mardi 24 juillet 2007

Chapitre 2 : En Mémoire

Chapitre 2 : En Mémoire

H

Arry saignait. Serrant sa main droite dans sa main gauche et jurant dans son souffle, il ouvrit d’un coup d’épaule la porte de sa chambre. Il y eut un bruit de porcelaine brisée : il venait de marcher sur une tasse de thé froid, posée sur le sol devant la porte de sa chambre.

- « Qu’est-ce que … »

Il regarda autour de lui ; le palier du 4, Privet Drive, était désert. La tasse de thé devait probablement être l’idée subtile de Dudley. Gardant sa main saignante levée, Harry ramassa les morceaux de tasse avec l’autre main et les jeta dans la poubelle déjà pleine à craquer juste à l’entrée de sa chambre. Il marcha ensuite jusqu’à la salle de bain pour mettre son doigt sous le robinet d’eau.

C’était stupide, injustifié, plus irritant qu’il ne l’aurait cru, d’avoir encore quatre jours à passer avant d’être capable de pouvoir pratiquer la magie … mais il devait admettre à lui-même que cette coupure dans son doigt allait la compromettre.

Il n’avait jamais appris comment guérir les blessures, et maintenant il venait d’y penser – comme éclairé par ses pensées – cela semblait être une grosse lacune dans son éducation magique. Notant mentalement de demander à Hermione comment c’était possible, il utilisa un large morceau de papier toilette pour éponger autant de thé que possible, avant de retourner dans sa chambre en claquant la porte derrière lui.

Harry avait passé la matinée à vider complètement sa malle d’école, pour la première fois depuis qu’il l’avait faite, six ans plus tôt. Au début des années d’étude, il se contentait simplement d’évacuer les trois quarts du contenu et de le remplacer ou de le mettre à jour, laissant plein de débris dans le fond du coffre – de vieilles cannettes, des yeux disséqués de coléoptères, une chaussette célibataire,

...

Quelques minutes plus tôt, Harry venait de plonger sa main dans ce fouillis, quand il ressentit une douleur poignardante sur le quatrième doigt de sa main droite, qu’il retira, pour découvrir une tonne de sang.

Il agissait maintenant un peu plus prudemment. A genoux près du coffre, il cherchait à tâtons au fond de celui-ci et, après avoir retrouvé un vieux badge qui clignotait faiblement entre VIVE CEDRIC DIGGORY et A BAT POTTER, un criquet, un Sneakoscope complètement usé et un médaillon d’or signé « R.A.B », il découvrit finalement le morceau pointu qui venait de le blesser. Il le reconnut immédiatement : c’était un morceau long de deux pouces, partie du miroir enchanté que Sirius, son parrain disparu, lui avait donné. Harry le posa sur le côté et continua à chercher dans la grosse malle de bois avec précaution, mais il ne trouva rien d’autre du dernier cadeau de son parrain, à l’exception d’un peu de verre en poudre, qui, accroché à la couche la plus profonde de débris, scintillait.

Harry s’assit et exmaina le morceau entaillé avec lequel il venait de se couper, ne voyant rien de plus que le reflet de ses yeux verts. Il mit ensuite le fragment sur La Gazette du Sorcier du matin même, qui reposait sur le lit sans avoir été encore lue, et il essaya de contenir le flux soudain d’amers souvenirs, les regrets et la nostalgie que la découverte du miroir cassé avait provoqué en lui. Il s’attaqua au reste des ordures présentes dans la malle. Cela prit encore une heure pour la vider complètement, jeter les choses inutiles et classer tout ce qu’il restait dans des piles, selon ce qu’il aurait encore besoin ou non. Les uniformes de l’école et de Quidditch, la bouilloire, les parchemins, les plumes et la majorité des livres d’école furent empilés dans un coin, pour être laissés de côté. Il se demanda ce que son oncle et sa tante feraient avec eux ; les brûler tard dans la nuit probablement, comme s’ils étaient la preuve d’un quelconque crime horrible. Ses vêtements moldus, sa cape d’invisibilité, son matériel pour favriquer des potions, quelques livres, l’album photos que Hagrid lui avait une fois offert, une pile de lettres et sa baguette, le tout venait d’être emballé récemment dans un vieux sac à dos.

