lundi 30 juillet 2007

Chapitre 17 : Le secret de Bathilda

Chapitre 17
Le secret de Bathilda

H

arry, arrête toi. dit Hermione.
« Qu'est-ce qui ne va pas? » dit Harry.
Ils venaient tout juste d'atteindre la tombe de l'Abbott inconnu.
« Il y a quelqu'un là. Quelqu'un qui nous observe. Je l’ai vu. Là bas, dans les buissons. » Dit elle.
Ils se tenaient toujours entre eux, regardant fixement la haie noire et dense du cimetière. Harry ne pouvait rien voir.
« Tu en es sure? » dit il.
« J'ai vu quelque chose se déplacer. Je peux te le jurer… » Dit elle en se mettant derrière lui pour libérer son bras avec sa baguette magique.
« Nous ressemblons à des Moldus, précisa Harry. « Des Moldus qui venaient juste poser des fleurs sur la tombe de leurs parents ?
« Harry, je suis sûr qu'il y a quelqu'un là-bas ! »
Harry pensa à L’Histoire de la Magie ; le cimetière était censé être hanté; n’est-ce pas? Soudain venant d'autre part il entendit un bruissement et vit un petit remous qui fit tombait la neige étant sur le buisson qu'Hermione avait indiqué. Les fantômes ne peuvent pas déplacer de la neige.
« C'est un chat» dit Harry, après une ou deux secondes, « ou peut être un oiseau, si c'était un Mangemort nous serions déjà mort. Mais nous devrions sortir d'ici, et nous pourrons remettre la cape sur nous une fois dehors. »
Ils jetèrent un coup d'oeil derrière eux à plusieurs reprises pendant qu'ils avançaient vers la sortie du cimetière. Harry, qui n'était pas beaucoup rassuré malgré qu'il ait feint en rassurant Hermione, était heureux d'atteindre la sortie et de se retrouver sur le trottoir. Ils remirent la cape d'invisibilité au-dessus d'eux. Le pub s'était beaucoup plus rempli qu'à leur départ. Il y avait beaucoup de voix à l'intérieur, ils chantaient maintenant l'hymne de louange qu'ils avaient entendu pendant qu'ils passaient à côté de l'église. Pendant un instant, Harry avait envisagé de prendre refuge à l'intérieur de celui-ci, mais avant qu'il n’ait dit quelques choses Hermione lui murmura, « partons maintenant » et le tira en bas de la rue sombre menant hors du village dans la direction opposée par laquelle ils étaient entrés. Harry pouvait voir dehors la fin de la ruelle où les maisons étaient finies et la ruelle qui tournait vers la campagne après. Ils marchaient aussi rapidement qu'ils le pouvaient, après être passé devant les fenêtres miroitantes de lumières multicolores, où l’on pouvait voir les contours des arbres de Noël foncés par les rideaux.
« Comment allons nous trouver la maison de Bathilda? » demanda Hermione, qui tremblait encore et continuait à jeter un coup d'oeil derrière eux par-dessus son épaule. « Harry? A quoi penses-tu? Harry? » Elle tira avec effort son bras, mais Harry n'y prêtait aucune attention. Il regardait la masse obscure qui s’élevait à la fin de cette rangée des maisons. Un instant après il accéléra, traînant Hermione avec lui, elle glissa sur la glace.
« Harry »
« Regarde, Regarde ça…, Hermione… »
« Je ne… oh ! »
Il pouvait le voir ; le charme de Fidelitas devait avoir disparu depuis la mort de James et Lily. La haie s'était développée au cours des seize ans depuis qu'Hagrid avait pris Harry dans les dégâts qui s'étaient dispersés parmi l'herbe courte. La majeure partie de la maison était toujours là, cependant elle était entièrement recouverte de lierres et de neige, mais le côté droit du dernier étage avait été détruit et éjecté plus loin; Harry était sûr, que ceci était dû à l'emploi d'un sort d'explosion. Lui et Hermione se tenaient devant la porte, regardant fixement en hauteur l'état dans lequel se trouvait la maison et de ce qui jadis, avait été une maison juste avant qu'on ne la détruise en partie.
« Je me demande pourquoi personne ne l'a jamais reconstruite ? » chuchota Hermione.
« Peut être ne pouvaient ils pas la reconstruire? » répondit Harry. « Peut-être que les dommages fait par la magie noire ne pouvaient pas être réparés! »
Il glissa une main hors de la cape d'invisibilité et saisit la poignée de la porte enneigée et abondamment rouillée, ne souhaitant pas l'ouvrir, mais ainsi toucher une certaine partie de la maison.
« Tu ne vas pas aller à l'intérieur ? dit Hermione. Elle semblait peu sûre, elle pourrait -- oh, Harry, regarde ! »
Son contact avec la porte sembla l'avoir provoqué. Une plaque était sortie hors de la terre devant eux, en hauteur par dessus le mélange d'orties et d'herbes, cela semblait bizarre, le bois grandit rapidement, et avec des lettres d'or sur le bois il indiqua:



Dans cette maison, cette nuit du 31 octobre 1981,
Lily et James Potter ont perdu leurs vies.
Leur fils, Harry, reste le seul sorcier
à n’avoir jamais survécu au sortilège de la mort.
Cette maison, invisible aux Moldus, a été laissée
dans son état de ruine comme monument aux Potters
comme rappel de la violence qui a déchiré leur famille.



