lundi 30 juillet 2007

Chapitre 16 : Godric’s Hollow

Chapitre 16

Godric’s Hollow

Q

uand Harry se réveilla le jour suivant il lui fallu plusieurs secondes avant qu’il se rappelle ce qui s'était passé. Alors il espérait, naïvement, que cela n’était qu’un rêve, que Ron était toujours là et jamais parti. Pourtant en tournant sa tête sur son oreiller il pouvait voir le lit de Ron, abandonné. C'était comme un corps mort qu’Harry semblait dessiner avec ses yeux à sa manière.
Harry sortit de son lit, continuant à éviter le lit de Ron. Hermione, qui était déjà occupée dans la cuisine, ne souhaita pas un bonjour à Harry, et tourna son visage rapidement dans une autre direction pendant qu'il passait.

Il est parti. Harry se parlait à lui même. Il est parti. Il continuait à penser à ça pendant qu'il se lavait et qu’il s'habillait, comme si la pertinence devait estomper le choc reçu. Il est parti et il ne reviendra pas. Et c'était la seule vérité. Harry savait, que leurs sortilèges de protection signifiaient qu'il serait impossible pour Ron de les trouvait une foi qu’ils auraient quitté l’endroit.

Lui et Hermione prenaient le petit déjeuner en silence. Les yeux d’Hermione étaient gonflés et rouges ; elle semblait ne pas avoir dormi. Ils rangèrent leurs affaires, Hermione prenait son temps. Harry savait pourquoi elle voulait traîner sur la rive ; il remarqua plusieurs fois qu’elle levait rapidement les yeux et il était sûr qu'elle se trompait en pensant qu'elle entendait des pas à travers la forte pluie, mais aucun visage au cheveux roux apparaissait entre les arbres. Harry l'imitait chaque fois, il regardait autour (il ne pouvait s’aider qu’en espérant un peu) et ne voyait rien à part une forêt balayée par la pluie, une autre petite part de fureur éclata en lui. Il pouvait entendre Ron dire, « nous pensions que tu savais ce que tu faisais ! », il reprit l’empaquetage avec un noeud dans le creux de son estomac.

Le fleuve boueux près d'eux s'élevait rapidement et se renverseraient bientot sur leur ribe. Ils s’étaient attardés une bonne heure après qu'ils soient habituellement partis de leur campement. Enfin après avoir refait leurs sacs trois fois, Hermione semblait incapable de trouver plus de raisons de s'attarder. Elle et Harry se tinrent les mains et transplanèrent, puis ré-appparurent sur un flanc de coteau couvert de bruyère et balayé par le vent. A l'instant où ils arrivèrent, Hermione lâcha la main de Harry et s'éloigna de lui pour finalement s'asseoir sur une grande roche, sa tête sur ses genoux, secouée par ce qui semblait être des sanglots. Il la regarda, supposant qu'il devait aller la réconforter, mais quelque chose le maintenu enraciné à cette endroit. Tout à l'intérieur de lui semblait froid et dur. Il revu à nouveau l'expression méprisante sur le visage de Ron. Harry progressa dans la bruyère, marchant dans un grand cercle avec une Hermione éperdue en son centre, jetant le sort qu'elle exécuté habituellement pour leur protection. Ils ne discutèrent pas de Ron dans les jours à venir. Harry était déterminé à ne plus jamais prononcer son nom et Hermione semblait savoir qu'il était inutile de forcer l'issue, bien que parfois la nuit quand elle pensait qu'il dormait, il pouvait l'entendre pleurer. En attendant, Harry avait commencé à mettre en évidence la Carte du Maraudeur et à l'examiner à la lumière de sa baguette.
Il attendait le moment où Ron réapparaîtrait dans les couloirs de Poudlard, prouvant qu'il était retourné au confortable château, protégé par son statut de Sang Pur. Cependant, Ron ne réapparu pas sur la carte et après un moment, Harry se trouva à regarder fixement le nom de Ginny dans le dortoir des filles, se demandant si l'intensité avec laquelle il fixait son nom pourrait interrompre son sommeil, de façon à ce qu'elle sache qu'il pensait à elle, en espérant qu'elle soit d'accord. Chaque jour, ils se dévouèrent à essayer de déterminer les positions possibles de l'Epée de Gryffondor, mais plus ils parlaient de l'endroit où Dumbledore pouvait l'avoir caché, plus désespérées et lointaines devenaient leurs spéculations. " Matraquant " sa cervelle comme il pouvait, Harry ne parvint pas à se souvenir si Dumbledore avait déjà mentionné un endroit dans lequel il aurait pu cacher quelque chose. Il y avait des moments où il ne savait pas si il était plus faché avec Ron ou avec Dumbledore. Nous pensions que tu savait ce que tu faisais ... Nous pensions que Dumbledore t'avait dit ce qu’il fallait faire ... Nous pensions que tu avais un vrai plan ! Il ne pouvait pas se le cacher à lui même : Ron avait raison. Dumbledore l'avait laissé avec pratiquement rien. Ils avaient découvert un Horcruxe mais ils n'avaient eu aucun moyen de le détruire. Les autres étaient aussi inaccessibles qu'ils n'avaient jamais été. Le désespoir menaçait de l'engloutir. Il était stupéfait maintenant de penser à sa propre présomption en acceptant les offres de ses amis de l'accompagner dans ce méandre, voyage injustifié.
Il ne savait rien, il n'avait aucune idée, et il était constamment, péniblement en alerte pour chaque indication qu’Hermione était sur le point de lui dire comme quoi elle en avait assez. Qu'elle partait. Ils passaient beaucoup de soirées dans un grand silence et Hermione commença à mettre en évidence le portrait de Phineas Nigellus et à le caller dans une chaise, comme s’il pouvait remplir une partie du trou béant laissé par le départ de Ron. En dépit de son affirmation précédente de ne jamais les visiter à nouveau, Phineas Nigellus ne sembla pas capable de résister à la chance d'en savoir plus sur si Harry serait à la hauteur et il consentit à réapparaître, les yeux bandés, tous les quelques jours. Harry était même heureux de le voir parce que c'était une compagnie , quoique sarcastique et avec de gentilles railleries. Ils ( Harry et Hermione ) auraient aimé n'importe quelle nouvelle sur ce qui se passait à Poudlard, bien que Phineas Nigellus n'était pas l'informateur idéal. Il vénérait Severus Rogue, le premier directeur de Serpentard depuis qu'il avait lui même contrôlé l'école et ils durent faire attention à ne pas critiquer ou ne pas poser de questions impertinentes sur Rogue, ou Phineas Nigellus quitterait immédiatement sa peinture.