Dans une poche avant se trouvait la Carte du Maraudeur et la reliquaire avec la note signée « R.A.B ».

Cette reliquaire avait reçu cette place d’honneur non pas pour sa valeur – il était complètement inutile pour quoi que ce soit – mais surtout vu ce qu’il lui avait coûté pour l’obtenir.

Il restait une pile considérable de journaux sur son bureau, à côté de Hedwige : un journal par jour que Harry a passé à Privet Drive durant l’été. Il se releva, s’étira et se dirigea vers son bureau.

Hedwige ne bougea pas lorsqu’il commença à déchirer les journaux, en les jetant aux ordures un à un. La chouette était endormie, ou faisait semblant ; elle était fâchée contre Harry vu le temps limité qu’elle a pu passer hors de sa cage. Alors qu’il arrivait à la fin de la pile de journaux, Harry ralentit, cherchant en particulier une édition qui, il le savait, était arrivée un court moment après son retour à

Privet Drive pour l’été ; il se souvint qu’il y avait eu une petite note sur la page principale à propos de l’abandon de Charity Burbage, le Professeur d’Etude des Moldus à Poudlard. Il le trouva enfin. Allant

à la page dix, il s’appuya à sa chaise de bureau et relut l’article qu’il cherchait.

Souvenirs d’Albus Dumbledore, par Elphias Dodge

J’ai rencontré Albus Dumbledore à l’âge d’onze ans, lors de notre premier jour à Poudlard. Notre attirance mutuelle était indéniable, due au fait que nous nous sentions tous les deux comme des étrangers. J’avais contracté pour ma part la fièvre du dragon peu avant mon arrivée à l’école, et même si je n’étais plus contagieuse, mon visage piqué et la couleur verte n’encourageaient pas beaucoup de gens à m’approcher. Pour sa part, Albus était arrivé à Poudlard avec le lourd fardeau d’une notoriété non souhaitée. Une année auparavant, son père, Percival, avait été condamné pour une attaque très plébicitée contre trois jeunes Moldus. Albus n’a jamais essayé de nier que son père (qui est mort à Azkaban), avait commis ce crime ; au contraire, quand j’ai pris mon courage à deux mains pour lui demander, il m’a assuré qu’il savait que son père était coupable. Indépendamment de ça, Dumbledore refusait de parler de cette sale affaire, bien que beaucoup aient essayé de le faire parler. Certains même, disaient qu’il faisait l’éloge de l’action de son père et ont assuré que Albus, aussi, était un anti-Moldus. Ils ne pouvaient pas avoir plus faux : comme n’importe qui qui connaît

Albus pourra dire pareil, il n’a jamais eu aucune tendance anti-Moldu. De plus, son soutien déterminé aux droits Moldus lui a apporté beaucoup d’ennemis au fil des années suivantes. Au cours des mois, par contre, la célébrité d’Albus a dépassé celle de son père. A la fin de sa première année, il ne voulait plus jamais être connu comme le fils d’un anti-Moldu, mais comme rien de plus ou de moins que le plus brillant élève jamais vu à l’école. Ceux qui comme moi ont eu le privilège d’être ses amis ont pu bénéficier de son exemple, sans oublier son aide et ses encouragements, dont il était toujours généreux. Il m’a confessé plus tard, qu’il avait toujours su que son plus grand plaisir serait l’enseignement. Il n’a pas seulement gagné tous les prix du mérite qu’offrait l’école, il était aussi en contact par correspondance avec les plus célèbres magiciens actuels, dont Nicolas Flamel, le célèbre alchimiste, Bathilda Bagshot, la célèbre historienne, et Adalbert Waffling, le théoricien magique.

Plusieurs de ses papiers ont été publiés dans Trasnfiguration Today, Challenges in Charming and The Pratical Potionneer.

