda alentour ; Yaxley venait juste d’apparaitre.


« ON Y VA ! » hurla Harry. Il saisi Hermione par la main et Ron par le bras et s’éclipsèrent.
L'obscurité les engloutis, avec une sensation de compression, mais quelque chose clochait…. La main de Hermione semblait glisser de sa prise….
Il se demanda s'il allait suffoquer ; il ne pouvait pas respirer ou voir ,et les seules choses tangibles au monde étaient le bras de Ron et les doigts d’ Hermione, qui glissaient lentement au loin….
Et alors il vit la porte du numéro douze, Square Grimmauld, avec sa poignée en forme de serpent, mais avant de pouvoir respirer, il y eu un cri perçant et un flash de lumière pourpre : La main de Hermione fut soudainement serrée comme un étau sur la sienne et tout devint noir encore une fois.

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