Et tout autour Harry vit d'une manière ordonnée marquée avec des lettres, avait été griffonné et ajouté parmi d'autres sorcières et sorciers qui étaient venus pour voir l'endroit où le garçon qui a survécu avait vécu. Certains avaient simplement signé leurs noms en encre éternelle ; d'autres avaient découpé leurs initiales dans le bois, encore d'autres avaient laissé des messages. Le plus récent de ces derniers, brillant avait plus de valeur que seize ans de graffiti magique, toutes semblables les unes des autres.



Bonne chance, Harry, partout où tu es.
Si tu lis ceci, Harry, sache que nous sommes tous derrière toi !
Longue vie à Harry Potter.



« Ils n’auraient pas du avoir écrit sur la plaque ! » dit Hermione, indignée.
Mais Harry rayonnait derrière elle.
« C'est brillant. Je suis heureux qu'ils aient fait. Je… »
Il s'interrompit. Une silhouette se fit entendre fortement en boitillant du haut de la ruelle vers eux, passant sous les lumières lumineuses dans la place éloignée. Harry pensait, bien qu'il ait été difficile de juger, que la personne était une femme. Elle se déplaçait lentement, probablement effrayée de glisser sur le sol neigeux. Elle se penchait, semblait en bon point, sa démarche brouillonne donnait une forte impression d'être extrêmement âgée. Ils l'observaient dans le silence pendant qu'elle approchait. Harry attendait pour voir si elle allait tourner vers l'une des maisons qu'elle dépassait, mais il su instinctivement qu'elle n'allait pas tourner. Enfin elle fit une halte à quelques mètres d'eux et se tenait simplement là au milieu de la route gelée, leur faisant face.
Il n'avait pas besoin du pincement d'Hermione à son bras. Pour qu'il comprenne qu'il n'y avait aucune chance que cette femme soit une Moldue : Elle se tenait là, regardant fixement la maison qui devait être complètement invisible à elle, si elle n'était pas une sorcière. Supposant même qu'elle était une sorcière, son comportement était bizarre à sortir par cette nuit froide, regardant simplement une vieille ruine.
Par toutes les règles de magie normale, elle ne pouvait pas voir ni Hermione et lui de n'importe qu'elle façon. Néanmoins, Harry eu le sentiment très étrange qu'elle savait qu'ils étaient là, et aussi qui ils étaient. Juste au moment où il tira cette conclusion incommode, elle souleva une main enfilée dans des gants et les montra du doigt.
Hermione se rapprocha de lui sous la cape, son bras pressant le sien.
« Comment sait elle ? » dit elle.
Il secoua la tête. La femme les montrait du doigt encore, plus vigoureusement. Harry pouvait penser à beaucoup de raisons de ne pas obéir à la sommation, mais ses soupçons au sujet de son identité se développaient plus fort à chaque moment qu'ils tenaient le revêtement dans la rue abandonnée.
Était-il possible qu'elle les ait attendus tous ces longs mois? Dumbledore lui avait indiqué d'attendre, et qu'Harry viendrait à la fin? N'était-il pas probable que ce fût elle qui s'était déplacée dans les ombres du cimetière et les avait suivi jusqu'ici? Même sa capacité de les sentir suggérait une certaine puissance de Dumbledore qu'il n'avait avant jamais rencontré.
Enfin Harry parla, entraînant Hermione haletante et surprise.
« Êtes-vous Bathilda ? » dit il.
La personne silencieuse inclina la tête et montra du doigt encore.
Sous la cape Harry et Hermione se regardèrent l'un l'autre. Harry haussa des sourcils; Hermione donna un signe d'assentiment minuscule et nerveux.
Ils firent un pas vers la femme et, immédiatement, elle se retourna et boitilla de la même manière qu'elle était venue. Les menant plus loin en passant devant plusieurs maisons, puis elle tourna vers l'une d'elle jusqu'au portail d'entrée. Ils la suivirent jusqu'au bout du chemin avant de passer par le jardin presque aussi envahi que celui qu'ils venaient tout juste de quitter. Elle tâta ses clefs pendant un instant avec de trouver la clef de l'entrée principale, puis l'ouvrit et fit un pas en avant puis s'écarta pour les laisser passer.
Elle sentait mauvais, ou peut-être c'était sa maison ; Harry vu son nez ridé pendant qu'ils entraient après elle et retiraient la cape d’invisibilité. Maintenant qu'il était près d'elle, il se rendit compte à quel point elle était minuscule; courbée à cause de son vieil age, elle lui arrivait à peine au niveau de la poitrine. Elle ferma la porte derrière eux, ses articulations bleues et chinées contre la peinture écaillée, puis scruta le visage d'Harry. Elle avait des yeux impressionnants avec de la cataracte et submergée dans des plis de peau transparente, son visage entier était pointillé de veines et de taches. Il se demanda ce qu'elle pouvait faire dehors; même si elle pouvait, c'était la Moldu soi-disant chauve qu'il avait vu voler.