La future carrière de Dumbledore semblait être « météorique », et la seule question qu’il restait était de savoir quand il allait devenir Ministre de la Magie. Toutefois, même s’il a été souvent prédit dans les années suivantes qu’il était sur le point de prendre ce poste, il n’a jamais eu des ambitions de Ministre.

Trois ans après que nous ayons commencé à Poudlard, le frère d’Albus, Aberforth, est arrivé à l’école.

Ils ne se ressemblaient pas ; Aberforth n’a jamais été charismatique et, contrairement à Albus, il préférait régler les conflits par des duels qu’avec une discussion raisonnée. Par contre, il est assez faux de dire, comme certains l’ont fait, que les frères n’étaient pas amis. Ils étaient aussi bien tous les deux que pourraient l’être deux garçons tellement différents. Pour être juste avec Aberforth, il faut admettre que vivre sous l’ombre de Dumbledore ne doit pas être une expérience très commode. Etre continuellement dans l’ombre était un risque en étant l’ami et le frère d’Albus. Quand Albus et moi avons quitté Poudlard, nous avons prévu de faire ensemble le dixième traditionnel tour du monde, pour visiter et observer les sorciers étrangers, avant de poursuivre nos carrières respectives.

Malheureusement, la tragédie a frappé. Au tout début de notre voyage, la mère d’Albus, Kendra, est morte, laissant Albus à la tête de toute la famille. J’ai post-posé mon départ assez longtemps pour présenter mes condoléances aux funérailles de Kendra, puis je suis partie pour ce qui était devenu maintenant un voyage solitaire. Avec un jeune frère et une soeur dont il devait s’occuper, et un rien d’or laissé à eux, il n’était plus question pour Albus de m’accompagner.

C’est à cette période de nos vies que nous avons perdu contact. J’ai écrit à Albus, lui décrivant, peutêtre insensiblement, les merveilles de mon voyage, des petites évasions à Chimaeras en Grèce, aux expériences des alchimistes égyptiens. Ses lettres m’en disaient un peu plus sur sa vie de tous les jours, qui je le supposais était assez frustrante pour un si brillant sorcier. Immergée dans mes propres expériences, c’est avec horreur que j’ai entendu, vers la fin de mon année de voyage, qu’une autre tragédie avait frappé la famille Dumbledore : la mort de sa soeur, Ariana.

Même si Ariana avait une mauvaise santé depuis longtemps maintenant, le drame, survenu si vite après la perte de leur mère, a eu un impact profond sur les deux frères. Tous les proches d’Albus – et j’en fais partie – sont d’accord de dire que la mort d’Ariana et le sentiment de culpabilité qu’Albus a ressenti (même s’il n’y avait pas de raison, évidemment), a laissé une marque à jamais sur cet homme.

Je suis retournée à la maison pour découvrir un jeune homme qui avait affronté plus de souffrance qu’une personne âgée. Albus était plus réservé qu’avant, et beaucoup moins allègre. Pour ajouter à son malheur, la perte d’Ariana avait provoqué, non pas un rapprochement entre Albus et Aberforth, mais bien un certain éloignement. Au fil du temps, ils auront cependant renoué contact, pas pour une relation très proche mais au moins une relation un temps soit peu cordiale. Par contre, à partir de ce moment-là, Albus parlait rarement de ses parents ou d’Ariana, et ses amis avaient appris à ne pas en parler.

D’autres trophées décriront les triomphes des années suivantes. Les innombrables contributions de Dumbledore à la connaissance de la magie, incluant notamment sa découverte des douze utilisations du sang de dragon, ont profité aux générations suivantes, tout comme la sagesse dont il a fait preuve dans tous ses jugements lorsqu’il était Chef du Mangemagot (à vérifier, haut de la page 24).