Cependant, il laissait tomber certains bribes. Rogue semblait faire face incessamment à une révolte de bas niveau provenant d'étudiants inconditionnels. Ginny avait été interdite d'aller à Pré Au Lard. Rogue avait réinstauré le vieux décret d'Ombrage qui interdisait les réunions "menaçantes" de trois étudiants ou plus, ou toute société officieuse d'étudiants. De toutes ces choses, Harry déduit que Ginny, et probablement Neville et Luna avec elle, faisait sûrement de leur mieux pour continuer l'Armée de Dumbledore. Les nouvelles limitées incitèrent Harry à vouloir voir Ginny " et la sensation fut tellement mauvaise " qu'il eut mal au ventre, mais elles l'incitèrent à penser à Ron encore, et à Dumbledore, et à Poudlard aussi, qui lui manquait presque autant que son ex- petite amie. En revanche, Phineas Nigellus parla à propos de la dépression (crackage ?) de Rogue. Harry expérimenta une courte seconde de folie quand il imagina retourner à l'école pour rejoindre le régime de déstabilisation de Rogue.
Etre nourrit et prendre un bon bain, et d'autres personnes étant responsables ( ?), semblait la perspective la plus merveilleuse au monde en ce moment. Mais il se souvint ensuite qu'il était l'Indesirable N°1, qu'il avait une prime de 10 000 gallions sur sa tête et que marcher dans Poudlard de nos jours était aussi dangereux que de marcher dans le Ministère de la Magie. En effet, Phineas Nigellus s'appuya par inadvertance sur ce fait, mon ( " erreur " ou " glissement " je ne voit pas ) dans de grandes questions à propos d’Harry et du lieu de séjour. Hermione le poussa en arrière à l'intérieur du sac chaque fois qu'il faisait cela, et Phineas Nigellus refusa intarissablement (refusa net) de ré-apparaitre quelques jours après ces au revoirs informels. Le temps devenait de plus en plus froid. Ils n'osèrent pas rester dans le secteur plus longtemps, ils préférèrent mieux rester dans le sud de l'Angleterre, où le gel dur au sol était le plus mauvais de leurs soucis. Ils continuèrent à serpenter à travers le pays, bravant une montagne, où le verglas martela leur tente; un marais large et plat où la tente fut inondée par de l'eau froide, et une petite île au milieu d'un lac Ecossais où la neige enterrait la moitié de la tente dans la nuit. Ils avaient déjà repéré les Arbres de Noël qui scintillaient à plusieurs fenêtres de salon avant qu’il arriva un événement quand Harry résolu de faire une suggestion encore, ce qui lui semblait la seul voie encore inconnue à explorer. Ils avaient juste mangé un repas exceptionnellement bon : Hermione avait été au supermarché sous la Cape d'Invisibilité ( laissant tomber scrupuleusement l'argent à une caisse ouverte qu'elle venait de quitter ) et Harry pensa qu'elle pourrait moins culpabiliser avec un estomac plein de spaghetti bolognaises et des petites poires. Il avait également eu la prévoyance de proposer qu'ils prennent une pause de quelques heures pour porter l’horcruxe, qui était accroché au-dessus de l'extrémité de la couchette près de lui.
"Hermione?"
"Hmm?"Elle était courbée dans un des fauteuils avec Les Contes De Beedle Le Barde. Il ne pouvait pas imaginer qu’elle ne puisse plus décrocher du livre, qui n’était pas, après tout, très long, mais évidemment, elle était toujours en train de déchiffrer décrypter quelque chose dedans, parce que le syllabaire de Spellman était ouvert sur l’accoudoir du fauteuil.
Harry racla sa gorge. Il se senti exactement comme il l’avait été à l’occasion, plusieurs années auparavant, quand il avait demandé au Professeur McGonagall s’il pouvait aller au Pré-Au-Lard, malgré le fait qu’il n’avait pas persuadé les Dursleys pour signer sa permission de sortie.
"Hermione, j’était en train de penser, et-"
"Harry, peux-tu m’aider avec quelque chose ?"
Apparemment, elle ne l’avait pas écouté. Elle se pencha en avant et tendir Les Contes De Beedle Le Barde.
"Regarde ce symbole,"dit-elle, pointant le haut de la page. Au-dessus de ce qu’Harry croyait être le titre d’une petite » (ne pouvant pas lire les runes, il ne pouvait pas être sûr), il y avait une image de ce qui ressemblait à un oeil triangulaire, sa pupille croisée avec une ligne verticale.
