samedi 28 juillet 2007

Chapitre neuf

Chapitre neuf

Un endroit où se cacher

T

ous semblait brouillé, lent. Harry et Hermione se levèrent d'un bond et tirèrent leurs baguettes magiques. Beaucoup des personnes ne se rendaient pas compte que quelque chose d'étrange se produisait ; leurs têtes se tournaient toujours vers le chat argenté qui, soudain, disparu. Le silence s'étendit alors. Ils virent des ondulations froides à l'endroit où le Patronus s'était tenu. Alors quelqu'un cria. Harry et Hermione se jetèrent dans la foule, prise de panique. Les invités sprintaient dans toutes les directions, beaucoup transplanèrent ; les sortilèges protecteurs autour du Terrier s'étaient brisés.

« Ron ! » cria Hermione.

« Ron, où es-tu ? »

Ils se frayèrent un chemin à leur façon à travers la piste de danse, Harry vit des figures masquées apparaître dans la foule ; alors il vit Lupin et Tonks brandir leurs baguettes magiques et les entendit crier,

« Protego ! »

Un cri qui fit écho partout dans la pièce.

« Ron ! Ron ! » Appela Hermione, à moitié sanglotante pendant qu'elle et Harry se trouvaient, protégés, derrière les invités en panique. Harry saisit sa main pour s'assurer de ne pas être séparé, pendant qu'une strie de lumière sifflait au-dessus de leurs têtes – un charme protecteur où quelque chose de plus sinistre, il ne l'a pas su - Enfin, Ron était là. Il attrapa le bras libre de Hermione, Harry fit un tour sur lui même, la vue et le bruit s'éteignaient, l'obscurité les enveloppa. Tout ce qu'il pouvait sentir était la main de Hermione pendant qu'il était serré par l'espace et le temps, loin du Terrier, loin

des mangemort, s'enfuyant, peut-être, de Voldemort lui-même...

« Où sommes-nous ? » dit la voix de Ron

Harry ouvrit les yeux. Un moment, il cru qu'ils n'avaient pas quitté le mariage, ils semblaient toujours entourés par des gens.

« La Route de la Cour de justice de Tottenham» haleta Hermione.

« Une promenade, juste une promenade, nous avons besoin de trouver quelque part pour nous changer » Harry fit comme elle le lui demanda. Il commencèrent çà marcher puis à courir vers le haut d'une large et sombre rue envahie par les derniers fêtards du soir et remplie de magasins fermés, les étoiles scintillant audessus d'eux. Un bus à double étage leur klaxonna et un groupes de jeunes saouls les reluqua quand ils leurs passèrent devant. Harry et Ron portaient toujours des robes de sorciers.

« Hermione, il n'y a aucun endroit pour se changer » lui dit Ron, pendant qu'une jeune femme entra dans une trombe de petits rires nerveux en le voyant.

« Pourquoi je ne me suis pas assuré d'avoir la Cape d'Invisibilité avec moi ? » dit Harry, en jurant intérieurement sa propre stupidité.

«Toute l'année dernière je l'ai gardée avec moi et – »

« C'est bon, je l'ai la cape, j'ai aussi des vêtements pour vous deux » interrompa Hermione

« Essayez juste d'agir naturellement à ce qu'on vous dit – cela suffira. »

Elle les mena en bas une petite rue, puis dans l'abri d'une allée ombragée.

« Quand tu dis que tu as la cape, et des vêtements... » dit Harry, regardant Hermione en fronçant les sourcils voyant qu'elle ne possédait que son petit sac à main perlée dans lequel elle fouillait maintenant.

« Oui, ils sont ici » dit Hermione, et à la surprise totale de Harry et Ron elle retira une paire de jeans, un sweatshirt, quelques chaussettes bordeaux et finalement la Cape d'Invisibilité argentée.

« Par quel miracle as-tu fait cela ?

« Le sortilège de prolongation, » indiqua Hermione.

« Rusé, mais je ne pense pas l'avoir fait correctement; quoi qu'il en soit, j’ai réussi à mettre tout ce dont nous avons besoin làdedans.» Elle donna au sac une petite secousse et ils entendirent un écho, comme si celui ci était rempli d'un grand nombre d'objets lourds qui roulaient à l'intérieur.