Ils le disent encore aujourd’hui, qu’aucun combat de sorcier n’a autant marqué que celui entre Dumbledore et Grindelwald en 1945. Ceux qui y ont assisté ont écrit des articles concernant la terreur et la crainte qu’ils ont ressenties alors qu’ils regardaient ces deux extraordinaires sorciers se battre. Dumbledore triompha et les conséquences qui en découlèrent pour le Monde des Sorciers ont été considérées comme un point clé dans l’Histoire de la Magie, pour marquer la naissance d’un Statut

International du Secret ou la chute de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom (à vérifier).

Albus Dumbledore n’a jamais été fier ou vantard ; il pouvait trouver quelque chose de bon en chacun, même s’il était apparemment insignifiant ou misérable, et je crois que les premières pertes qu’il a subies lui ont permis de faire preuve d’une grande humanité et d’une grande sympathie. Son amitié devrait me manquer plus qu’autre chose, mais la perte que je viens de subir n’est rien par rapport à celle du Monde des Sorciers. Qu’il était le plus inspiré et le plus aimé de tous les Professeurs de

Poudlard. Il est mort comme il a vécu : travaillant toujours pour le plus grand Bien, et, à sa dernière heure, toujours aussi disposé à tendre la main à un jeune garçon avec une fièvre de dragon que le jour où je l’ai rencontré.

Harry avait fini de lire mais continuait à fixer la photo accompagnant l’avis de décès. Dumbledore portait son sourire familier et chaleureux, mais, comme il regardait par-dessus ses lunettes en demilune, il donnait l’impression, même à travers le journal, de passer Harry au rayon X, chez qui la tristesse s’était mélangée à l’humiliation.

Il pensait connaître plutôt bien Dumbledore, mais déjà en lisant cet avis nécrologique, il était forcé de reconnaître qu’il ne le connaissait qu’à peine. Pas une fois il n’avait imaginé l’enfance ou la jeunesse de Dumbledore ; c’était comme s’il avait toujours été comme quand Harry l’avait connu, vénérable et grisonnant, et vieux. L’idée d’un Dumbledore adolescent était tout simplement impensable, comme si on imaginait une Hermione idiote ou un … (à vérifier).

Il n’avait jamais pensé à poser des questions à Dumbledore sur son passé. Sans doute serait-ce en partie étrange, impertinent même, mais après tout, son duel légendaire avec Grindelwald était connu de tous. Et Harry n’avait pas pensé à demander à Dumbledore à quoi cela avait ressemblé, ni ne s’était renseigné sur aucun autre de ses accomplissements célèbres.

Non, ils ne discutaient toujours que de Harry, de son passé, de son avenir, de ses plans … et Harry y repensait maintenant, malgré le fait que son avenir allait être si dangereux et si incertain, qu’il avait manqué des occasions irremplaçables de demander à Dumbledore plus à son sujet, bien que la seule question personnelle qu’il n’ait jamais demandée à son directeur soit aussi la seule à laquelle Harry soupsonnait Dumbledore de ne pas avoir répondu honnêtement :

- « Que voyez-vous quand vous regardez dans le miroir du Rised ? »

- « Moi ? Je me vois tenir une paire de chaussettes épaisses, en laine. »

Après plusieurs minutes de réflexion, Harry déchira la rubrique nécrologique de la Gazette, la replia soigneusement et la mit à l’intérieur du premier volume de son livre « La Pratique de la Magie

Défensive et son Utilisation Contre les Forces du Mal ». Puis, il jeta le reste du journal sur la pile d’ordures et se tourna, face à la pièce. C’était maintenant déjà beaucoup plus rangé. Les seules choses qu’il restait étaient la Gazette d’aujourd’hui, toujours étendue sur le lit, et le morceau de miroir cassé.

Harry se déplaça à travers la pièce, fit glisser le fragment de miroir de la Gazette et déplia le journal.

Il avait tout juste jeté un coup d’oeil au titre en prenant le journal roulé du hibou-livreur tôt ce matin, et l’avait mis de côté après avoir vu qu’il ne traitait pas de Voldemort. C’était seulement maintenant, donc qu’il vit ce qu’il avait manqué.