L'odeur de la vieillesse, de la poussière, des vêtements non lavés et de la nourriture éventée en tant que sous un châle noir mité, indiquait une tête avec des cheveux blancs très clairement limités (pas bcp de cheveux).
« Bathilda? » répéta Harry.
Elle inclina la tête à nouveau. Harry se rendu compte du loquet contre sa peau; la chose à l'intérieur d'elle qui faisait parfois tic tac ou le battement s'était réveillé ; il pouvait la sentir palpiter par l'or froid.
A-t-il su, pouvait-il le sentir, que la chose qu'il détruirait était si près? Bathilda passa entre eux, poussant Hermione de côté comme si elle ne l'avait pas vue, et disparu dans ce qui semblait être un salon.
« Harry, je ne suis pas sûre d'elle à son sujet. » dit Hermione en respirant.
« Regarde sa taille, je pense que nous pourrions la maîtriser si nous devions. » dit Harry. « Écoute, je devrais t'avoir dit, que j'ai su qu'elle n'était pas toute à fait elle même. Muriel l'appelait « gaga. » avoua t il.
« Venez ! » appela Bathilda depuis la salle qui semblait être le salon.
Hermione sursauta et saisi le bras d'Harry.
« Elle est correcte » dit Harry, et il la mena de manière à entrer dans le salon.
Bathilda chancelait autour des bougies qui éclairaient l'endroit, mais c'était toujours très obscur, sans compter que c'était extrêmement sale. La poussière épaisse craquait sous leurs pieds, et le nez d'Harry détecta, sous l'odeur humide et moisie, quelque chose de plus mauvais, comme de la viande pourrie. Il se demanda à quand remontait la dernière fois où n'importe qui avait été dans la maison de Bathilda pour vérifier si elle était encore là. Elle semblait avoir oublié qu'elle pouvait faire la magie, aussi, pour elle alluma les bougies maladroitement avec sa main, sa manchette frôlait le danger constant du feu contagieux.
« Laissez moi faire cela » dit Harry, et il a pris les allumettes. Elle se tenait l'observant pendant qu'il finissait d'allumer les moignons de bougie qui se tenaient sur des soucoupes autour de la salle, perchées en hauteur périlleuse sur des piles de livres et sur les tables latérales remplies de tasses craquelées et moisies. La dernière surface sur laquelle Harry repéra une bougie était un meuble cintré sur lesquels se trouvait un grand nombre de photographies. Quand la flamme dansa de vie, sa réflexion hésita sur les verres en argent poussiéreux. Il vit quelques mouvements minuscules des images. Pendant que Bathilda tâtait avec des notations pour faire du feu, il murmura « Tergeo » :
La poussière disparu des photographies, et il vit immédiatement qu'une demi-douzaine était absente des plus grandes avec des armatures très fleuries. Il se demanda si Bathilda ou quelqu'un d'autre les avait enlevées. Alors la vue d'une photographie à la fin de la collection attira son attention, et il l'a saisi dans ses mains. C'était le voleur aux cheveux d'ors et joyeux qui était dessus, le jeune homme qui avait été affiché sur les fenêtres de Gregorovitch, souriant paresseusement à Harry depuis l'armature argentée.
Et Harry se souvenu immédiatement où il avait vu ce garçon avant : dans La vie et les mensonges d'Albus Dumbledore, bras dessus dessous avec Dumbledore adolescent, et celle ci devaient être toutes les photographies absentes: Qui était dans le livre de Rita Skeeter.
« Mme -- Mlle -- Bagshot ? » dit il, et sa voix trembla légèrement.
« Qui est ce? » dit il.
Bathilda se tenait au milieu du salon observant dans la lumière Hermione et le feu devant elle.
« Mlle Bagshot ? Répéta Harry, et il avança avec l'image dans ses mains pendant que les flammes pétillaient dans la cheminée. Bathilda regardait en hauteur et le battement de l'Horcruxe était plus rapide sur sa poitrine.
« Qui est cette personne ? » lui demanda Harry, lui donnant l'image sous les yeux. Elle la scruta solennellement, puis leva la tête vers Harry.
« Vous savez qui c'est ? » répéta t il d'une voix beaucoup plus lente et plus forte que d'habitude. « Cet homme ? Le connaissez-vous ? Comment s'appelle t il? »
Bathilda semblait simplement vague. Harry senti un anéantissement terrible. Comment Rita Skeeter avait réussi à débloquer la mémoire de Bathilda ? « Qui était cet homme ? » répéta t il plus fort.
« Harry, pourquoi agis tu comme cela? » demanda Hermione.
« Cette image. Hermione, c'est le voleur, le voleur qui a volé Gregorovitch ! Je vous en prie ! » Dit il à Bathilda. « Qui est ce? »
Mais elle le regarda fixement sans rien dire.