"Je n’ai jamais appris les runes antiques, Hermione."
"Je sais ça; mais ce n’est pas une rune et il n’est pas dans le syllabaire , non plus. Tout le temps j’ai pensé que c’était une image d’un œil, mais je ne pense pas que ce soit ça! Il est encré dedans, regarde, quelque un l’a dessiné, ce n’est pas vraiment une partie du livre. Réfléchi, l’as-tu déjà vu avant ?"
"Non…Non, attends un peu."Harry regarda plus près. N’était-ce pas le même symbole que le père de Luna portait autour de son cou ?"
"Bien, c’était aussi ce que je pensais!"
"C’est la marque de Grindelwald."
Elle le regarda fixement, la bouche ouverte.
"Quoi?"
"Krum m’a dit…"
Il raconta l’histoire que Viktor Krum lui avait raconté au mariage. Hermione sembla étonnée.
"La marque de Grindelwald?"
Elle regarda d’abord Harry et ensuite le symbole et recommença."Je n’avais jamais entendu que Grindelwald avait une Marque. Aucun des livres que j’ai lu à propos de lui ne le mentionnaient."
"Bien, comme je l’ai dit, Krum m’a raconté que le symbole a été découpé sur un mur, et Grindelwald l’a mis là
Elle (re)tomba dans le vieux fauteuil, fronçant les sourcils.
"C’est vraiment bizarre. Si c’est un symbole de magie noire, que fait-il dans un livre de conte pour enfant ?"
"Ouais, c’est étrange," dit Harry. "Et tu as pensé que Scrimgeour l’avait reconnu. Il était Ministre, il a du être expert en magie noire."
"Je sais….Peut-être qu’il a pensé que c’était juste un œil, comme moi. Toutes les autres histoires ont de petites images au-dessus des titres."
Elle ne parla pas, mais continua à étudier au-dessus de l’étrange marque. Harry essaya encore.
"Hermione?"
"Hmm?"
"J’étais en train de réfléchir. Je-Je voudrais aller à Godric’s Hollow."
Elle leva les yeux vers lui, mais ses yeux n’étaient pas focalisés, et il était sûr qu’elle pensait toujours la mystérieuse marque sur le livre.
"Oui,"dit-elle. "Oui, je me demandais ça aussi. Je pense vraiment qu’on devrait le faire."
"M’as-tu vraiment écouté?" demanda-t-il.
"Bien sûr que oui. Tu veux aller à Godric’s Hollow. Je suis d’accord. Je pense qu’on devrait. Je veux dire, je ne peux pas penser à un autre endroit où elle pourrait être. Ça sera dangereux, mais plus j’y pense, plus ça semble probable qu’elle soit là."
"Qui sera là »?" demanda Harry.
Après, elle regarda juste comment il se sentit déconcerté.
"Eh bien, l’épée, Harry! Dumbledore doit avoir su que tu avais voulu retourner là-bas, je veux dire, Godric’s Hollow est le lieu de naissance de Godric Gryffondor-"
"Vraiment? Gryffondor vient de Godric’s Hollow ?"
"Harry, n’as-tu jamais ouvert l’Histoire De La Magie ?"
« Euh, » dit-il, souriant pour ce qui lui paraissait être la première fois depuis des mois: Les muscles de son visage lui semblaient curieusement raides. « Je l’ai p’t’être ouvert, tu sais, quand je l’ai acheté, . . . juste cette fois . . . . »
« Bien, comme le village tire son nom de lui,j'aurais pensé tu aurais pu faire le rapprochement, » dit Hermione. Elle ressemblait beaucoup plus à l’ancienne Hermione que celle qu’elle avait été ces derniers jours ; La moitié d’Harry s'était attendue à ce qu'elle annonce qu'elle n'était pas en contact avec une bibliothèque. « L’Histoire de la magie » traite un peu du sujet de ce village. . . »
Elle ouvrit le sac perlé et fouilla pendant un moment, finalement en extrayant son exemplaire de leur vieux manuel d'école, » L’histoire de la magie » par Bathilda Bagshot, qu'elle feuilleta maladroitement jusqu'à trouver la page qu'elle cherchait.
« ' Sur la signature du Statut International du secret en 1689, les sorciers ont commencé à se cacher pour de bon. Il était normal, peut-être, qu’ils forment leurs propres petites communautés au sein d'une communauté. Beaucoup de petits villages et hameaux ont attiré plusieurs familles magiques, qui se sont regroupé pour l'appui et la protection mutuels. Les villages de Tinworsh en Cornouaille, de Upper Flagley dans le Yorkshire, et d'Ottery St Catchpole sur la côte du sud de l'Angleterre étaient les maisons éminentes pour les noeuds de familles de Sorciers qui vécurent tout à côté de tolérant et parfois de Confus (a comprendre du a un sort de confusion) Moldus. Le plus célèbre de ces lieux de résidences à moitié magique est, peut-être, Godric’s Hollow, le village à l’Ouest du pays où le grand sorcier Godric Gryffondor est né, et où Bowman Wright, forgeron en Magie, forgea le premier Vif-d’or. Le cimetière est rempli des noms des anciennes familles magiques, et ceci explique, sans aucun doute, les histoires de fantômes qui ont été tenaces à la petite église pendant plusieurs siècles.'