« Oh, zut, les livres, » dit-elle, en scrutant à l'intérieur,

« Et dire que je les avais tous ranger par titre… et bien. … Harry, tu veux bien prendre ta cape d'invisibilité.

Ron, dépêche toi de te changer… »

« Quand as tu fais tout ça? » Demanda Harry pendant que Ron se changeait rapidement.

« Je vous ai dit qu'au terrier, j'avais eu les temps de les ranger pendant des jours, tu sais, au cas où nous devions partir en fuite rapidement. J'ai rangé ton sac dedans cematin, Harry, après que vous vous soyez changez, et je l'ai mis dedans…

J'ai juste eu un pressentiment… »

« Tu es vraiment étonnante » dit Ron, lui donnant leurs robes de sorcier.

« Merci, » dit Hermione, avec un petit sourire pendant qu'elle poussait les longues robes dans son sac.

« S'il te plaît Harry, mets ta cape ! »

Harry jeta sa cape d'invisibilité sur ces ses épaules et l'a tira au-dessus de sa tête, disparaissant de la vue.

Il commençait seulement à réaliser ce qui s'était produit

« Les autres - Les personnes du mariage «

« Nous ne devons pas nous inquiéter à ce sujet là maintenant, » chuchota Hermione.

« C'est après toi qu'ils en ont Harry, et nous nous mettrons chacun encore plus en danger si nous retournions là bas. »

« Elle a raison, » dit Ron, qui semblait savoir qu'Harry était sur le point de dire, même si il ne pouvait pas voir son visage.

«Une grande partie de l'Ordre était là, ils s'en occuperont. »

Harry inclina la tête, puis se rappela qu'ils ne pouvaient pas le voir, et dit,

« D'accord. » Mais il pensa à Ginny, et la crainte bouillonnait en lui comme de l'acide dans son estomac.

« Avançons, je pense que nous devrions continuer dans cette direction » dit Hermione.

Ils se déplaçaient dans la petite rue et sur la route principale, où un groupe d'hommes du côté opposé chantaient et traverser la route jusqu'au trottoir.

« Simple question d'intérêt, pourquoi la rue de Tottenham ? » demanda Ron à Hermione.

« Je n'en ai aucune idée, ça m'est venue d'un coup à l'esprit, mais je suis sûr que nous sommes plus en sécurité ici dehors dans le monde des Moldus, ils ne s'attendront pas à ce que nous soyons ici. »

« C'est vrai » dit Ron, regardant autour, « mais n'avez vous pas l'impression d'être exposé? »

« Où veux tu allez sinon? » demanda Hermione, se tapissant comme les hommes de l'autre côté de la route qui commençait à siffler.

« Nous pouvons pas allez au chaudron baveur directement?

Et si Rogue allait vérifier là bas….

Je suppose que nous pourrions juger bons d'allez chez mes parents, bien que je pense qu'il y a pas de chances pour qu'ils aillent vérifier là bas…

oh, j'espère qu'ils n'ont rien ! »

« Tout droit, chéri? » hurlait un des hommes ivres sur l'autre trottoir.

« Vous voulez une boisson ? Entourée de gingembre avec une bonne pinte ! »

« Asseyons-nous quelque part, » indiqua Hermione à la hâte pendant que Ron ouvrait sa bouche pour crier à travers la route.

«Regarder, cela vous suffira ! »

C'était un petit et minable café de nuit. Une couche mince de crasse sur toutes les tables, mais il était plus ou moins vide. Harry se glissa dans un espace d'abord et Ron se posa à côté de lui ainsi qu'Hermione:« Asseyons-nous quelque part, » dit elle en jetant un coup d'œil au-dessus de son épaule tellement fréquemment qu'elle semblait avoir un mouvement convulsif. Harry n'aimait pas rester ici à ne pas bouger; la marche lui avait donné l'impression qu'ils avaient un but. Sous la cape il sentait les derniers effets du Polynectar s’estomper, ses mains reprirent leur forme et longueur habituelle. Il sortit ces lunettes de sa poche et les mis. Après une minute ou deux, Ron indiqua, « vous savez, nous ne sommes pas loin du chaudron baveur ici, il est dans la croix de Charing - « «

Ron, nous ne pouvons pas ! » Répondit immédiatement Hermione.