« Pourquoi vous nous avez demandés de venir avec vous, Mme - le Mlle -- Bagshot ? » demanda Hermione, élevant sa propre voix. « Y avait il quelque chose que vous vouliez nous dire ? »
Ne donnant aucun signe qu'elle avait entendu Hermione, Bathilda s'approcha maintenant d’Harry.
Avec une petite secousse de la tête elle regarda de nouveau dans le hall.
« Vous voulez que nous partions ? » Demanda t il. Elle répéta le geste, cette fois se dirigeant premièrement à lui, puis à elle même, puis au plafond.
« Oh, d'accord… dit il à Hermione, je pense qu'elle veut que j'aille en haut avec elle. »
« Bien, » dit Hermione, « partons. »
Mais quand Hermione se déplaça, Bathilda secoua sa tête avec une vigueur étonnante, une fois de plus indiquant d'abord à Harry, puis elle-même.
« Elle veut que j'aille avec elle, tout seul. » dit il.
« Pourquoi ? » demanda Hermione, et sa voix sonna dehors pointu et clair dans la salle illuminée par des bougies, la vieille dame secoua sa tête avec force.
« Peut-être Dumbledore lui a indiquait de me donner l'épée, et seulement à moi ? »
« Tu penses vraiment qu'elle sait qui tu es? »
« Oui, » a dit Harry, regardant vers le bas dans les yeux laiteux de la vieille dame. « Je pense qu'elle sait. »
« Bien, mais sois rapide, Harry. » dit elle.
« Montrez moi le chemin » dit Harry à Bathilda. Elle sembla comprendre, parce qu'elle avançait vite devant lui vers la porte. Harry jeta un coup d'oeil derrière à Hermione avec un sourire pour la rassurer, mais il n'était pas sûr qu’elle l'ait vu ; elle se tenait droite au milieu de la misère noire, illuminée par des bougies, regardant vers la bibliothèque. Pendant qu'Harry marchait hors de la salle, invisible aux yeux d'Hermione et de Bathilda, il glissa la photographie encadrée en argent du voleur inconnu à l'intérieur de sa veste.
Les escaliers étaient raides et étroits ; Harry était à moitié tenté de placer ses mains derrière Bathilda pour veiller à s'assurer qu'elle ne culbuterait pas en arrière sur lui, ce qui semblait très probable. Lentement, sifflante, elle arriva à l'étage supérieur, et tourna immédiatement à droite, et le mena dans une chambre à coucher avec un plafond bas. Elle était épaisse et sourit avec un sourire horrible: Harry avait juste vu dehors un pot de chambre dépassant de dessous le lit avant que Bathilda ait fermé la porte et les plongea dans l'obscurité.
« Lumos » dit Harry, et sa baguette magique s'alluma. Il fut surpris à ce moment: Bathilda s'était déplacée près de lui en ces quelques secondes d'obscurité, et il n'avait pas entendu son approche.
« Vous êtes Potter ? » chuchota t elle.
« Oui, c'est moi. » Elle inclina la tête lentement et solennellement. Harry senti l'Horcruxe battre rapidement, plus rapidement que son propre coeur; C'était une sensation désagréable et agitante.
« Vous avez quelque chose pour moi ? » demanda Harry, mais elle semblait distraite par sa baguette magique allumée.
« Vous avez quelque chose pour moi ? » répéta t il. Alors elle ferma ses yeux et plusieurs choses se produisirent immédiatement : La cicatrice d'Harry lui piqua péniblement ; l'Horcruxe se contracta de sorte que l'avant de son pull-over se déplaça réellement ; la salle sombre et fétide se dissout momentanément. Il sentit un saut de joie et une voix élevée et froide dire : Je le tiens !
Harry se sentit balancer et il se retenu: La salle sombre et nauséabonde semblait se fermer autour de lui; il ne savait pas ce qu'il venait juste de se produire.
« Vous avez quelque chose pour moi ? » demanda t il une troisième fois, beaucoup plus fort.
« Ici, » chuchota t elle, indiquant le coin. Harry souleva sa baguette magique et vit le contour d'une table de dressage encombrée sous la fenêtre avec des rideaux. Cette fois il ne se lassa pas mener. Harry se mit entre elle et le lit qui n'était pas encore fait, sa baguette magique illuminant plus fortement. Il ne voulait pas regarder avant elle.
« Qu'est ce que c'est? » demanda t il pendant qu'il atteignait la table de dressage, qui était amassé avec ce qui ressemblait et sentait de la blanchisserie sale.
« Là, » dit elle, se dirigeant vers un Massachusetts difforme.
Et l'instant d'après il regarda au loin, ses yeux furent surpris de la voir tenir une poignée d'épée, un rubis, elle se déplaçait bizarrement : Il le vit dans le coin de son oeil ; il vit la panique et l'horreur le paralyser pendant qu'il voyait la vieille dame s'effondrer de son corps et un grand serpent tenant l'endroit où son cou avait été. Le serpent le frappa et il souleva sa baguette magique: La force de la morsure à son avant-bras avait envoyé la baguette magique tournoyer dans les airs vers le plafond; sa lumière se balançant autour de la salle et s'éteignit; alors le coup puissant de la queue le frappa au diaphragme