« Toi et tes parents n'êtes pas mentionné. » dit Hermione, fermant le livre, « parce que professeur Bagshot ne couvre rien de plus postérieur à la fin du dix-neuvième siècle. Mais tu vois ? Godric’s Hallow, Godric Gryffindor, l'épée de Gryffondor ; tu ne penses pas Dumbledore se serait attendu a ce que tu fasses le rapport ? »
« Ah ouais. . . »
Harry ne voulu pas admettre qu'il n'avait pas pensé à l'épée du tout quand il avait suggéré d’aller a Godric’s Hollow. Pour lui, pour lui, l’intérêt de ce village résidait dans les tombes dans ses parents, la maison où il avait de peu échappé à la mort, et en la personne de Bathilda Bagshot.
« Rappelles toi de ce que Muriel a dit ? » demanda-t-il finalement.
« Qui ? »
« Tu sais, » hésita-t-il. Il ne voulait pas prononcer le nom de Ron. La « grand-tante de Ginny. Au mariage. Celle qui a dit que tu avais des chevilles maigres. »
« Oh, » dit Hermione. C'était un moment délicat : Harry savait qu'elle avait senti le nom de Ron en perspective. Il se précipita d’ajouter :
« Elle a dit que Bathilda Bagshot vivait toujours à Godric’s Hallow. »
« Bathilda Bagshot, » murmura Hermione, son index courant au-dessus du nom en relief de Bathilda sur la couverture de L’histoire de la magie. « Bien, je suppose - «
Elle soupira tellement dramatiquement que les entrailles de Harry se retournèrent ; il attrapa sa baguette, regardant vers l'entrée, à demi certain de voir une main se frayer un chemin a travers le rabat de l’entrée, mais rien ne s’y trouvait.
« Quoi ? » dit-il, moitié fâché, moitié soulagée. Pourquoi ta fait ça ? J'ai pensé que t’avais vu un mangemort ouvrir la tente, au moins … «
« Harry, est si c’était Batilda qui avait l’épée ? Si Dumbledore la lui avait confié a elle ? »
Harry considéra cette possibilité. Bathilda serait une femme extrêmement vieille à ce jour, et selon Muriel, elle était « gaga. » Était-il probable que Dumbledore ait caché l'épée de Gryffondor chez elle ? Si oui, Harry estima que Dumbledore avait beaucoup misé sur la chance : Dumbledore n'avait jamais révélé qu'il avait remplacé l'épée par une imitation, ni mentionné une si forte amitié avec Bathilda. A ce moment précis, cependant, il n’était par l’heure d’émettre des doutes sur la théorie d’ Hermione, pas quand elle voulait étonnement aller dans le sens du désir le plus cher d’Harry.
« Ouais, il pourrait l’avoir fait ! Alors, allons nous a Godric’s Hollow ? »
« Oui, mais nous devrons prendre attentivement tous les aspects en compte, Harry. » Elle se redressa à présent, et Harry pouvait dire que la perspective d’avoir encore un plan remonta son humeur autant que la sienne. « Nous devrons nous exercer à transplaner ensemble sous la cape d'invisibilité pour commencer, et peut-être les Charmes de Désillusion seraient-ils raisonnables aussi, à moins que tu ne penses que nous devrions faire le maximum et utiliser du Polynectar ? Dans ce cas nous devrons récupérer des cheveux de quelqu'un. En fait, Je pense que nous devrions faire ça, Harry, le plus chargé de nos déguisements sera le meilleur. . . . »
Harry la laissa parler, secouant la tête et approuvant toutes les fois qu'il y avait une pause, mais son esprit avait quitté la conversation. Pour la première fois depuis puisqu'il avait découvert que l'épée à Gringotts était une imitation, il se sentit excité.