A mis chemin de la première page, un titre plus petit était placé au dessus d’une image de

Dumbledore, marchant à grands pas le long de cette image, le regard tourmenté :

DUMBLEDORE – ENFIN LA VERITE ?

A venir la semaine prochaine, l’histoire choquante du génie imparfait considéré par plusieurs comme étant le sorcier le plus grand de sa génération

En déshabillant loin l'image populaire du sage serein, a la barbe d'argent, Rita skeeter révèle l'enfance dérangée, la jeunesse illégale, les querelles perpétuelles et les secrets coupables que Dumbledore a emporté dans sa tombe. POURQUOI a-t-il été refusé de devenir ministre de la magie pour rester un simple directeur ? QUEL était le but réel de l'organisation secrète connue sous le nom de l'ordre du phénix ? COMMENT Dumbledore a vraiment rencontré sa fin ? Les réponses à ces questions et bien d’autres sont explorées dans la nouvelle biographie explosive "La vie et le mensonge d'Albus Dumbledore", par Rita Skeeter, exclusivement interviewé par Betty Braithwaite, page 13, à l'intérieur.

Harry ouvrit le journal et trouva la page treize. L'article était surmonté d'une image montrant un autre visage familier : une femme portant des verres parés de bijoux , des cheveux blonds, ses dents découvertes dans ce que l'on suppose être un sourire gagnant, agitant ses doigts vers le haut. En faisant de son mieux pour ignorer cette image écoeurante, Harry continua de lire.

En personne, Rita skeeter est beaucoup plus chaude et plus douce que dans ses portraits fameusement féroce. En me saluant dans le vestibule de sa maison confortable, elle me mèna directement dans la cuisine pour une tasse de thé, une tranche de gâteau et, cela va sans dire, un dégagement de vapeur du commérage le plus frais.

"Bien, bien sûr, dumbledore est le rêve de tout biographes," dit skeeter. "Une vie si longue, pleine. Je suis sûr que mon livre sera le premier de très loin." Skeeter était certainement rapide pour ecrire. Son livre de neuf-cents page a été achevé simplement quatre semaines après la mort mystérieuse de Dumbledore en juin. Je lui demande comment elle a géré cet exploit très rapide.

"Oh, quand vous avez été un journaliste aussi longtemps que moi, travailler dans de courts délais est une deuxième nature. Je savais que le monde de la sorcellerie réclamait à cor et à cri l'histoire complète et j'ai voulu être la première à répondre à ce besoin."

Je mentionne la récente remarque largement rendue publique de Elphias Doge, la conseillère spéciale au Magenmagot et l'amie de longue date d'Albus Dumbledore, "Le livre de Skeeter contient moins de fait qu'une carte de choco-grenouille."

Skeeter rejetta sa tête en arriere et rit.

"Darling Dodgy! Je me rappelle l'interviewer quelques années en arrière à propos de « merpeople », le bénissant. Complètement gaga, elle semblait penser que nous étions assis au fond du lac Windermere, à me dire de faire attention à la truite "

Et pourtant les accusations inexactes de Elphias Doge ont été entendues en de nombreux endroits.

Skeeter estime-t-elle vraiment que quatre courtes semaines ont été suffisantes pour gagner une image complète de la longue et extraordinaire vie de Dumbledore ?

"Oh, mon cher," rayonna Skeeter, me frappant affectueusement à travers les articulations, "vous savez aussi bien que moi que beaucoup d'informations peuvent être produites par un sac gras de gallions, un refus d'entendre le mot "Non" et un paquet de Citations agréables rapidement aiguisées !

Les gens mettaient en file d'attente les plats sales de Dumbledore, de toute façon. Tout le monde ne le trouvait pas merveilleux vous savez – il a marché sur un lot terrible d'orteils importants. Mais la vieille Dodgy Doge peut descendre de son grand hippogriffe, parce que j'ai eu accès à une source pour laquelle la plupart des journalistes échangeraient leurs baguettes magiques puisqu'elle provient de celle qui n'a jamais parlé en public auparavant et qui était près de Dumbledore pendant la phase la plus turbulente et inquiétante de sa jeunesse."

