mardi 24 juillet 2007

chapitre 1: la montée du seigneur des ténèbres


Les deux hommes apparurent de nulle part, à quelques mètres l’un de l’autre, dans une ruelle étroite éclairée par la lune. Pendant une seconde, ils restèrent immobiles chacun pointant sa baguette sur l’autre. Puis, se reconnaissant, ils rangèrent leurs baguettes sous leurs manteaux et commencèrent à marcher dans la même direction.

- « Des nouvelles ? » demanda le plus grand des deux.

- « Des bonnes. » répondu Severus Rogue.

La ruelle était longée du coté gauche pas des buissons bas de mûres sauvages et du coté droit par une haute haie taillée de manière ordonnée. Les longs manteaux des hommes s’agitaient autour de leurs chevilles tandis qu’ils marchaient.

« J’ai bien failli être en retard, » dit Axley, son visage apparaissant et disparaissant au gré des branches d’arbres le surplombant qui rompait le clair de lune.

- « Il était un peu plus rusé que je ne l’avais prévu. Mais j’espère qu’il sera satisfait. Êtes vous sur d’être le bienvenu ?

Rogue inclina la tête mais ne répondit rien. Ils tournèrent à droite dans une large rue à la sortie de la ruelle. La haute haie tourna avec eux pour s’éloigner jusqu’ a un impressionnant portail en fer forgé.

Aucun des deux ne cessa d’avancer, ils levèrent leurs bras gauche en silence dans une espèce de salut et passèrent à travers le portail comme si c’était de la fumée.

Les haies d’if insonorisaient les bruits de leurs pas. Il y eu un bruissement à leur droite,

Axley sorti sa baguette et la pointa au dessus de la tête de son compagnon, mais il s’avéra que la source du bruit n’était qu’un paon qui se pavanait sur le dessus de la haie.

Axley remit sa baguette sous son manteau en reniflant.

Un somptueux manoir apparu quand une voiture l’éclaira, les fenêtres brillait sous la lumière. Quelque part dans le sombre jardin, au delà de la haie, une fontaine coulait. Les graviers crépitaient tandis que Axley et Rogue avançaient vers la porte principale, qui s’ouvrit a leur approche, bien que personne ne l’ai ouverte.

Le vestibule était grand, vaguement éclairé et somptueusement décoré avec un tapis couvrant presque toute le carrelage. Les portraits pâles accrochés au mur suivirent des yeux Rogue et Axley lorsqu’ils passèrent devant à grands pas. Les deux hommes s’arrêtèrent devant une grosse porte en bois donnant sur la pièce suivante, hésitèrent l’espace d’un battement de coeur, puis Rogue tourna la poignée de bronze.

Le salon était plein de gens silencieux, assis à une longue table ornée. Les meubles habituels de la pièce avaient étaient poussés négligemment contre le mur. La lumière venait d’un feu brulant dans une belle cheminée de marbre surmontée par un miroir doré. Rogue et Axley restèrent un instant sur le seuil. Leurs yeux s’habituant au manque de lumière, ils remarquèrent la chose la plus étrange de la scène : au dessus de la table, un corps humain apparemment inconsciente tournait lentement comme si elle était suspendue à une corde invisible et se reflétait dans le miroir et dans la surface polie de la table. Aucune des personnes présentes ne prêtait attention à cette scène singulière à part un jeune homme pale placé presque juste en dessous. Il semblait incapable de regarder vers le haut à chaque minute qui

passait.

- « Axley. Rogue, » dit une voix haute et claire qui venait du bout de la table. « Vous êtes presque en retard. »

L’orateur était assis directement devant la cheminée, c’est pourquoi il était difficile pour les nouveaux arrivants de discerner plus que sa silhouette. Cependant, s’étant rapprochés, ils virent se dessiner son visage qui brillait dans les ténèbres, il ressemblait a un serpent, chauve, des fentes à la place des narines et des yeux rouges luisants aux pupilles verticales. Il était si pale qu’il semblait émettre un aura nacré.

- « Severus, ici, » dit Voldemort en montrant le siège à sa droite. « Axley, à coté de

Dolohov. »

Les deux hommes prirent place. La plupart des yeux autour de la table suivirent

- Rogue et c’est à lui que Voldemort s’adressa en premier.

- « Alors ? »

- « Mon Seigneur, l’ordre du phénix à l’intention de déplacer Harry Potter de l’endroit où il se trouve actuellement Samedi prochain à la tombée de la nuit. »

L’intérêt que la conversation suscitait autour de la table était palpable, certains se sont raidis, d’autres ont remuée, mais tous regardaient Rogue et Voldemort.

