lundi 30 juillet 2007

Chapitre 18 : La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore

Chapitre 18

La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore



L

e soleil montait : L'immensité pure et sans couleur du ciel s'était étendue au-dessus de lui, indifférent à lui et à sa douleur. Harry s'assit dans l'entrée de la tente et pris une respiration profonde d'aire pure. Être simplement vivant pour observer le soleil se lever au-dessus du flanc de coteau neigeux devait être le plus grand trésor sur terre, Pourtant il ne pourrait pas l'apprécier : Ses sens avaient été cloués par la fléau de perdre le sien.
Il regarda dehors au-dessus d'une vallée couverte de neige, cloches d'église éloignées sonnant dans le silence éclatant.
Sans le réaliser, il creusa ses doigts sous ses bras comme si il essayait de résister à la douleur physique. Il s'était blessé tellement de fois qu'il en avait oublié le compte; il avait perdu tous les os de son bras droit par le passé ; ce voyage lui avait déjà donné des cicatrices et son avant-bras sans joindre ceux sur sa main et sont front, mais jamais, jusqu'à ce moment. Là il s’était senti fatalement faible, vulnérable, et nu, comme si la meilleure partie de sa puissance magique avait été déchirée par lui.
-Il savait exactement ce que Hermione dirait si il l'exprimait: La baguette n'est que le prolongement du sorcier. Mais elle avait tort, son cas était différent. Elle n'avait pas ressenti le tournoiement de la baguette, comme l'aiguille d'un compas, et les flammes jaillirent sur son ennemie. Il avait perdu la protection des coeurs jumeaux. Et c'est seulement maintenant qu'ils étaient partie qu'il réalisa a quelle point il avait compté dessus.
Il tira les morceaux de la baguette magique cassée hors de sa poche et, sans les regarder, les remplis au fond de la poche de Hagrid autour de son cou. La poche était maintenant trop pleine d’objets cassés et inutiles pour en prendre plus. La main de Harry balaya le vieux pif par le Mokeskin et pour un instant il dut combattre la tentation de la tirer et de la jeter. Impénétrable, inutile, comme tant d'autre chose que Dumbledore avait laissé derrière lui ---
Et sa fureur envers Dumbledore s’était cassée maintenant au dessus de lui comme de la lave, le roussissant à l'intérieur, éliminant chaque autre sentiment. Hors de désespoir ils avaient parlé ensemble en la croyance envers les réponses que Godric's Hollow pouvait leur apporter, ils étaient convaincus qu'ils étaient supposés y retourner, c'était tout ou une partie du plan secret mis au point pour eux par Dumbledore; mais ils n'avaient pas de carte, pas de plan. Dumbledore les avait laissés au tâtonnement dans l'obscurité, pour lutter avec l'inconnu et l'undreamed-de terrors, ( ?? ) seulement et sans aide : Rien n'avait été expliqué, rien n'avait été donné librement, il n'avait aucune épée, et maintenant, Harry n'avait plus de baguette magique. De plus, il avait laissé tomber la photo du voleur, et il serait sûrement facile maintenant pour Voldemort de découvrir qui il était…Voldemort avait toutes les informations à présent…

"Harry ?"

Hermione semblé effrayée qui la maudisse avec sa propre baguette magique. Son visage se stria de larmes, elle s'accroupit à côté de lui, deux tasses de thé tremblantes dans ses mains et quelque chose de volumineux sous les bras.

"Merci", dit-il, prenant une des tasses.

"Est-ce que ça t'embête si je te parles ?"

"Non", dit-il, car il ne voulait pas la blesser.

"Harry, tu voulais savoir qui était l'homme dans la photo. Bon... J'ai le livre".

Timidement, elle le posa sur ses genoux, un des premiers exemplaires de "La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore".

"Où... Comment ?"

"Il était dans la salle de séjour de Batilda, simplement posé... Cette note dépassait en haut."
Hermione lut les quelques lignes, écrites d'un vert acide, à haute voix.