Il était sur le point de rentrer chez lui, sur le point de retourner à l'endroit où il avait eu une famille. C'était a Godric's Hollow que, sans Voldemort, il aurait grandi et aurait passé chacune de ses vacances scolaires. Là ou il aurait pu inviter des amis à la maison. . . . Où il aurait même pu avoir des frères et soeurs. . . C'aurait été sa mère qui aurait fait son dix-septième gâteau d'anniversaire. La vie qu’il avait perdue lui semblait plus que jamais et difficilement tant réelle qu’a ce moment, ou il était sur le point de voir le lieu qu’on lui avait prit. Après qu’Hermione soit allée au lit cette nuit-la, Harry sortit (verbe extraire n’exista pas au passé simple) rapidement son sac à dos depuis le sac perlé d’ Hermione, et depuis l'intérieur de celui-ci, l'album photo que Hagrid lui avait donné il y a bien longtemps. Pour la première fois depuis plusieurs mois, il regarda attentivement les vieilles photographies de ses parents, souriant et s’agitant vers lui depuis les images, qui étaient toutes telles qu’ils les avaient laissées à présent.
Harry se serait volontiers installé à Godric’s Hollow le jour suivant, mais Hermione avait d'autres idées. Convaincue comme elle était que Voldemort s'attendrait à ce que Harry revienne vers la scène du décès de ses parents, elle était déterminée à ce qu'ils ne s’installent seulement après qu'ils se soient assurés qu'ils avaient les meilleurs déguisements possibles. Ce fut donc une entière semaine plus tard - une fois qu'ils eurent sournoisement pris des cheveux de Moldus innocents qui faisaient leurs achats de Noël, et se furent entraîné à transplaner tandis qu’ils étaient ensemble sous la cape d'invisibilité que Hermione accepta de faire le voyage.
Ils avaient transplané au village dans l’obscurité, il était tard dans l’après midi lorsqu’ils avalérent finalement le Polynectar, Harry se transformant en chauve, un Moldu agé d’environ quarante ans, Hermione était sa petite et plutôt timide épouse. Le sac perlé contenant toutes leurs affaires (à part l’Horcruxe, qu’Harry portait autour de son cou) étaient entreposées dans une poche intérieure du manteau boutonné vers le haut d’Hermione. Harry abaissa la cape d’invisibilité sur eux, puis ils se transformèrent de nouveau dans l’obscurité suffocante.
Les battements de coeur dans sa gorge, Harry ouvrit ses yeux. Ils se tenaient la main dans une ruelle neigeuse sous un ciel bleu foncé, lequel laissait déjà miroiter faiblement la première étoile de la nuit. Les maisons se tenaient de chaque côté de la route étroite, des décorations de Noël clignotant dans leurs fenêtres. Un chemin court devant eux, la lueur des éclairages dorés indiquaient le centre du village.
"Toute cette neige!"Hermione chuchota sous la cape."Pourquoi n’avons-nous pas pensé à la neige? Après toutes nos précautions, nous laisserons des traces! Nous devrons simplement nous débarrasser d’elles – tu entres d’abord, je le ferai -"
Harry ne voulais pas entrer dans le village comme un cheval de Troie ( cheval de quoi d’autre ?), essayant de se maintenir caché pendant que la magie recouvraient leur traces.
ils enlevèrent leur manteau sous leur veste et ils se dirigèrent dans une route bondée, l'air glacial piquait leur visage pendant qu'ils longèrent des petites maisons : n’importe qui d’entres eux avaient peut être vécu avec James et Lily par le passé, où Bathilda vivait maintenant.
Harry regardait fixement les portes avant, leurs toits enneigés et leurs porches, se demandant si c’était possible qu’il se souvienne de n'importe quelle maison, sachant très bien au plus profond de lui-même que c’était impossible, il était trop petit quand il avait quitté cet endroit pour toujours .
Il n'était même pas sûr d’être capable de voir les maisons dans leur totalité ; il ne su pas ce qui s'était produit quand les sujets du charme de Fidelius étaient morts.
Puis, ils longèrent une petite ruelle qui tournait à gauche et les menèrent au cœur du village où se trouvait une petite place.
Enguirlandé tout autour avec des lumières colorées, se trouvait au milieu ce qui ressemblait à un monument commémoratif, en partie obscurcie par les sapins de noël. Il y avait plusieurs magasins, une poste, un Pub et une petite église dont les vitres étaient teintées scintillaient à travers la place.
La neige ici était devenue épaisse: elle était dure et glissante où les gens avaient marché dessus toute la journée. Les villageois s'entrecroisaient devant eux, leurs figures brièvement illuminées par des réverbères.