- « Samedi… à la tombée de la nuit, » répéta Voldemort. Il fixa ses yeux rouges sur les yeux noirs de Rogue avec une telle intensité que certains observateurs eurent peur d’être eux même roussis par la férocité du regard. Rogue, cependant, regardait calmement le visage de Voldemort et, après un moment, la bouche sans lèvres de

Voldemort se tordit dans une sorte de sourire.

- « Bon. Très bon. Et ces informations viennent… »

- « … de la source dont nous avons discutés, »

- « Mon Seigneur » Axley s’était penché en avant pour regarder Voldemort et Rogue.

Tous les visages se tournèrent vers lui.

- « Mon Seigneur, je n’ai pas entendu la même chose. »

Axley attendit mais Voldemort ne parla pas, il continua :

- « Dawlish, l’auror, a laissé entendre que Potter ne serait pas déplacé avant le 30, la nuit de ses 17 ans. »

Rogue souriait.

- « Ma source m’a averti qu’il y aurait des fausse pistes rependus, ça doit en être une.

Un charme de confusion a sans doute été utilisé sur Dawlish. Ce ne serait pas la première fois, il est connu pour être susceptible. »

- « Je vous assure, Mon Seigneur, Dawlish semblait complètement certain, » dit Axley.

- « Si il a subit un sort de confusion, il est normal qu’il en soit certain. » dit Rogue.

- « Je vous l’assure Axley, le bureau des aurors ne prendra pas parti a la protection de

Harry Potter. L’Ordre croit que nous avons infiltré le Ministère. »

- « L’Ordre a donc obtenu des droits, hein ? » dit un homme courtaud assis près de

Axley. Il poussa un léger rire qui se répercuta le long de la table.

Voldemort ne ri pas. Son regard avait erré sur le corps qui tournait lentement au dessus de la table et il semblait être perdu dans ses pensées.

- « Mon Seigneur, » continua Axley, « Dawlish croit qu’une grande partie des aurors sera utilisé pour le transfert du garçon… »

Voldemort leva une grande main blanche et Axley s’assis immédiatement, regardant amèrement Voldemort se tourner vers Rogue.

- « Où vont-ils cacher le garçon ensuite ? »

- « Chez un membre de l’ordre, » dit Rogue. « L’endroit, selon la source, sera doté de toutes les protections que peuvent lui apporter l’Ordre et le Ministère réunis. Je pense qu’il y a peu de chances de l’avoir là-bas, Mon Seigneur, à moins que, bien sur, le

Ministère soit tombé avant Samedi prochain, ce qui nous permettrait de découvrir et de désactiver assez de sortilèges pour passer à travers les autres.

- « Bien, Axley ? » appela Voldemort, la lueur du feu brillant étrangement dans ses yeux rouges.

- « Le Ministère sera-t-il tombé Samedi prochain ? » De nouveau, toutes les têtes se tournèrent.

Axley haussa les épaules.

- « Mon Seigneur, j’ai de bonnes nouvelles à ce propos. J’ai, avec difficulté et beaucoup d’efforts, réussi à placer Pius Thicknesse sous l’emprise de l’Imperium. »

Beaucoup de ceux assis autour de Axley paraissaient impressionnés. Son voisin,

Dolohov, un homme avec une longue figure tordue, lui donna une tape dans le dos.

- « C’est un début, » dit Voldemort. « Mais Thicknesse n’est qu’un homme. Scrimgeour doit être entouré des nôtres avant que je n’agisse. Un attentat raté sur la vie du

Ministre me ramènerait longtemps en arrière.

- « Oui, Mon Seigneur, c’est vrai. Mais vous savez, à la tête du Département d’Application de la Loi, Thicknesse à régulièrement des contacts non seulement avec le Ministre mais aussi avec les chefs de tous les autres départements du

Ministère. Cela, je pense, sera facile maintenant que nous contrôlons des fonctionnaires de haut rang, de contrôler les autres et de les faire travailler ensemble pour abattre Scrimgeour.

- « Tant que notre ami Thicknesse n’est pas découvert avant d’avoir converti les autres, » dit Voldemort. « En tout cas, il est peu probable que le Ministère soit tombé avant Samedi prochain. Si nous ne pouvons toucher le garçon à sa destination, alors il faudra le faire pendant qu’il voyage. »

- « Nous avons un avantage, Mon Seigneur, » dit Axley, qui semblait décidé à recevoir une approbation. « Nous avons maintenant plusieurs personnes infiltrées au

Département des Transports Magiques. Si Potter transplane ou utilise le réseau de cheminés, nous le saurons immédiatement.