"Chère Batty, merci pour votre aide. Voici une copie du livre, en espérant que vous l'aimerez. Vous avez tout dit, même si vous ne vous en souvenez pas. Rita."

"Je pense que ça a du arriver lorsque la véritable Batilda était encore en vie, mais peut-être que son état la rendait incapable de le lire ?"

"Non, elle ne l'était probablement pas"

Harry observa le visage de Dumbledore et ressentit une soudaine montée de plaisir sauvage : Maintenant il allait savoir si toutes les choses qu'il pensait qui ne valait pas la peine de lui dire, si Dumbledore voulait ou non.
"Tu es toujours très fâché contre moi, n'est-ce pas ?", dit Hermione

Il leva les yeux, pour voir de nouvelles larmes couler de ses yeux, et sut que sa colère devait être visible sur son visage.

"Non", dit-il doucement. "Non, Hermione, je sais que c'était un accident. Tu essayais de nous faire sortir de là vivants, et tu as été incroyable. Je serais mort si tu n'avais pas été là pour m'aider."

Il essaya de lui renvoyer un faible sourire, puis reporta son attention sur le livre. La couverture était rigide, il était clair qu'il n'avait encore jamais été ouvert. Il le feuilleta, regardant les photos. Il s'attarda sur la première qu'il vit, le jeune Dumbledore et son beau compagnon, hurlant de rire d'une blague oubliée depuis longtemps. Harry fit glisser son regard jusqu'au sous-titre : Albus Dumbledore, peu après la mort de sa mère, avec son ami Gellert Grindelwald.
Harry regarda, bouche bée, le dernier mot pendant un long moment. Grindelwald. Son ami Grindelwald. Il regarda Hermione du coin de l'oeil, qui contemplait aussi le nom, bien qu'elle ne puisse pas en croire ses yeux. Lentement, elle leva les yeux vers Harry.

"Grindelwald !"

Ignorant le reste des photos, Harry chercha dans les pages autour une autre apparition de ce nom fatal. Il le trouva bientôt et lut avidement, mais se trouva perdu : il était indispensable de revenir en arrière pour donner du sens à tout ça, et finalement il se trouva au début d'un chapitre intitulé "Le meilleur bien" (à revoir). Ensemble, lui et Hermione commencèrent à lire.