Le souffle coupé, il tomba sur l'arrière de la table de dressage, dans le monticule d’habits dégoûtants. Il roula en longueur, évitant la queue du serpent, qui battait le bas de la table où il avait été une seconde plus tôt. Les fragments de la surface en verre plurent sur lui pendant qu'il frappait le plancher. De dessous il entendit l'appel de Hermione,
« Harry? » Il n'avait pas assez de souffle dans ses poumons pour l'appeler à l’aide. Alors une masse douce et lourde l'heurta au plancher et il le sentit glisser au-dessus de lui, puissant, musclé.
« Non ! » haleta t il, cloué au plancher.
« Oui, » chuchota la voix. « Oui je le tiens… je… le tiens… »
« Accio baguette magique… Accio… » Mais rien ne se produisit et il eu besoin de ses mains pour essayer de forcer le serpent de le relâcher tandis que celui ci se lovait autour de son torse, serrant l'air autour de lui, pressant l'Horcruxe dur dans sa poitrine, un cercle de glace entoura son propre coeur frénétique, et son cerveau inondé d'une lumière froide et blanche, toute ces pensées s'effacèrent, son propre souffle diminuait, ces pieds ne touchant plus le sol, il s'en allait…
Quand soudain un coeur en métal frappait en dehors de sa poitrine, et maintenant il semblait voler avec triomphe dans les airs, sans besoin de balai ou de sombral… Il était abruptement éveillé dans l'obscurité ; Nagini l'avait libéré. Il s'était redressé de toute sa hauteur et vit le serpent décrire des cercles contre l'inconnu qui était intervenu. Il frappa, et Hermione plongea de côté avec un cri perçant ; son sort frappa la fenêtre avec les rideaux, qui se brisa. L'air froid rempli la salle pendant qu'Harry se penchait pour éviter une autre douche de verre cassé et son pied glissa comme sur un crayon géant -- sa baguette magique --
Il se pencha et la saisi, mais maintenant la salle était éclairée et le serpent dardait de sa queue; Hermione ne semblait être nulle part, et pendant un instant Harry pensa au pire, mais d'autre part il y avait un sort fort et un flash de lumière rouge, et le serpent vola dans les airs, claquant Harry au visage puis tomba plus loin, roulant puis se levant jusqu'au plafond. Harry souleva sa baguette magique, mais il sentit, sa cicatrice lui faisant de plus en plus péniblement mal, plus fort qu'elle avait fait durant les années.
« Il vient ! Hermione, il vient ! » hurla t il.
Pendant qu‘il hurlait le serpent tomba, sifflant frénétiquement. Tout n‘était que chaos: des étagères étaient brisées, de la porcelaine de chine volait un peu partout , tandis Harry sauta au dessus du lit et saisi la forme foncée sachant que c’était celle d’Hermione --
Elle poussa un cri de terreur lorsqu’il la souleva par-dessus le lit : Le serpent continuait de se dresser, prêt à réattaquer, mais Harry savait que quelque chose de pire que le serpent arrivait, était il peut être déjà à la porte, sa tête allait se fendre à cause de la douleur qui traversait sa cicatrice --
Le serpent se jeta sur eux pendant qu’il bondissait pour s’enfuir, entraînant Hermione avec lui; pendant qu‘il attaquait, Hermione cria, "Confringo!" et son sort se répercuta dans toute la pièce, éclatant le miroir de la garde robe et ricochant derrières eux, rebondissant du sol au plafond; Harry sentit la chaleur lui brûler le dos de sa main. Du verre brisé coupa sa joue, il entraîna Hermione avec lui, sauta du lit à la table renversée et puis fonça tout droit, heurtant la fenêtre donnant sur le néant, son cri perçant se répercuta à travers la nuit comme ils serpentaient dans les airs ...
Et sa cicatrice ouverte le brûlait il était Voldemort et il courait à travers la chambre à coucher fétide, ses longues mains blanches s’agrippant au rebord de la fenêtre apercevant l’homme chauve et la petite femme serpenter et disparaître, puis il hurla de rage, un cri qui se mélangea à celui de la fille, qui fit écho à travers les jardins surpassant les cloches de l’église tintant en ce soir de Noël...
Son cris, était le cri d’Harry, sa peine était aussi celle d‘Harry... Que ce passait il ici, où cela c‘était déjà produit auparavant... ici, avec la vue de cette maison où il était devenue si proche de ce que c’était de mourir… de mourir… la douleur était horrible ... Le déchirant de l’intérieur ... Mais s‘il n‘avait pas de corps, pourquoi sa tête lui faisait si mal; s‘il était mort, comment pourrait il ne pas supporter ce froid, la douleur ne s‘arrête t‘elle pas avec la mort, ne s’en va pas ...