- « Il ne le fera pas, » dit Rogue. ‘L’Ordre évite n’importe quelle forme de transport contrôlée ou régulée par le Ministère. Ils ne font confiance a rien ni personne pour ce qui concerne l’endroit. »

- « Tant mieux, » dit Voldemort. « Il devra se déplacer à découvert. Il sera plus facile de l’avoir de loin. »

De nouveau, Voldemort avait levé les yeux sur le corps qui tournait lentement puis repris :

- « J’attaquerais le garçon en personne. Il y à eu trop d’erreur où Harry Potter est concerné. Certaines sont de ma faute. Que Potter vive est plus due à mes erreurs qu’à ses victoires.

La compagnie autour de la table regardait Voldemort avec appréhension, chacun d’entre eux, d’après leurs expressions, avaient peur d’être blâmé pour l’existence continue d’Harry Potter. Voldemort, cependant, semblait s’adresser plus a lui-même qu’à n’importe lequel d’entre eux, regardant toujours le corps inconscient qui tournait au dessus de lui.

- « J’ai été négligent, et tout a été contrecarré par la chance, tous mes plans sauf le mieux organisé qui a permis mon retour. Mais j’ai compris maintenant. Je comprends ces choses que je ne comprenais pas auparavant. Je dois être celui qui tuera Harry

Potter et je le serais. »

En réponse à ces mots, un gémissement soudain a retenti, un cri épouvantable, un cri de peine et de douleur. Beaucoup autour de la table parurent effrayés car le son semblait provenir de sous leurs pieds.

- « Queudver, » dit Voldemort, en restant calme, pensif et sans détourner les yeux du corps qui tournait au dessus.

- « Ne-t-avais je pas demander de garder notre prisonnier calme ? »

- « S-Si, Mon Seigneur, » haleta le petit homme au milieu de la tables, assis si bas dans sa chaise que l’on aurait pu la croire inoccupée. Il se leva et laissa derrière lui une étrange trainée argentée en quittant précipitamment la pièce.

- « Comme je le disait, » continua Voldemort, en regardant le visage tendu de ses mangemorts, « Je comprend mieux maintenant. J’aurais besoin d’emprunter une baguette à l’un d’entre vous avant d’aller tuer Potter. »

Les visages autour de lui ne montrait rien mais ils étaient choqués, il venait d’annoncer qu’il voulait emprunter une de leurs armes.

- « Aucun volontaire ? » demanda Voldemort.

- « Voyons… Lucius, Je ne vois aucune raison pour toi d’avoir une baguette désormais. »

Lucius Malefoy leva les yeux. Sa peau apparaissait jaunâtre et cireuse dans la lueur du feu, et ses yeux étaient larmoyants. Quand il parla sa voix était rauque.

- « Mon Seigneur ? »

- « Ta baguette, Lucius. Donne-moi ta baguette. »

- « Je… »

Malefoy regarda sa femme. Elle regardait fixement droit devant, aussi pâle que lui, ses longs cheveux blonds tombant en bas de son dos, mais en dessous de la table,

elle tenait la main de Lucius.

A son contact, il mit la main sous sa robe et sorti sa baguette pour la faire passer a

Voldemort qui la leva devant ses yeux rouges pour l’examiner de près.

- « En quoi est-elle ? »

- « En orme Mon Seigneur, » chuchota Malefoy

- « Et le coeur ? »

- « Dragon, veine de dragon. »

- « Bien, » dit Voldemort. Il sorti sa baguette et compara la longueur. Lucius Malefoy eu un geste involontaire, pendant une fraction de seconde, il sembla qu’il s’attendait à recevoir la baguette de Voldemort en Echange de la sienne. Ce geste n’échappa pas à Voldemort dont les yeux s’élargirent de fureur.

- « Tu veux ma baguette, Lucius ? Ma baguette ? »

Quelques personnes rirent discrètement.

- « Je t’ai rendu ta liberté, Lucius, ce n’est pas assez pour toi ? Mais j’ai remarqué que vous et votre famille étaient moins heureux qu’avant… Est-ce ma présence dans ta maison qui te dérange,

- Lucius ? »

- « Non, non Mon Seigneur ! »

- « Tu ne sais pas mentir, Lucius… »

La voix douce sembla siffler alors que la bouche cruelle avait arrêté de bouger. Un ou deux sorciers ne purent réprimer un frisson quand le sifflement devint plus fort, on pouvait entendre quelque chose de lourd glissant sur le plancher, sous la table.