«Pourquoi rester ici alors que nous pourrions aller voir ce qui c’est passé?! »

« Nous savons ce qu’il s’est passé ! Voldemort a tué le ministre de la magie, qu’est ce que nous devons savoir d'autres? »

« Ok, Ok, c'était juste une idée ! » Ils retombèrent dans le silence. La serveuse mâchait un chewing gum et Hermione avait commandé deux cappuccinos : Harry étant invisible, il aurait semblé très bizarre d’en commander trois. Une bande d'ouvriers robustes venait d'entrer et s’assirent tous serrés

à la table voisine. Hermione laissa tomber sa voix en un chuchotement.

« Je dis que nous devons trouver un endroit tranquille pour disparaître et ensuite on se dirigera vers la campagne. Une fois que nous serons là bas, nous enverrons un message à l'ordre. »

« Tu peux faire un Patronus parlant? » demanda Ron.

« Je l’ai déjà pratiqué et je pense que oui, » dit Hermione.

« Bien, tant que nous nous attirons aucun ennuis, ça se trouvent ils ont peut être déjà été arrêtés » dit Ron avec révolte en renversant un peu de café mousseux et grisâtre. La serveuse avait entendu ; elle lança à Ron un regard méchant pendant qu'elle était au loin prenant les commandes des nouveaux clients. Le plus grand des deux ouvriers, était blond et très imposants, Harry pouvait désormais le voir, non loin de là. Il le regarda fixement.

« Allons nous en, je ne veux pas boire cette horreur, » dit Ron.

« Hermione, as tu de l'argent moldu pour payer ça ? »

« Oui, j'ai retiré tout mon argent de mon compte bancaire avant de venir au terrier. Je parie que tout l'argent est au fond, » soupira

Hermione, cherchant dans son sac perlé.

Les deux ouvriers firent le même mouvement, et Harry les avaient remarqués sans pensée éveillée : Chacun des trois avaient leurs baguettes magiques. Ron, réalisa quelques secondes plus tard ce qui se passait, se précipitant sur la table, poussant Hermione en longueur sur son banc. La force des sortilèges qu’avaient lancé les mangemorts brisa le mur carrelé où la tête de Ron c'était trouver quelques secondes auparavant, Harry, étant invisible, hurla,

« Stupéfix ! »

Le grand mangemort blond fut frappé au visage par un jet de lumière rouge: Il s'effondra en longueur, inconscient. Son compagnon, incapable de voir qui avait jeté le sort, lança un sort sur Ron: Des cordes noires et brillantes s'envolèrent du bout de sa baguette et enroulèrent Ron de la tête aux pieds - la serveuse cria et courut vers la porte -

Harry envoya un autre sort d'immobilisation au mangemort avec le visage tordu, celui qui avait attaché Ron, mais le sort le manqua, rebondi sur la fenêtre, et frappa la serveuse, qui s'effondra devant la porte.

« Expulso ! » beugla le mangemort, et la table derrière laquelle Harry se tenait explosa: La force de l'explosion le plaqua contre le mur et il senti sa baguette magique lui échappait des mains pendant que sa cape glissait un peu plus loin.

« Petrificus Totalus ! » cria Hermione cachée, et le mangemort tomba en avant comme une statue sur la porcelaine qui était posé sur la table, et renversant ainsi le café. Hermione rampa sous son banc, en enlevait le peu de cendre de cendrier dans ses cheveux et tremblante de partout

« D-diffindo, » dit elle, en dirigeant sa baguette magique vers Ron, qui hurla de douleur alors qu'elle ouvrit son jean au niveau de son genou, laissant une coupure profonde. « Oh, je suis désolé, Ron, mon bras tremble !

Diffindo! »

Les cordes divisées tombèrent. Ron retomba sur ses pieds, secouant ses bras pour retrouver leurs mobilités. Harry pris sa baguette magique et se releva au-dessus de tous les débris où le grand mangemort blond était tombé sur le banc.

« Je le reconnais, dit il, il était là, la nuit où Dumbledore est mort, » dit il. Il retourna le mangemort plus sombre avec son pied ; les yeux de l'homme se déplacés rapidement sur Harry, Ron et Hermione.