Une nuit humide et venteuse, deux enfants déguisés en citrouilles se dandinaient à travers la place et les fenêtres de magasins étaient couvertes d’araignées en papier, toutes les décorations tape à l’œil des Moldus dans un monde où ils n’y croient pas ... <>
"Joli costume, Monsieur!"
Il vit le sourire hésitant du petit garçon tandis qu’il se rapprochait assez près pour voir en dessous de la cape, voyant la crainte sur son visage endoloris: L’enfant se retourna et s’enfuit ... Sous la longue robe il tenait le manche de sa... Un simple mouvement et cet enfant ne rejoindrait jamais ça mère ... Mais c‘était inutile, tout à fait inutile...
Et il continua le long d‘une rue encore plus sombre, maintenant il apercevait enfin sa destination, le Fidelius Charme brisé, bien qu’il ne le sache pas encore ... Il faisait moins de bruits que les feuilles mortes qui glissaient le long des pavés, il se grimpa sur la haie sombre, et passa par dessus ...
Ils n‘avaient pas fermés les rideaux; il les voyait clairement dans leur petit salon, le grand, l’homme aux cheveux noirs dans ses lunettes, fabricant des petits ronds de fumées colorés qui sortaient au bout de sa baguette pour amuser un petit garçon aux cheveux noirs en pyjama bleu. L‘enfant riait et essayait d‘attraper la fumée, de la saisir dans son petit poignet ... Une porte s’ouvrit et la mère entra, disant des mots qu‘il ne pouvait , ses long cheveux rouges tombant sur son visage. Maintenant le père souleva son fils et le remis à sa mère. Il jeta sa baguette magique à côté du sofa s‘étirant, baillant...
La porte grinça un peu tandis qu’il ouvrait la porte, mais James Potter ne l‘avait pas entendu. Sa main blanche sortit sa baguette de sous sa cape et la dirigea vers la porte qui, s‘ouvrit en éclat...
Il avait déjà passé le pas de la porte quand James arrivant en courant dans le Hall. C‘était facile, trop facile, il n’avait même pas pris sa baguette...
"Lily, prend Harry et part! C‘est lui! Part! Cours! Je vais le retenir!--"
Le retenir, sans baguette magique dans sa main! ... Il rit avant de lancer le sortilège impardonnable ...
"Avada Kedavra!"
La lumière verte traversa le vestibule, elle éclaira le landau adossé au mur, elle fit briller les rampes d‘escalier, et James Potter tomba comme une marionnette dont on avait couper les fils ...
Il pouvait entendre ses cris à l’étage du dessus, emprisonnée, mais aussi longtemps qu’elle était consciente, elle, au moins, n’avait rien à craindre ... Il grimpa les marches, écoutant avec amusement ses tentatives au point de se barricader dans ... Elle n’avait pas de baguette magique sur elle non plus ... Comme ils étaient stupides, et comment être si confiant, pensant que leurs sûretés étaient assurés par leurs amis , que les armes pouvaient être mise de coté pour le moment...
Il força pour ouvrir la porte, bloqué par une chaise et des boites empilées contre avec un petit mouvement de baguette ... Elle se tenait là, l’enfant dans ses bras. A sa vue, elle laissa tomber son fils dans le berceau derrière elle son et brandit ses bras, comme si cela l‘aiderait, comme si en le protégeant de cette vue elle pouvait espérer être choisie à sa place ...
"Pas Harry, pas Harry, s’il vous plait pas Harry!"
"Écartes toi, femme idiote... Écarte toi, maintenant."
"Pas Harry, s’il vous plait non, prenez moi, tuez moi à sa place --"
"C’est mon dernier avertissement--"
"Pas Harry! S’il vous plait ... Par pitié ... Par pitié ... Pas Harry! Pas Harry! S’il vous plait -- Je ferais n’importe quoi ..."
"Écarte toi. Écarte toi, femme!"
Il aurait pu la forcer à s’écarter du berceau, mais cela semblait plus prudent de tous les tuer...
La lumière verte éblouit toute la pièce et elle était tombée comme son mari. L’enfant n’avait pas pleuré durant ce temps. Il pouvait se tenir, agrippant le barres de son berceau, et il regarda la tête de l’intrus avec une sorte d’intérêt, pensant peut être que c’était son père qui était sous la cape, fabricant encore des lumières plus belles qu‘auparavant, et que sa mère se relèverait d‘ici quelque instant, rigolant --
Il pointa sa baguette magique soigneusement vers le visage du petit garçon: Il voulait voir ce qu‘il allait se passer, la destruction de cet inexplicable danger. L‘enfant commença à pleurer: Il avait compris que ce n’était pas James. Il n‘aimait pas ses pleurs, il n‘avait jamais été capable d‘apprécier les petits pleurnichards à l‘orphelinat-- "
« Avada Kedavra ! »