L’énorme serpent apparu et commença à grimper sur le siège de Voldemort. Il eu l’air de monter indéfiniment et finit par rester sur les épaules de Voldemort : son cou était aussi gros que la cuisse d’un homme et ses yeux avec des fentes verticales pour pupilles semblait imperturbables. Voldemort commença à caresser distraitement la créature avec ses longs doigts minces, sans quitter Lucius Malefoy des yeux.

- « Pourquoi les Malefoy semblent ils si malheureux ? Mon retour, ma montée au pouvoir, n’est ce pas ce qu’ils ont prétendu attendre pendant tant d’années ? »

- « Bien sur, Mon Seigneur, » dit Lucius Malefoy. Sa main tremblant tandis qu’il essuyait la sueur de sa lèvre supérieure. « Nous l’avons vraiment désiré, nous le désirons encore. »

A la gauche de Malefoy, sa femme fit un signe de tête étrange et raide sans cesser de fixer Voldemort et le serpent. A sa droite, son fils, Drago, qui regardait le corps tournant, jeta un coup d’oeil rapide a Voldemort et détourna vite la tête par peur d’un contacte visuel.

- « Mon Seigneur, » dit une femme dans l’ombre vers le milieu de la table, sa voix serrée par l’émotion,

- « C’est un honneur de vous avoir ici, dans la maison de notre famille. Il ne peut pas y avoir de plus grand plaisir. »

Elle était assise à coté de sa soeur, mais ne lui ressemblait pas, avec ses cheveux brun et ses yeux aux paupières lourdes, elle n’avait pas non plus le même comportement. Narcissa était assise, rigide et impassible, Ballatrix penchait vers

Voldemort, car de simples mots ne pouvait pas démontrer son désir de proximité.

- « Pas de plus grand plaisir, » répéta Voldemort, sa tête inclinée de coté tandis qu’il considéré Bellatrix.

- « Cela signifie beaucoup pour vous, Bellatrix. »

Son visage s’inonda de couleurs et des larmes de plaisir lui montèrent aux yeux.

- « Mon Seigneur sait que je ne lui dit que la vérité ! »

- « Pas de plus grand plaisir… même comparé avec l’événement heureux que, j’ai entendu dire, a eu lieu dans votre famille cette semaine ? »

Elle le regardait fixement, la bouche ouverte, apparemment confondue.

- « Je ne voie pas de quoi vous parlez, Mon Seigneur. »

- « Je parle de ta nièce, Bellatrix. De la vôtre également, Lucius et Narcissa. Elle vient de se marier avec le loup-garou, Remus Lupin. Vous devez être si fiers. »

Il y eu une éruption de rires et de railleries autour de la table. Plusieurs personnes se penchaient en avant pour échanger des regards jubilatoires, d’autres tapaient des poings sur la table. Le serpent géant, n’aimant pas l’agitation, ouvrit sa large gueule et siffla de colère, mais les Mangemorts ne l’entendirent pas tellement ils riaient de l’humiliation de Bellatrix et des Malefoy.

Le visage de Bellatrix, si récemment rayonnant de bonheur devint triste et rouge.

- « Elle n’est pas notre nièce, » cria Bellatrix pour couvrir l’hilarité générale ?

- « Narcissa et moi n’avons eu aucun contact avec notre soeur depuis qu’elle a épousé ce sang-de-bourbe. Cette morveuse n’a rien à voir avec nous, ni l’animal qu’elle a épousé. »

- « Qu’est-ce-que tu dis Drago ? » demanda Voldemort qui, bien que sa voix soit calme, couvrit le tumulte des rires.

- « Garderez-vous les petits ? »

L’hilarité monta encore, Drago Malefoy regarda son père avec terreur, celui-ci avait les yeux baissés vers ses genoux, il regarda ensuite sa mère qui, l’espace d’un battement de coeur paru choquée avant de reprendre son air inexpressif en fixant le mur d’en face.

- « Assez, » dit Voldemort, caressant le serpent en colère. « Assez. »

Et les rires moururent immédiatement.

- « Beaucoup de nos arbres généalogiques les plus ancien deviennent malades avec le temps, » dit-il alors que Bellatrix le regardait, implorante.

- « Vous devez élaguer le votre, ne devez vous pas, le garder sain ? Il faut couper ses parties qui menacent la santé du reste de la famille. »

- « Oui, Mon Seigneur, » chuchota Bellatrix, ses yeux remplis de larmes de gratitude.