Ils entendirent du bruit: de la musique avec des rires, pendant que la porte du pub s’ouvrait et se refermait; puis, il entendirent une hymne de louange commencer a l’intérieur de la petite église.
« Harry, je pense que c'est un réveillon de Noël » dit Hermione.
« un réveillon ? »
Il ne savait plus quel jour on était; ils n'avaient pas vu un journal depuis des semaines.
« J‘en suis sur » indiqua Hermione.
elle leva les yeux sur l'église ?
ils… ils seront ici, n’est ce pas ?
ta maman et ton papa ? je peux voir le cimetière derrière l’église.
Harry senti comme un tressaillement qui était au delà de l’excitation plus que de la crainte. Maintenant il y était presque, il s'est demandé s'il voulait voir, après tous.
Peut-être Hermione savait comment il se sentait, parce qu'elle prit sa main pour la première fois, le poussant à aller de l‘avant.
À mi-chemin à travers la place, cependant, elle s’arrêta complètement.
« Harry regarde! »
Elle pointa son doigt sur le mémorial.
Alors qu’ils l'avaient dépassé, il s’était transformé. A la place d'un obélisque couvert de noms, il y avait la statue de trois personnes : un homme avec des cheveux en bataille et des lunettes, une femme aux longs cheveux et au beau visage bienveillant, et un bébé installé dans des bras de sa mère. La neige s’étendait sur leur tête, comme un manteau cotonneux.
Harry se rapprocha, contemplant le visage de ses parents. Il n'avait jamais imaginé qu'il y aurait une statue. . . .Il était tellement étrange de se voir lui-même représenté dans la pierre, un bébé heureux sans cicatrice sur son front. . . .
« Viens, » dit Harry, quand il eut assez regardé, et ils retournèrent encore vers l'église. Alors qu’ils traversaient la route, il jeta un coup d'oeil au-dessus de son épaule ; la statue était redevenue le mémorial de guerre.
Le chant s'intensifia pendant qu'ils s’approchaient de l'église. Cela fit se resserrer la gorge d’Harry, ça lui rappelait avec tellement de force Poudlard, Peeves beuglant des versions grossières des chants de noël depuis l'intérieur des armures, les douze grands sapins de Noël de la grande Salle, Dumbledore portant un bonnet qu'il avait gagné dans une pochette surprise, Ron dans son pull tricoté à la main. . . .
Il y avait une porte d’embrassement (pour voir a koi ca ressemble c par ici http://en.wikipedia.org/wiki/Image:TL0452_stile.jpg) à l'entrée au cimetière. Hermione la poussa pour l’ouvrir aussi vite que possible et ils se glissèrent à travers. De chaque côté du chemin glissant vers les portes de l’église, la neige s’étendait en couche profonde et intacte. Ils commencèrent à avancer dans la neige, découpant de profonds fossés derrière eux alors qu'ils marchaient autour du bâtiment, restant dans l’ombre sous les fenêtres brillantes.
Derrière l'église, rangée sur rangée de pierres tombales enneigées dépassait une couche d’un bleu pale qui se tachait de rouge, d'or, et de vert de briller partout où les réflexions des vitres touchaient la neige. Gardant sa main étroitement fermée sur sa baguette dans la poche de sa veste, Harry alla vers la tombe la plus proche.
« Regardes ça, c’est un Abbott, pourrait avoir un lointain lien avec Hannah ! »
«Baisse la voix, » le supplia Hermione.
Ils pataugèrent de plus en plus profondément dans le cimetière, creusant de sombres chemins dans la neige derrière eux, se penchant pour regarder les mots sur de vieilles pierres tombales, à chaque fois et jetant des coups d’oeil après à l'obscurité environnante pour absolument s’assurer qu'ils n’étaient pas accompagnés.
« Harry, ici ! »
Hermione se trouvait deux rangées de pierres tombales plus loin ; il dû patauger de nouveau vers elle, son coeur battant à tout rompre dans sa poitrine.
« Est-ce que c’est… ? »
« Non, mais regarde ! »
Elle pointa son doigt vers la pierre sombre. Harry se pencha et lu, sur le granit congelé et envahit de mousse en certains endroits, les mots Kendra Dumbledore et, une petite ligne en dessous indiquant sa date de naissance et de mort, et sa fille Ariana. Il y avait également une citation :