Et alors il tomba. Il n'était rien, rien mais la douleur et la terreur, il devait se cacher, mais pas ici dans les décombres de la maison ruinée, où l'enfant était enfermait et criait, mais très loin…très loin…

« Non », gémit il.

Le serpent bruyant sur le plancher, jonchait sur le sol, et il avait tué le garçon, mais il était le garçon…

« Non… »

Et maintenant il se tenait à la fenêtre cassée de la maison de Bathilda, absorber dans ces pensées en pensant à sa plus importante défaite, et à ses pieds le grand serpent rampait au-dessus de la porcelaine et du verre cassé… Il regarda vers le bas et vit quelque chose… quelque chose incroyable…

« Non… »

« Harry, il allait bien, tous allaient bien ! »

Il se baissa vers le bas et pris la photographie heurtée. Là où était, le voleur inconnu, le voleur qu'il cherchait…

« Non… Je l'ai laissée tomber… Je l'ai laissée tomber… »

« Harry, tout va bien, réveille toi, réveille toi ! »

Il était Harry… Harry, non Voldemort… et la chose bruissant n'était pas un serpent… Et il ouvrit les yeux.

« Harry » chuchota Hermione. « Tu te sens bien, vraiment bien? »

« Oui » mentit il.

Il était dans la tente, couché sur une des couchettes inférieures sous un tas des couvertures. Il pouvait presque dire que c'était l'aube vu le calme et la chaleur froide, par la pâle lumière éclairant le plafond de la toile. Il était trempé de sueur ; il pouvait la sentir sur les draps et les couvertures.

« Nous sommes partis. »

« Oui » dit Hermione. « J'ai dû employer le charme de vol plané pour te ramener ainsi que de t'installer dans ta couchette. Je ne pouvais pas
te soulever.

Elle avait des cernes pourpres sous ses yeux bruns et il nota une petite éponge dans sa main. Elle avait essuyé son visage.

« Tu es malade » finit elle par dire, <<>

« Il y a combien de temps que nous sommes partis ? »

« Il y a environ quatre heures. C'est presque le matin. »

« Et j'étais ici, sans connaissance ? »

« Pas exactement, » dit Hermione embarrassée. » <<>
« Je ne pouvais pas retirer l"Horcruxe de toi, » indiqua Hermione, et il su qu'elle voulait changer de sujet. » Il était coincé, collé à ta poitrine. Tu as une marque; Je suis désolée, j'ai dû employer un sort de division pour pouvoir l'obtenir et te l'enlevait. Le serpent t’a mordu aussi, mais j'ai nettoyé la blessure et j'ai mis un certain onguent dessus.
Il souleva le T-shirt trempé de sueur qu'il portait sur lui et regarda vers le bas. Il y avait une marque ovale écarlate au-dessus de son coeur où le médaillon l'avait brûlé. Il pouvait également voir les marques à moitié guéries de piqûres sur son avant-bras.

« Où as-tu mis l'Horcruxe? »

« Dans mon sac. Je pense que nous devrions le garder à l'écart pendant un moment. »

Il se reposa sur son oreiller et la regarda avec son visage gris pincé.