'Maintenant proche de son dix-huitième anniversaire, Dumbledore a quitté Poudlard dans une explosion de gloire : meilleur élève, préfet, vainqueur du prix Barnabus Finkley pour le plus exceptionnel sort lancé, jeune représentant du Magenmagot du Royaume-Uni, médaillé d'or pour sa contribution à la conférence alchimique à Cairo. Dumbledore avait l'intention, ensuite, de faire un grand voyage avec Elphias "Dogbreath" Doge, le simple d'esprit mais dévoué soutien qu'il a trouvé à l'école. Les deux jeunes hommes étaient au Chaudron Baveur à Londres, préparant leur départ en Grèce le matin suivant, lorsqu'un hibou apporta la nouvelle de la mort de la mère de Dumbledore. "Dogbreath" Doge, qui a refusé d'être interviewé pour ce livre, a donné au public sa propre version, sentimentale, de ce qui s'est passé par la suite. Pour lui, la mort de Kendra est un évènement tragique, et la décision de Dumbledore de ne pas faire cette expédition un noble sacrifice.
Dumbledore est certainement retourné tout d'abord à Godric's Hollow, soi-disant pour "prendre soin" de ses jeunes frère et soeur. Mais à quel point a t-il pris soin d'eux ?
"C'était un chef de maison, cet Aberforth," dit Enid Smeek, dont la famille vivait dans la banlieue de Godric's Hollow à cette époque. Bien sûr, avec son père et sa mère morts, vous étiez désolé pour lui, simplement il continuait à me lancer des crottes de chèvre à la tête. Je ne pense pas qu'Albus s'inquiétait beaucoup pour lui. Je ne les ai jamais vus ensemble, d'ailleurs."
Que faisait donc Albus, s'il ne réconfortait pas son jeune frère ? La réponse, il semblerait, est qu'il assurait l'emprisonnement continuel de sa soeur cadette. Bien que sa première geôlière soit décédée, il n'y eut aucun changement dans les pitoyables conditions d'Ariana Dumbledore. Son existence n'était connue que de quelques étrangers, qui, comme "Dogbreath" Doge, étaient assurés de croire à l'histoire de sa "mauvaise santé."
Une autre amie facilement convaincue de la famille était Bathilda Bagshot, la célèbre historienne de la magie qui vivait à Godric's Hollow depuis de nombreuses années. Kendra, bien sûr, repoussa Batilda lorsqu'elle tenta tout d'abord d'accueillir la famille dans le village. Quelques années plus tard, cependant, l'auteur envoya un hibou à Albus à Poudlard, ayant été impressionnée par son écrit sur les diverses sortes de transformation dans la métamorphose aujourd'hui. Ce premier contact a mené à la connaissance de la famille entière de Dumbledore . Au moment de la mort de Kendra, Batilda était la seule personne à Godric's Hollow qui était en bon terme, et qui parlait à la mère de Dumbledore.
Malheureusement, toute la brillance dont avait fait preuve Batilda plus tôt au cours de sa vie était à présent inutilisable. "La lumière s'est allumée, mais le chaudron était vide, comme Ivor Dillonsby m'a dit, ou, selon l'expression très terre-à-terre de Enid Smeek, "Elle est ..; comme la nourriture d'écureuil". néanmoins, une combinaison de techniques essayées et testées m'ont permis d'extraire d'autres parties de faits importants pour relier ensemble toutes ces histoires scandaleuses. Comme le reste du monde sorcier, Batilda attribua la mort de Kendra à un sort raté, une histoire répétée par Albus et Aberforth les années suivantes. Batilda a aussi suivi la ligne de conduite de la famille à propos d'Ariana, l'appelant "fragile" et "délicate". Sur un sujet, cependant, Batilda a bien mérité les efforts que j'ai fais pour me procurer du Véritaserum, pour qu'elle, et elle seule, connaisse l'histoire du secret le mieux gardé de la vie d'Albus Dumbledore. Maintenant révélée pour la première fois, elle remet en question tout ce que ses admirateurs croyaient sur Dumbledore : son attirance supposée pour la magie noire, son opposition dans l'oppression des Moldus, même sa dévotion envers sa famille. Le même été que celui où Dumbledore revint à la maison de Godric's Hollow, maintenant orphelin et chef de famille, Batilda accepta dans sa maison son petit-neveu, Gellert Grindelwald. Le nom de Grindelwald est raisonnablement célèbre : : sur la liste des mages noirs les plus dangereux de tous les temps, il a manqué de peu la première place uniquement parce que Vous-savez-qui était arrivé, une génération plus tard, pour lui voler sa couronne. Même si Grindelwald n'a jamais étendu sa campagne de terreur à la Grande-Bretagne les détails de son ascension au pouvoir ne sont pas très connus ici. Eduqué à Durmstrang, une école célèbre pour sa triste tolérance envers la magie noire, Grindelwald s'est montré aussi brillant que Dumbledore. Plutôt que d'utiliser son habileté pour être récompensé et gagner des prix, Gellert Grindelwald ne s'est voué à aucune suite. A l'âge de 16 ans, malgré la position de Durmstrang, il n'était pas possible ne continuer à ne pas voir les expériences tordues de Gellert Grindelwald, et il a finalementété expulsé. Par endroits, tout ce qui a pu être connu des agissements suivants de Grindelwald est qu'il a "voyagé pendant quelques mois". Il peut maintenant être révélé qu'il choisit de rendre visite à sa grande-tante à Godric's Hollow, et que là, effrayé par le fait que certains puissent en entendre parler, il n'entretint une amitié avec personne d'autre qu'Albus Dumbledore. "Il me paraissait être un charmant garçon", bredouilla Batilda, "quoiqu'il soit devenu plus tard. Naturellement, je l'ai présenté au pauvre Albus, à qui la compagnie de garçons de son âge manquait. Les garçons se sont bien entendus au début." C'est certainement vrai. Batilda me montra une lettre, gardé par elle, qu'Albus Dumbledore envoya A Gellert Grindelwald au lever du jour. "Oui, même après avoir passé toutes ces journées à discuter... Des garçons aussi brillants, ils partirent tel un chaudron en feu... J'ai parfois entendu un hibou taper à la fenêtre de la chambre de Gellert, apportant une lettre d'Albus ! Une idée devait l'avoir frappé et il voulait, et il devait en informer immédiatement Gellert !" Et quelles idées il y avait. Profondément choquée que les fans d'Albus Dumbledore puissent les trouver, telles sont les pensées de leur héros de dix-sept ans, à la suite de son meilleur ami.