« C'est Dolohov, » dit Ron. « Je le reconnais grâce aux vieilles affiches. Je pense que l’autre c’est son frère. »

« Pourquoi s'occuper de leurs noms! » dit Hermione un peu de façon hystérique. «

Comment nous ont-ils trouvés ? Qu’est ce que nous allons en faire ? »

Sa panique semblait d'une façon ou d'une autre sortir de la tête d'Harry.

« Ferme la porte à clef, » lui dit-il, « et Ron, éteint les lumières. »

Il regarda par terre Dolohov paralysé, pensant rapidement pendant que la serrure cliquetait et que Ron utilisait le Deluminator pour plonger le café dans l'obscurité. Harry pouvait entendre les hommes qui avaient raillé

Hermione plus tôt, hurlaient maintenant après une autre fille dans la ruelle. « Qu'est ce que nous allons faire d'eux? » chuchota Ron à Harry dans l'obscurité; « les tuer ? Ils nous tueraient. S’ils ont la moindre occasion la prochaine fois. »

Hermione frissonna et fit un pas en arrière.

Harry secoua la tête.

« Nous devons juste vider leurs mémoires, » dit Harry.

« Il est meilleur que celui de la mort et au bout d'un moment ils sentiront très fort ; de plus si nous les tuons il serait évident que nous étions ici. »

« C'est toi le chef » dit Ron, semblant profondément soulagé.

« Mais je n'ai jamais fait un sortilège d'amnésie. »

« Moi non plus » dit Hermione, « enfin qu'en théorie. »

Elle prit une profonde inspiration et quand elle fut apaisée, elle dirigea sa baguette magique au front de Dolohov et dit,

« Oubliettes. »

Immédiatement, les yeux de Dolohov devinrent confus et rêveurs.

« Brillant ! » dit Harry, lui donnant une tape dans le dos.

« Prend bien soin de l'autre ainsi que de la serveuse tandis que Ron et moi éclaircissons (remettre la lumière et réparer). »

« Eclaircir ? »dit Ron, regardant autour de lui le café en partie détruit.

« Pourquoi ? »

« Tu ne penses pas qu'elle pourrait se demander ce qui c'est produit si elle se réveille en se trouvant dans un endroit bombardé? »

« Oh oui, d'accord… »

Ron lutta pendant un instant avant de parvenir à sortir sa baguette magique de sa poche.

« Je ne suis pas vraiment à l'aise dans mes vieux jeans, ils sont serrés. » dit il.

« Oh, je suis désolé dit en sifflant Hermione qui tirait la serveuse hors de la vue des fenêtres.

Harry l'entendit murmurer une suggestion à Ron où il pourrait mettre sa baguette magique à la place.

Une fois que le café était redevenu comme avant, ils soulevèrent les mangemorts de nouveau devant leur table et les placèrent debout à leur place d'origine.

« Mais comment nous ont ils trouvés?» demanda

Hermione, regardant les deux hommes inertes.

« Comment ont-ils su où nous étions ? » Elle se tourna vers Harry.

« Tu...Tu ne penses pas que tu as toujours l'enchantement sur toi, Harry ?

« Il ne peut pas l'avoir, » dit Ron. « L'enchantement se rompt à ces dix-sept ans, c'est la loi des Sorciers, tu ne peux pas le mettre sur un adulte. »

« Dans la mesure où vous savez, » dit Hermione.

« Ce qui voudrait dire que les mangemorts ont trouvé une manière de le mettre sur une personne de plus de 17ans ? »

« Mais Harry n'a pas été près d'un mangemort dans les dernières vingt-quatre heures. Ce qui laisse supposer qu'il y avait un traître parmi nous? » Hermione ne répondit pas. Harry semblait être corrompu : Est-ce que c'était vraiment les mangemorts qui l'avaient trouvé ? « Si je ne peux pas employer la magie, vous ne devez pas l’employer près de moi, pour ne pas donner notre position - « commença t il. « Nous ne l'utiliserons pas ! » dit fermement Hermione. « Nous avons besoin d'un endroit sûr pour se cacher, » dit Ron. « Nous devons penser à nous reposer. »

« Square Grimmauld, » indiqua Harry.

Les deux autres baillaient.

« Ne sois pas idiot, Harry, Rogue peut entrer là !»