Là où votre trésor se trouve, votre cœur y sera aussi.

Ainsi Rita Skeeter et Muriel avaient une partie de ce qu’elles disaient vrai. La famille de Dumbledore avait en effet vécu ici, et une partie d’elle était morte ici.
Voir la tombe était pire que d’en entendre parler. Harry ne pouvait pas s’empêcher de penser que lui et Dumbledore avait tous deux des racines profondes dans ce cimetière, et que Dumbledore devait le lui avoir dit, qu’il n'avait jamais encore pensé a faire le rapprochement. Ils auraient pu visiter l'endroit ensemble ; pendant un moment Harry s’imagina venir ici avec Dumbledore, au lien qui se serait instauré, combien il aurait signifié pour lui. Mais il semblait que pour Dumbledore, le fait que leurs familles soient côte à côte dans le même cimetière ait été une coïncidence sans importance, non pertinente, peut-être, le travail qu'il avait voulu que Harry fasse.
Hermione regardait Harry, et il était heureux que son visage fût caché dans l'ombre.
Il lu encore les mots sur la pierre tombale.
‘Là où votre trésor est, là votre coeur sera également.’

Il ne comprenait pas ce que ces mots signifiaient.
Sûrement que Dumbledore les avait choisis, en tant que membre le plus âgé de la famille une fois que sa mère était morte.
Es-tu sûr qu’il ne te l’a jamais mentionné ? Hermione commença
« Non, indiqua Harry brusquement, puis, laisse moi regarder, et il se détourna, en souhaitant qu’ il n'avait pas vu la pierre :il ne voulait pas, son agitation se transforma en ressentiment .
« Ici » cria Hermione encore quelques moments plus tard, en dehors de l'obscurité. « Oh, non, désolé ! Je pensais qu’il disait Potter » elle enleva la mousse de la pierre, regardant fixement vers le bas lui, elle fronça ses sourcils
« Harry revient un moment. »
Il ne voulait pas être contraint de nouveau a faire demi-tour à contre coeur il revint vers elle.
« Quoi ? »
« Regarde ça ! »
la tombe était extrêmement vieille, tellement salie par le temps de sorte que Harry ait pu à peine voir le nom.
Hermione lui montra le symbole sous lui.
« Harry, c’est la marque dans le livre ! »
Il scruta l'endroit qu'elle a indiqué : on a ainsi porté la pierre qu'il était difficile de voir ce qui était gravé là, bien qu'il ait semblé y avoir une marque triangulaire sous le nom presque illisible
« ouais… elle pourrait être… »
Hermione a allumé sa baguette magique et l'a dirigée sur le nom de la pierre tombale.
« Il indique Ig-Ignotus, je pense… »
« Je vais continuer à rechercher mes parents, ok ? dit Harry à Hermione,
un léger tressautement dans sa voix, ....et lui ont placé au loin encore, la laissant se sont tapis près de la vieille tombe. Une lueur accompagne sa voix et il s’en alla à nouveau, la laissant accroupie devant la vieille tombe.
De temps à autre il identifia un nom de famille qu’il avait parfois rencontré à Poudlard. Il y avait plusieurs générations d'Abbott de la même famille de sorcier représentée dans le cimetière :
Harry pouvait le dire pas rapport aux dates de mort, où les membres de la famille s'étaient éloignés de Godric‘s Hallow.
Plus il s’enfonça parmi les tombes, et chaque fois qu'il a atteint une nouvelle pierre tombale il senti une légère appréhension et anticipation.
L'obscurité et le silence semblérent devenir soudainement, beaucoup plus profonds. Harry regarda autour, inquiété, pensant aux Détraqueurs, puis se rendit compte que les caroles avaient fini, les pratiquants retournèrent sur la place. Quelqu'un à l'intérieur de l'église avait juste éteint les lumières.