Gellert,

Votre position à propos de la domination des sorciers pour le bien des Moldus... Cela, je pense, est le point crucial. Oui, il nous a été donné du pouvoir et oui, ce pouvoir nous donne raison sur les règles, mais nous donne aussi des responsabilités sur ces règles. Nous devons insister là-dessus, cela sera les premières pierres, les fondations, sur lesquelles nous bâtirons. Là où nous serons opposés, comme nous le serons sûrement, sera la base de nos contre-arguments. Nous prenons le contrôle pour le meilleur bien (à revoir). Et comme ceci suit cela, là où nous rencontrerons de la résistance, nous n'utiliserons que la force nécessaire et pas plus. (C'était ton erreur à Durmstrang ! Mais je ne me plains pas, parce que si tu n'avais pas été expulsé, nous ne nous serions jamais rencontrés.) Albus, étonné et épouvanté que ses nombreux admirateurs le soient, cette lettre constitue la loi du secret et établit les règles des sorciers sur les Moldus. Quel coup pour tous ceux qui s'étaient représenté Albus comme le meilleur des champions né de parents Moldus ! Comme ces discours promouvant les droits des Moldus sonnaient faux à la lueur de cette nouvelle évidence accablante ! A quel point Dumbledore apparaissait comme ignoble, préparant le terrain de son ascension au pouvoir alors qu'il aurait du être en deuil pour sa mère, et s'occuper de sa soeur !
Aucun doute que ce qui a déterminé le fait qu'il reste sur son piédestal fera ce qu'il n'avait pas fait, après tout, mettre ses plans en action, qu'il a du souffrir de son changement de direction, qu'il s'est imposé. Cependant, la réalité semble encore plus choquante.
A peine après 2 mois de leur nouvelle amitié, Dumbledore et Grindelwald partirent, pour ne plus se revoir jusqu'à ce qu'ils se rencontrent pour leur légendaire duel. Qu'est-ce qui a pu causer cette rupture soudaine ? Dumbledore serait-il revenu à la raison ? A t-il dit à Grindelwald qu'il ne voulait plus faire partie de ses plans ? Hélas, non. "C'était la mort de la pauvre petite Ariana, je pense, qui a fait ça, dit Batilda." Ce fut un terrible choc. Gellert était là, dans la maison, lorsque c'est arrivé, et il revint chez moi en hésitant, me disant qu'il voulait rentrer à la maison le lendemain. Terriblement peiné vous savez. donc j'ai arrangé un portoloin, et ce fut la dernière fois que je le vis."
Albus était hors de lui à la mort d'Ariana, ce fut épouvantable pour les deux frères. Ils avaient perdu tout le monde excepté eux-même. Il est certain que la tension est montée. Aberforth reprochait à Albus, vous savez, comme quelqu'un qui passerait outre ces tragiques circonstances. Mais Aberforth a toujours un peu parlé comme un fou, le pauvre garçon. Toujours pareil, casser le nez d'Albus aux funérailles était indécent. Ça aurait détruit Kendra de voir son fils se battre comme ça, à travers le corps de sa fille. Une honte que Gellert n'ai pas pu rester pour les funérailles... Il aurait été un réconfort pour Albus, finalement...
Cette bagarre à côté du cercueil, connue des quelques personnes qui ont assisté aux funérailles d'Ariana Dumbledore, a soulevé quelques questions. Pourquoi exactement Aberforth Dumbledore blâmait Albus pour la mort de sa soeur ? Était-ce, comme "Batty" le prétend, une simple effusion de conflits, ou pouvait-il y avoir d'autres raisons à sa colère ? Grindelwald, expulsé de Durmstrang pour l'attaque presque fatale sur des élèves, a fui le pays quelques heures après la mort de la fille, et Albus ne l'a jamais revu, pas avant d'être forcé de le faire à la demande du monde sorcier.
Ni Dumbledore ni Grindelwald n'ont fait référence à la lettre de leur amitié lors de leur jeunesse dans leur vie future. Cependant, il n'y a aucun doute que Dumbledore retardait, pendant 5 ans d'agitation, fatalités, et disparitions, son attaque sur Gellert Grindelwald. Était-ce toujours de l'affection pour cet homme ou la peur de s'exposer à son premier meilleur ami qui a fait hésiter Dumbledore ? Était-ce à contre-coeur que Dumbledore a capturé l'homme qu'il avait tout d'abord été si heureux de rencontrer ?
Et à propos de la mystérieuse mort d'Ariana ? Avait-elle été la victime par inadvertance de quelques rites de magie noire ? A t-elle trébuché sur quelque chose qu'elle n'aurait pas du faire, pendant que les deux jeune hommes étaient assis et travaillaient à leur atteinte de la domination et de la gloire ? Est-ce possible qu'Ariana Dumbledore fut la première personne à mourir pour le bien ?