« Nous ne devrions pas être allés à Godric's Hallows. C'est de ma faute, tout est de ma faute, Hermione, je suis désolé. »

« Ce n'est pas de ta faute, j'ai voulu y aller aussi, j'ai vraiment pensé que Dumbledore pouvait avoir laissé l'épée là pour toi. »

« Oui, et bien… nous avions tout les deux tort, n'est ce pas? »

« Que s'est il passé, Harry ? Que s'est il produit quand tu as monté l'escalier avec elle? Vous êtes allés dans la pièce ne sachant pas que le serpent était caché quelque part? Est-il juste sorti et l'a-t-il tuée et ensuite il t'a attaqué? »

« Non » dit il. » Elle était le serpent ou le serpent était elle. Depuis le début. »

« Quoi? »

Il ferma ses yeux. Il pouvait encore sentir la maison de Bathilda sur lui. Il revit entièrement toutes les choses horribles.

« Bathilda doit être morte depuis un long moment. C'était le serpent...il était à l'intérieur d'elle. Vous Savez-Qui l'a mis à Godric's Hallows, pour attendre. Tu avais raison. Il savait qu'il devait y retourner.

« Le serpent était à l'intérieur d'elle ? »

Il ouvrit ses yeux encore. Hermione semblait révoltée, écoeurée. « Lupin nous avait dit que nous allions rencontrer de la magie que nous n'avions jamais imaginé » dit Harry. <<>

Il se rappela le serpent sortir du cou de Bathilda ; Hermione n’avait pas besoin de connaître les détails.
« … elle a changée, changé en serpent, et m’a attaqué. »

Il regarda vers le bas les marques de piqûre.

« Il n’était pas censé me tuer, mais me garder juste là jusqu'à ce que Tu Sais Qui arrive. » S'il était seulement parvenu à tuer le serpent, il l'aurait valu au moins quelque chose. La mort dans l’âme, il s'assis et se mit sur les couvertures.

« Harry, non, je suis sûr que tu dois te reposer ! »

« Tu es la seule personne qui a besoin de sommeil. Sans te faire offense, mais tu ne sembles pas dans un état terrible. Je vais très bien. Je ferais la surveillance pendant ce temps. Où est ma baguette magique ? »

Elle ne répondit pas, elle le regarda simplement.

« Où est ma baguette magique, Hermione ? »

Elle se mordit la lèvre, et des larmes apparurent dans ses yeux.

« Harry…»

« Où est ma baguette magique ? »

Elle chercha sous le lit et la tenait devant lui.

La baguette magique en houx et de Phénix était presque divisée en deux. Un brin fragile de plume de Phénix continuait a lier les deux morceaux. Le bois s'était brisé complètement. Harry l'a pris dans ses mains comme si c'était une chose vivante qui avait subi un préjudice terrible. Il ne pouvait pas penser correctement. Tout était floue, il ressentait la panique et de la crainte. Alors il donna la baguette magique à Hermione.

« Répare là. S’il te plaît. »

« Harry, je ne pense pas, quand elle casée comme ceci »

« Je t’en supplie, Hermione, essai! »

« R-Reparo. »

La moitié de la baguette magique se recolla. Harry la tenait en hauteur.

« Lumos ! »

La baguette magique étincelée faiblement à son extrémité. Harry l'a dirigée vers Hermione.

« Expelliarmus ! »

La baguette magique d’Hermione donna une petite secousse, mais ne sauta pas de sa main. La tentative de magie était trop faible pour la baguette magique d’Harry, qui se coupa en deux encore.
Il la regarda fixement, consterné, incapable de croire ce qu'il voyait. La baguette magique qui avait tellement survécu.

« Harry » chuchota Hermione tellement tranquillement qu’il pouvait à peine l'entendre. « Je suis vraiment, vraiment désolée. Je pense que c’est de ma faute. Car nous partions, tu sais, le serpent venait vers nous, et ainsi j'ai jeté un sort de soufflage, et elle a rebondi partout, elle doit être tombée dessus. »

« C'était un accident, » dit Harry mécaniquement. Il se sentait vide, abattu.» Nous -nous trouverons une manière de la réparer. »

« Harry, je ne pense pas que nous allons pouvoir. » dit Hermione, les larmes coulant goutte à goutte en bas de son visage. » Tu te rappelles, tu te rappelles Ron? Quand il avait cassé la sienne, lorsque vous vous êtes écrasé en voiture ? Ca n'a plus jamais était pareil après, il a dû en acheter une neuve. »

Harry pensa à Ollivander, enlevait et tenu en otage par Voldemort ; de Gregorovitch, qui était mort. Comment allait-il supposer se trouver une nouvelle baguette magique ?

« Bien » dit il, dans une voix faussement pratique. » J'emprunterai juste la tienne pour maintenant. Tandis que je ferais la surveillance. »
Son visage vitré de larmes, Hermione lui remis sa baguette magique, et il la laissa s'allonger dans son lit, ne désirant rien de plus que de partir loin d'elle.

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