- « A la première occasion ! »

- « Vous l’aurez, » dit Voldemort

- « Et dans votre famille, ainsi que dans le monde entier, nous couperons l’ulcère qui nous infect jusqu'à ce que seul le Sang-Pur reste… »

Voldemort leva la baguette de Lucius Malefoy et la pointa sur le corps tournant suspendu au dessus de la table, il agita légèrement la baguette. Le corps se réveilla avec un gémissement et commença à lutter contre des liens invisibles.

- « Reconnaissez-vous notre invité, Severus ? » demanda Voldemort.

Rogue leva les yeux vers le corps. Tous les Mangemorts levaient les yeux maintenant qu’on leur avait donné la permission de se montrer curieux. Au moment ou elle fit face à la lueur du feu, la femme dit d’une voix terrifiée : « Severus ! Aide-moi ! »

- « Oh, oui, » dit Rogue tandis que la prisonnière continué de tourner.

- « Et toi, Drago ? » demanda Voldemort, caressant le museau du serpent avec sa main libre. Drago secoua la tête en signe de négation. Maintenant que la femme était réveillée, il semblait incapable de la regarder.

- « Mais, il est vrai que tu n’as pas suivi sa classe, » dit Voldemort.

- « Pour ceux d’entre vous qui ne la connaisse pas, notre invitée ce soir est Charity

Burbage qui, jusqu'à récemment, enseignait à l’école de sorcellerie de Poudlard.

Il y eu des murmures de compréhension autour de la table. Une femme large, bossue, avec des dents dans tout les sens caqueta :

- « Oui… Le professeur Burbage apprend aux enfants de sorciers que les Moldus de sont pas si différents de nous… »

Un Mangemort cracha sur le sol. Charity Burbage tourna pour faire face à Rogue de nouveau.

- « Severus… S’il vous plait… S’il vous plait… »

- « Silence, » dit Voldemort, il fit un autre mouvement avec la baguette magique de

Malefoy et Charity se tut, comme bâillonnée.

- « Non contente de corrompre et polluer l’esprit des jeunes sorciers, la semaine dernière, le professeur Burbage, a écrit un article passionné sur la défense des

Moldus dans la Gazette du Sorcier. Les sorciers, dit-elle, doivent accepter le vol de leurs connaissances de la magie. La diminution du Sang-Pur est, dit le professeur

Burbage, une heureuse circonstance… Elle pourrait tous nous rendre amis avec les

Moldus… Où, sans doute, avec les Loups-garous… »

Personne ne ria cette fois. Il n’y avait aucun doute sur la colère et le mépris de

Voldemort dans sa voix. Pour la troisième fois, Charity Burbage Tourna et fit face a

Rogue. Les larmes coulaient de ses yeux dans ses cheveux. Rogue lui jetait un regard impassible, elle s’était retournée à nouveau.

- « Avada Kedavra »

Le flash de lumière verte illumina chaque coin de la pièce. Charity tomba sur la table dans un fracas retentissant. Plusieurs Mangemorts reculèrent leur chaise. Drago tomba de la sienne pour finir par terre.

- « Ton dîner, Nagini, » dit doucement Voldemort, et le grand serpent glissa de ses épaules sur le bois poli de la table.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci pour cette traduction qui aide pas mal pour les détails quand on est une quiche en anglais! Sur le chapitre 2 le texte est invisible : il faut faire une sélection pour le voir ;-) Bonne journée et bonne lecture,

Anonyme a dit…

Trop trop bien ! Merci beaucoup :)

Anonyme a dit…

Salut ! je viens de finir ma traduction de ce chapitre .... sacré Rowling a faire dans les détails.... j'ai passé un moment à me demander qui était Gravel .... Gravel .... pour apprendre en fait qu'il s'agissait des graviers qui faisait du bruit sous les pas de Rogue et l'autre personne au début ^^

Anonyme a dit…

La traduction des chapitres 1 et 2 est pas mal, cependant elle se dégrade trop jusqu'a devenir je m'excuse nul a partir du chapitre 4. Bref j'ai été agréablement surpris en lisant la traduction du chapitre 1 mais bon littéralement décu par la suite, ca se voit que t'a pas fourni le meme effort.

Anonyme a dit…

Merci bcp pour la traduction mais tu as oublié de mettre la traduction du chapitre 34 se srè cool ke tu la mette pr nous stp merci pour tout. BYE

Anonyme a dit…

merci pour cette traduction car je crois ke sans ca je n'orai rien compris a ce chapitre