Le chapitre se terminait ici, et Harry leva les yeux. Hermione avait atteint le bas de la page avant lui. Elle tira le livre des mains de Harry, paraissant un peu alarmée par son expression, et le referma sans le regarder, comme s'il s'agissait de quelque chose d'indécent.

"Harry..."

Mais il secoua la tête. Certaines certitudes profondes venaient de s'écrouler en lui ; c'était exactement ce qu'il avait ressenti après le départ de Ron. Il avait cru en Dumbledore, le croyant l'incarnation du bien et de la sagesse. Tout était parti en fumée. Que pourrait-il perdre de plus ? Ron, Dumbledore, la baguette du Phénix,...

"Harry."

Elle semblait avoir entendu ses pensées.

"Écoute moi. Ce... ce n'était pas une très bonne lecture."

"Oui, tu peux dire ça"

"Mais n'oublie pas, Harry, c'est Rita Skeeter qui l'a écrit."

"Tu as lu cette lettre à Grindelwald, n'est-ce pas ?"

"Oui, je... je l'ai fait"

Elle hésita, semblant peinée, berçant son thé dans ses mains froide. "Je crois que c'est le pire passage Je sais que Batilda pensait que ce n'était que des paroles, mais que "le meilleur bien" (à revoir) devienne le slogan de Grindelwald, sa justification pour toutes les horreurs qu'il a commises après. et... pour ça... Il semblerait que Dumbledore lui ait donné l'idée. Ils disaient que le "meilleur bien" (à revoir) était également gravé à l'entrée du Nurmengard.

"Qu'est-ce que le Nurmengard ?"

"La prison que Grindelwald a construite pour enfermer ses opposants. Il est venu ici lui-même, une fois que Dumbledore l'eut capturé. De toute façon... C'est horrible que l'idée de Dumbledore ait aidé Grindelwald à s'élever au pouvoir. Mais d'un autre côté, même Rita peut prétendre qu'ils se sont connus plus que quelques mois. Un été lorsqu'ils étaient tous deux très jeunes, et..."

"J'étais sûr que tu dirais ça", dit Harry. Il ne voulait pas laisser sa colère exploser contre elle, mais c'était dur de garder une voix égale. "J'étais sûr que tu dirais 'ils étaient jeunes'. Ils avaient le même âge que nous avons maintenant. Et où en sommes nous ? Risquant nos vies pour combatte la magie noire, et lui il était, dans un petit cocon avec son nouveau meilleur ami, programmant leur ascension vers le pouvoir sur les Moldus".