La publicité d'avance pour la biographie de Skeeter a certainement suggéré qu'il y ait des chocs dans les magasins pour ceux qui croient que Dumbledore a mené une vie irréprochable. Je lui demandai ce qui a était la plus grande surprise qu'elle a découverte.

"Maintenant, Betty, je ne donne pas tous les points croustillants avant que quiconque ait acheté le livre!", ria Skeeter. "Mais je peux promettre que quelqu'un qui pense toujours que Dumbledore était blanc comme sa barbe se dirige vers un réveil brutal. Disons juste que n’importe qui l'entendant en colère contre Vous-Savez-Qui aurait rêvé qu'il n'ait fait en amateur de la magie noir lui-même dans sa jeunesse! Et pour un magicien qui a passé à plaider tant d'années pour la tolérance, il n'était pas exactement aussi large d'esprit quand il était plus jeune! Oui, Albus Dumbledore avait un passé extrêmement obscur, pour ne pas mentionner cette famille très poissonneuse, qu'il a travaillée si durement pour la garder cachée."

Je demande si Skeeter se rapporte au frère de Dumbledore, Aberforth, dont la convocation par le magenmagot pour l'abus de la magie, a causé un scandale mineur il y a quinze ans. "Oh, Aberforth est juste le bout du tas de fumier," rit Skeeter. "Non, non, je parle de quelqu’un de beaucoup de plus mauvais qu'un frère avec un penchant pour jouer avec des chèvres, plus mauvais même que le père de Muggle-Muggle-maiming - Dumbledore ne pouvait pas les maintenir tranquille elles n’ont plus de toute façon, toutes les deux ont été condamnées par le magenmagot. Ce ne sont pas la mère et la soeur qui m'ont intrigués, et creusant à découvert a nid positif de méchanceté - mais, comme je dis, vous devrez attendre les chapitres neuf douze pour avoir les détails complets. Tout que je peux dire maintenant c’est qu’ il est loin d’être merveilleux ! par exemple Dumbledore n’a jamais parlé de la façon dont son nez s’est cassé."

Des squelettes de famille nonobstant, fait Skeeter, nient les brillantes découvertes magiques menées par Dumbledore ?

"Il a eu un cerveau," concède-t-elle, "bien que beaucoup doutent maintenant qu'il pourrait vraiment prendre le plein crédit de tout ses accomplissements supposés. Comme j'indique en chapitre seize, Ivor, que Dillonsby soutient, avait déjà découvert huit utilisations du sang de dragon quand Dumbledore "a emprunté" ses papiers."

Mais l'importance de certains des accomplissements de Dumbledore ne peut pas, j’ose, être niés. En particulier sa défaite célèbre de Grindelwald ?

"Oh, maintenant, je suis heureux vous ayez mentionné Grindelwald," dit Skeeter avec un sourire provoquant. "J'ai peur que pour ceux qui ont eu les larmes aux yeux en faveur de la victoire spectaculaire de Dumbledore, ce livre ne leurs fasses l’effet d’une bombe – ou peut-être une bombabouse. Affaire très sale en effet. Tout que je dirai c’est qu’il n’est pas sûr qu'il se soit vraiment produit un duel spectaculaire de légende. Après qu'ils aient lu mon livre, les gens ne peuvent qu’être forcés de conclure que Grindelwald a simplement créé un mouchoir blanc de l'extrémité de sa baguette magique et est revenu tranquillement !"

Skeeter refuse de donner plus de détails sur ce sujet intrigant, ainsi nous nous tournons à la place vers le rapport qui fascinera assurément ses lecteurs davantage que tout autre.

"Oh oui," dit Skeeter, inclinant la tête vivement, "je consacre un chapitre entier au tout Potter-Dumbledore-Dumbledore le rapport. Il s'est appelé malsain, même sinistre. Encore une fois, vos lecteurs devront acheter mon livre pour l'histoire entière, mais il n'y a aucune question sur le fait que Dumbledore ait pris un intérêt artificiel pour Potter. Si c'était vraiment dans les meilleurs intérêts du garçon - bien, nous verrons. C'est certainement un secret dévoilé que le Potter a eu une adolescence pour le moins préoccupante."