«Le père de Ron a dit qu'ils ont mis plein de sorts contre lui - et si ils n'avaient pasfonctionné? » dit-il pressé pendant qu'Hermione commençait à discuter

« Tu ne comprends pas, je jure, que je ne voudrais rien de mieux que de rencontrer Rogue ! »

« Mais - « dit elle. « Hermione, que proposes-tu d'autres ?

C'est la meilleure solution que nous ayons. Seul un mangemort comme Rogue. Si j'ai toujours la trace sur moi, nous aurons une foule entière à nos trousses partout où nous irons autrement. »

Elle ne pouvait pas discuter, bien qu'elle le regardait comme si elle allait trouver une autre solution. Tandis qu'elle ouvrait la porte du café, Ron appuya sur le Deluminator pour libérer la lumière dans le café. Puis, en comptant jusqu’à trois, Harry lança un sort, et il arrêta les charmes sur les trois victimes, et avant que la serveuse ou que l’un des deux mangemorts pouvaient faire plus que remuer en somnolant, Harry, Ron et Hermione avaient tourné sur place et avaient disparu dans l'obscurité une fois de plus Les poumons de Harry quelques secondes plus tard pouvaient se gonfler de nouveau et il ouvrit ses yeux : Ils se tenaient maintenant au milieu d'une petite et minable place familière. Devant une maison délabrée ils regardèrent de chaque côté. Le numéro douze étant face à eux, il avait connu son existence par Dumbledore, le Gardien du secret, et ils ne se précipitèrent pas vers elle, vérifiant tous les quelques yards qu'ils n'étaient pas suivis ou n'étaient pas observées. Elle était faite en pierre, et Harry tapa à l'entrée principale avec sa baguette magique. Ils entendirent une série de clics métalliques et le cliquetis d'une chaîne, puis la porte s'ouvrit avec un grincement et ils se dépêchèrent de passer le seuil. Quand Harry ferma la porte derrière eux, de la lumière jaillie des lampes de gaz démodées, la lumière montrant la longueur du vestibule. Il regarda et c’était comme Harry s'en souvenait: mystérieux, les contours de l'elfe demaison se dirigeant vers le mur jetant des affaires sur le haut de l'escalier. Les longs rideaux foncés cachant le portrait de la mèrede Sirius. La seule chose qui était horsd'atteinte était le porte-parapluie en forme dejambe de troll, qui se trouvait renverser comme si Tonks venait juste de le frapper.

« Je pense que quelqu'un est venu ici, » chuchota Hermione, en avançant.

« Qui pourrait s'être introduit en dehors de l'Ordre? » murmura Ron derrière.

« Où sont ces sorts qu'ils ont mis contre Rogue ? » se demanda Harry.

« Peut-être sont ils seulement activés en sa présence ? » suggéra Ron.

Pourtant ils restèrent serrés ensemble sous la cape, dos contre la porte, effrayés de rentrer plus loin dans la maison.

« Bien, nous ne pouvons pas rester ici pour toujours, » dit Harry, et il fit un pas en avant.

« Severus Rogue ? » demanda une voix.

La voix déprimée de FolOeil chuchota alors hors de l'obscurité, faisant à chacun d'entre eux un saut en arrière d'effroi.

« Je ne suis pas Rogue ! » coassa Harry, avant qu'il ne senti quelque chose au-dessus de lui comme de l'air froid et que sa langue se soit courbée en arrière sur elle-même, lui rendant impossible de parler. Avant qu'il n'ait eu le temps de sentir l'intérieur de sa bouche, sa langue s'était démêlée.

Les autres deux semblaient avoir éprouvé la même sensation désagréable. Ron faisait des bruits de mastication; Hermione bégaya,

« Qui d'autres mis à part FolOeil aurait pu mettre ce sort de Bloclangue pour Rogue ! »

Harry fit un autre pas en avant. Quelque chose bougea dans l'ombre à l'extrémité du hall, et avant que n'importe lequel d'entre eux n'ait pu dire un mot, une figure sorti hors du tapis, grand, poussièreux et terrible; Hermione poussa un cri, qui réveilla Mme Black, qui ouvrit ces rideaux; la figure grise glissait vers eux, de plus en plus rapidement, ses cheveuxl ongs et sa barbe traînant derrière elle, son visage rabougri, avec des yeux vides dans ces orbites: Terriblement familière, il souleva un bras, se dirigeant vers Harry.