Son humeur n'aurait pas pu résister à une vérification plus approfondie : il se leva et marcha autour, essayant de se calmer..

-"Je n'essaye pas de défendre ce que Dumbledore a écrit", dit Hermione. "toutes ces ordures de 'pouvoir sur les règles', 'la magie est le pouvoir',... Mais Harry, sa mère venait juste de mourir, il était seul dans la maison."

"Seul ? Il n'était pas seul ! Il avait son frère et sa soeur comme compagnie, sa soeur Craccmol qu'il gardait enfermée."

"Je ne crois pas ça", dit Hermione.

Elle se leva aussi. "Quel que soit ce qui n'allait pas avec cette fille, je ne pense pas qu'elle ait été une Craccmol. Dumbledore, nous le savons, n'aurait jamais permis..."

"Le Dumbledore que nous pensions connaître, ne voulait pas conquérir les Moldus par la force !" cria Harry, sa voix résonnant jusqu'au haut de la colline vide, et quelques oiseaux noirs s'envolèrent, braillant et tournant dans le ciel clair.

"Il a changé, Harry, il a changé ! C'est aussi simple que ça ! Peut-être qu'il croyait à ça quand il avait dix-sept ans, mais le reste de sa vie était dévoué à combattre la magie noire ! Dumbledore a été celui qui a arrêté Grindelwald, celui qui a toujours voté pour la protection des Moldus, et les lois sur les sorciers nés de Moldus, qui a combattu Tu-sais-qui depuis le début, et qui est mort en essayant de revenir !"

Le livre de Rita était posé sur le sol entre eux, tel que le visage de Dumbledore souriait lugubrement à tous les deux.

"Harry, je suis désolée, mais je pense que la vraie raison pour laquelle tu es si énervé est que Dumbledore ne t'as jamais dit tout cela lui-même."

"Peut-être que je le suis !", dit Harry tout bas, et il lança son bras au-dessus de sa tête, réfléchissant sérieusement si il essayait de contrôler sa colère, ou de se protéger du poids de ces propres désillusions.

"Regarde ce qu'il m'a demandé, Hermione ! Risques ta vie, Harry ! Et encore ! Et encore ! Et n'espère pas que je t'expliquerai tout, fais-moi simplement aveuglément confiance, ait confiance en le fait que je sais ce que je fais, fais moi confiance même si je ne te fais pas confiance ! Jamais toute la réalité ! Jamais !"

Sa voix se fendit avec la tension, et ils restèrent debout se regardant, dans la blancheur et le vide, et Harry sentit qu'ils étaient aussi insignifiants que des insectes sous ce ciel mouvementé.

"Il t'aimait", chuchota Hermione. "Je sais qu'il t'aimait."

Harry laissa retomber ses bras.

"Je ne sais pas qui il aimait, Hermione, mais ça n'a jamais été moi. Ce n'est pas de l'amour, le désordre dans lequel il m'a laissé... Il partageait un fichu but, ce qu'il pensait réellement avec Gellert Grindelwald, qu'il n'a jamais partagé avec moi."

Harry ramassa la baguette d'Hermione, qu'il avait laissé tomber dans la neige, et s'assit à l'entrée de la tente.
"Merci pour le thé. Je vais finir le guet. Rentres au chaud."

Elle hésita, mais accepta la démission. Elle ramassa le livre, et puis passa près de lui dans la tente, mais alors qu'elle le faisait, elle ébouriffa le sommet de sa tête légèrement avec sa main. Il ferma les yeux à son contact, et se détesta pour espérer que ce qu'elle avait dit était vrai : que Dumbledore se faisait du souci.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour la traduction

Anonyme a dit…

MERCI POUR TA TRADUCTION QUI N4EST PAS MAL CA FAIT PLAISIR DE POUVOIR LIRE EN ANGALIS ET DE VERIFIER APRES JE TE FELICITE CONTINUE COMME CA !!!!