Je demande si Skeeter est toujours en contact avec Harry Potter, elle est tellement célèbre qu’elle interviewé l'année dernière : un morceau de percée dans lequel le Potter a parlé exclusivement de sa conviction selon laquelle Vous-Savez-Qui était revenu.

"Oh, oui, nous avons développé un lien plus étroit," dit Skeeter. Le "Potter des pauvres a peu de vrais amis, et nous nous sommes réunis à un des moments d'essai de sa vie - le tournoi des trois sorciers. Je suis probablement l'une des seules personnes vivantes qui peut indiquer qu'elles connaissent vraiment Harry Potter."

Ce qui nous mène d'une manière ordonnée aux nombreuses rumeurs circulant toujours au sujet des heures finales de Dumbledore. Skeeter croit-il que le Potter était là quand Dumbledore est mort ?

"Bien, je ne veux pas dire trop - il y a tout dans le livre - mais des témoins oculaires à l'intérieur de château de Poudlard ont vu le Potter courir à partir du moments que

Dumbledore soit tombé, sautés, ou ai été poussé. Potter plus tard a accusé Severus Rogue, un homme contre qui il a une rancune notoire. Est-ce que tout est ce qu'il y parait ? C'est pour que la communauté des sorciers s’en rendent comptes - une fois qu'elles auront lu mon livre."

Sur cette note intrigante, je prends mon congé. Il ne peut y avoir aucun doute que

Skeeter a des tuyaux pour un best-seller instantané. La légion d'admirateurs de Dumbledore, en attendant, pourra bien être secoué à propos de ce qui sera bientôt découvert au sujet de leur héros.

Harry avait fini de lire l'article, mais avait continué de regarder fixement la page.

Le revirement et la fureur montèrent en lui comme un haut-le-coeur ; il chiffonna le journal et le jeta, de toutes ses forces, contre le mur, où il rejoignit le reste des déchets autour de la poubelle.

Il commença à marcher, sans rien voir autour de lui, à travers la salle. Les tiroirs vides s'ouvraient et la reprise réserve pour les remplacer seulement sur les mêmes piles (à verifier), à peine conscient de ce qu'il faisait, car les expressions aléatoires de l'article de Rita avaient fait écho dans sa tête : Un chapitre entier au tout Potter-Dumbledore-Dumbledore le rapport... qu'il s'est appelé malsain, même sinistre... il a trempé dans les arts noirs lui-même dans sa jeunesse... j'ai eu accès à une source si fiable que la plupart des journalistes serait prêt a vendre leurs baguettes magiques pour...

"Mensonges !" Beugla Harry, et par la fenêtre il vit le voisin d'à côté, qui avait fait une pause pour remettre en marche sa tondeuse à gazon, recherchant nerveusement la cause du bruit.

Harry s’assit sur le lit dur. Le reste du miroir cassé avait dansé à côté de lui ; il le pris et le fit tourner dans ses doigts, en pensant, en pensant à Dumbledore et aux mensonges avec lesquels Rita Skeeter le diffamait...

Un flash du bleu des plus lumineux survînt. Harry gela, son doigt coupé glissant sur le bord déchiqueté du miroir une nouvelle fois. Il l'avait imaginé, il devait l’avoir rêvé. Il jeta un coup d'oeil au-dessus de son épaule, mais le mur était d’une couleur maladive de pêche que sa tante Pétunias choisissait : Il n'y avait rien de bleu là que le miroir puisse refléter. Il scruta de nouveau le fragment de miroir, et ne vit rien de plus que son propre œil vert clair.

Il l'avait imaginé, il ne pouvait y avoir aucune autre explication ; imaginé parce qu'il avait pensé à son directeur mort. Si quelque chose était certain, c'était que les yeux bleus lumineux d'Albus Dumbledore ne le traverserait plus jamais.

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