« Non ! » cria Harry, et bien qu'il ait soulevé sa baguette magique aucun charme n'en sorti.

« Non ! Nous ne sommes pas lui! Nous ne vous tueront pas - «

Après cette annonce de non mise à mort, la figure éclata dans un grand nuage de poussière: Toussant, ses yeux humides, Harry regardait autour de lui pour voir que Hermione s'était allongé sur le plancher près de la porte avec ses bras au-dessus de sa tete, et Ron lui se secouait de la tête au pied, tapotant sur ces l'épaule et dit,

« Tout va bien. …. Ca va allez. … »

La poussière tourbillonna autour de Harry comme de la brume, attrapant la lumière du gaz bleue, alors que Mme Black continuait à crier.

« Sang de Bourbe, ordures, taches du déshonneur, vous souillez la maison de mes aïeux

- «FERMEZ LA, LA HAUT ! » beugla Harry, dirigeant sa baguette magique vers elle, et avec un geste, un jet des étincelles rouge, ferma les rideaux encore, la faisant taire.

« Que… qui était… « Pleurnicha Hermione, car Ron l'avait remis sur pieds.

« Oui, » dit Harry, « mais ce n'était pas vraiment lui! C'était juste quelque chose pour effrayer Rogue. », Harry se demanda, où il avait vu Rogue pris d'horreur en passant qu'il avait tué le vrai Dumbledore. Nerveux, il mena les deux autres vers le hall, prévoyant à moitié une nouvelle terreur pouvant apparaître, mais rien ne se passa excepté une petite souris qui passa le long du mur.

« Avant que nous allions plus loin, je pense que nous devrions vérifier, » chuchota Hermione, et elle souleva sa baguette magique et dit, « revelio de Homenum. »

Rien ne se produisit.

« Bon, tu as juste eu un grand choc, » dit Ron avec bonté. « C'était l’effet attendu, non? »

« Il a fait ce qu’il a voulu! » dit Hermione plutôt génée. « C'était un charme pour indiquer la présence humaine, et il n'y a personne ici à part nous ! »

« Un vieux poussiéreux, » dit Ron, jetant un coup d'oeil sur le tapis sur le quell le cadavre était apparut.

« Montons en haut » dit Hermione avec un regard effrayé à cette idée, et elle mena la marche en montant l'escalier avec des grincements jusqu'au salon du premier étage.

Hermione tournait sa baguette magique pour allumer les vieilles lampes de gaz, puis, tremblant légèrement dans la salle où il y avait des courants d'air, elle s'assit sur le sofa, ses bras enroulés étroitement autour d'elle-même.

Ron, lui, fermait la fenêtre et ferma les rideaux lourds en velours.

« Il n'y a personne dehors, » rapporta t il. « Et tu penses, qu'Harry a toujours une trace sur lui, et ils nous auraient suivis jusqu’ici ? Je sais qu'ils ne peuvent pas rentrer dans cette maison, mais ils le veulent. Harry ? »

Harry poussa un cri de douleur : Sa cicatrice le brûla pendant que quelque chose clignait à travers son esprit comme une lumière lumineuse sur l'eau. Il vit une grande ombre et sentit une fureur qui n'était pas la sienne dans son corps, violente comme une décharge électrique.

« Qu'est ce que tu as vu? » demanda Ron, avançant vers Harry. « Tu as vu son endroit ? »

« Non, j'ai juste senti sa colère - il est vraiment très en colère - «

« Mais ce pourrait être au Terrier, » dit Ron fortement. « Quoi encore ? Tu n'as rien vu?

Maudissait-il quelqu'un? »

« Non, j'ai juste senti sa colère - je ne pourrais pas en dire plus

- « L'esprit d'Harry était confus, et Hermione qui ne l’aidait pas et disait avec une voix effrayée, « ta cicatrice, encore? Mais que se passe-t-il ?

Je pensais que le raccordement s'était fermé !»

« C'était le cas pendant un moment » murmura Harry ; sa cicatrice le lançait encore, ce qui lui donnait du mal à se concentrer.