Alors la voix de Hermione sortit de la noirceur pour la troisième fois, pointue et claire à quelques mètres de là.
« Harry, ils sont ici… bien ici »
Et il su par sa tonalité que c'était sa mère et son père qui se trouvaient là: Il eut un pressentiment comme si quelque chose de lourd lui oppressé la poitrine, la même sensation qu’il avait ressenti à la mort de Dumbledore, une peine se posa sur son coeur et ses poumons .
La pierre tombale était seulement deux rangées derrière Kendra et Ariana.
Elle était faite de marbre blanc, comme le tombeau de Dumbledore, et ceci l'a rendu facile à lire, comme si elle semblait briller dans l'obscurité.
Harry n’eu pas besoin de se mettre à genoux ou même s'approcher très étroitement à lui pour faire voir apparaître les mots gravés sur la tombe.
James Potter, né le 27 mars 1960, 31 octobre 1981 mort.

Lily Potter, né le 30 janvier 1960, 31 octobre 1981 mort.

Le dernier ennemi qui sera détruit est la mort.
Harry lisait les mots lentement, comme s’il voulait avoir la chance de lire leurs pensées, et il lut la fin à haute voix.
"Le dernier ennemi qui sera détruit est la mort’…"Une horrible pensée lui vint, avec une sorte de panique. "N’est-ce pas l’idée d’un Mangemort ? Pourquoi est-ce là ?"
"Ca ne veut pas dire détruire la mort dans le sens à laquelle les Mangemorts pensent, Harry," dit Hermione, avec sa douce voix. "Ca veut dire…tu sais…la vie au-delà de la mort. La vie après la mort."
Mais ils n’étaient pas vivant, pensa Harry. Ils étaient partis. Les mots vides ne pouvaient pas cacher le fait que les restes de ses parents tombant en poussière reposaient sous la neige et la pierre, indifféremment, inconnus. Et les larmes arrivèrent avant qu’il ne puisse les arrêter, bouillonnantes puis congelant immédiatement sur son visage, et qu’est-ce que ça changerait s’il les essuyait ou les ignorait ? Ils les laissa tomber, ses lèvres durement pincées, regardant vers le bas l’épaisse couche de neige cachant à ses yeux l’endroit où les restes de Lily et James reposaient, sûrement des os maintenant, ou de la poussière, ne sachant pas ou ne s’inquiétant pas que leur fils vivant se tenait tout près, son cœur battant toujours, vivant grâce à leur sacrifice, et souhaitant presque, à ce moment, qu’il dorme sous la neige avec eux.
Hermione avait encore pris sa main et le serrait étroitement. Il ne pouvait pas la regarder, mais lui renvoya la pression, respirant maintenant profondément des gorgées tranchantes de l’air nocturne , essayant de continuer et de reprendre le contrôle. Il devait avoir amené quelque chose à leur donner, et il n’avait pas pensé à ça, et chaque plantes dans le cimetière étaient sans feuilles. Mais Hermione souleva sa baguette, la déplaça dans l’air en cercle (en rond), et une guirlande de roses de noël fleurit devant eux. Harry l’attrapa et l’étendit sur la tombe de ses parents.
Dès qu’il se leva, il voulut partir: Il ne pensait pas qu’il pourrait tenir encore plus ici. Il mit son bras autour des bras d’Hermione, elle mis le sien autour de sa taille, il tournèrent en silence et marchèrent à travers la neige, après la mère et la sœur de Dumbledore, vers l’arrière de l’église sombre et la porte d’embrassement.

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