- Je pense qu'elle commence à me faire mal lorsqu'il qu'il perd son contrôle, cela est dur à contrôler- «

« Mais tu devais fermer ton esprit ! » dit

Hermione. « Harry, Dumbledore n'a pas voulu de ce raccordement, il a voulu que tu le fermes, c'est pourquoi tu étais censé étudier l'Occlumancie ! Autrement Voldemort peut mettre de fausses images dans ton esprit, tu te souviens? –

« Ouais, je m’en souviens, merci, » indiqua

Harry les dents serrées ; tu n'a pas besoin de me rappeler, Hermione, comment Voldemort avait, par le passé, employé ce même raccordement entre nous pour me mener dans un piège, qui eu pour conséquence la mort de Sirius. Je souhaite que vous ne me le rappeliez plus. Voldemort essayait de voir, il se posa contre le mur de la salle, et la douleur de sa cicatrice était toujours importante mais il la combattait : C'était comme résister à une maladie.

Il tourna le dos à Ron et à Hermione, faisant croire qu'il examinait la vieille tapisserie de l'arbre généalogique noir sur le mur. Puis Hermione poussa des cris perçants : Harry sorti sa baguette magique et se tourna pour voir un Patronus argenté monter par la fenêtre et sauter sur le plancher du salon devant elle, où une belette parlait avec la voix du père de Ron.

« Le coffre fort de la famille, ne réponder pas nous sommes observés »

Le Patronus se dissout dans le néant. Ron laissa échapper un bruit entre une pleurnicherie et un gémissement et se laissa tomber sur le sofa : Hermione la rejoignit, le prenant dans ces bras.

« Ils vont tous bien ils vont tous bien ! » chuchota t elle, et Ron la prit aussi dans ses bras et la serra.

« Harry, » dit-il au-dessus de l'épaule d'Hermione, « je - «

« Ce n'est pas grave» dit Harry, pris d'énormes douleurs à sa tête.

« C'est ta famille, c'est normal que tu sois inquiet pour eux. Je réagirai de la même manière. »

Et pensant à Ginny. « Je réagis de la même manière. »

La douleur dans sa cicatrice atteignait son apogée, brûlante car il eu la même impression dans le jardin du terrier. Il entendit faiblement qu'Hermione disait « il ne veut pas être tout seul. Pourrions-nous nous servir des sacs de couchage que j'ai apportés et que l'on dorme ici ce soir ?»

Il entendit Ron acquiescer. Il ne pourra pas combattre la douleur beaucoup plus longtemps. Il succomba.

« Salle de bains, » murmura t il, et il quitta la salle aussi rapidement qu'il pouvait sans trébucher. Il était à peine arriver qu’ il ferma la porte avec ses mains tremblantes, il prit sa tête entre ses mains :il crut qu’elle allait exploser et tomba sur plancher, puis dans une explosion de souffrance, il sentit qu’une fureur qui ne lui appartenait pas possédait son âme ; il vit une

longue salle allumée seulement par la lumière des flammes, et que le géant mangemort blond sur le plancher, criait et hurlait, alors qu’une plus légère figure se tenait au-dessus de lui, une baguette magique tendu ; Harry parlait d'une voix élevée, froide, et impitoyable.

« Alors, Rowle, devons-nous en finir et vous servir de repas à Nagini ? Lord Voldemort n'est pas sûr qu'il vous pardonnera cette fois. …. Tu oses revenir ici, pour me dire qu’Harry Potter s'est encore échappé ? Drago, donne à Rowle un autre goût de notre mécontentement. …. Lui faire sentir ma colère par vous-même ! »

Une notation tomba dans le feu : Flammes élevées, leur lumière dardant à travers un visage blanc terrifié et aigu - avec un sens de l'émergence d'eau profonde, Harry respira pleinement et rouvrit les yeux.

Il se retrouva sur le plancher de marbre noir froid, son nez reposant sur l’une des queues de serpent d'argent qui soutenait lagrande baignoire. Il s’assit dessus. Malefoy avait le visage pétrifié et semblé brûler à l'intérieur de ses yeux. La vision qu'Harry avait eue le rendit malade, par l'utilisation que Drago servait à Voldemort. Il y eut un coup sec et dur pointu sur la porte, et Harry sauta pendant que la voix d'Hermione parlait dehors.

« Harry, si tu veux ta brosse à dents ? Je l'ai ici.»

« Oui, merci, » dit il, en essayant de garder sa voix de d'habitude.

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